Maxime le Confesseur (Pseudo-)

Maximus Confessor (Ps.)

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Maxime le Confesseur (580 ? - 662)

Né vers 580. Selon une Vie syriaque ancienne (fin VIIe siècle), récemment découverte, Maxime ne serait pas né à Constantinople d’une famille aristocratique alliée à celle de l’empereur Héraclius, dont il serait devenu le premier secrétaire avant de se faire moine, comme on l’admettait traditionnellement sur la foi de Vies plus tardives, mais d’origine palestinienne, et beaucoup plus modeste. Né d’un Samaritain et d’une esclave perse chrétienne, il aurait été confié très jeune à l’abbé d’un monastère palestinien, qu’il devait quitter après la prise de Jérusalem par les Perses (614), pour trouver refuge dans un monastère de Constantinople. C’est là que, par l’intermédiaire de son disciple Anastase, il serait entré en relation avec la cour impériale. Les attaques des Perses et des Avars contre Constantinople, en 626, le contraignent à abandonner son monastère et à trouver refuge en Afrique, près de Carthage, où il fait la connaissance de Sophrone, futur patriarche de Jérusalem, adversaire résolu du monoénergisme et du monothélisme, comme il le sera lui-même dans les débats qui l’opposeront au patriarche Serge de Constantinople et à son successeur Pyrrhus, et bientôt au pouvoir impérial. Aux côtés du pape Martin Ier, il participe en 649 au concile de Latran pour défendre les deux « énergies » et les deux volontés – humaine et divine – du Christ contre l’édit de l’empereur Constant II, favorable au monothélisme. Son opposition vigoureuse à l'hérésie provoqua son arrestation et celle du pape Martin. Amené prisonnier à Constantinople, il y est jugé et condamné à l'exil. Finalement, torturé et mutilé, il mourut en Colchide (Asie Mineure), le 13 août 662.

Détails
Maxime le Confesseur (Pseudo-)
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Date de décès ?
Groupe d'auteurs Grèce, Asie mineure (y compris Constantinople), Palestine, Chypre (y compris Gaza)