Prêtre de l'église de Baucalis à Alexandrie après s'être illustré lors de la persécution de 303-311, Arius fut un disciple de Lucien d'Antioche. En 318 la doctrine subordiantianiste qu'il professe, l'arianisme, fut condamnée par un concile réuni à Alexandrie par l'évêque Alexandre. Popularisant ses idées notamment grâce à des chansons, il obtint de solides appuis, notamment Eusèbe de Nicomédie. Condamné au concile de Nicée en 325, ses idées gagnèrent du terrain. Il allait être réhabilité comme ministre du culte à Constantinople quand, pris de colique, il mourut dans les latrines de l'église en 336.
Né vers 470, Césaire est d’abord moine à Lérins. Il est ensuite ordonné prêtre puis évêque d’Arles (en 503). Il occupe pendant 40 ans le siège épiscopal, jusqu’à sa mort en 542, période marquée par plusieurs invasions des Barbares. Il joue un rôle important dans les conciles des évêques de Provence, qu'il préside à Arles (524), à Carpentras (527), à Orange et à Vaison (529), à Marseille (533).
DétailsNé vers 401. Parent et successeur de saint Honorat († 430), le fondateur de « Lérins », connu par son influence spirituelle et la chaleur de sa personnalité, Hilaire séjourna avec lui à Lérins, où il eut en charge l’éducation du futur évêque de Genève, Salonius, le fils d’Eucher, lui-même futur évêque de Lyon. Lorsqu’Honorat devint évêque d’Arles en 426/427, il emmena Hilaire avec lui, mais ce dernier, épris de la vie monastique – Eucher lui adresse son Éloge du désert –, regagna bientôt Lérins ; il faudra qu’Honorat vienne l’en arracher pour que, cette fois, il consente à le suivre et à demeurer avec lui. Il lui succéda comme évêque d’Arles, déployant une grande activité de pasteur et s’acquérant une solide réputation de sainteté. Il fut l’ami de Germain d’Auxerre. En dehors de la Vie de saint Honorat, un long sermon panégyrique qu'il prononça probablement pour le premier anniversaire de la mort de son prédécesseur, son œuvre littéraire semble avoir été peu abondante. Il meurt vers 449.
DétailsNé autour de 315, issu d'une famille noble païenne de Gaule, Hilaire, après une bonne formation littéraire et philosophique, se convertit et devint évêque de Poitiers en 350. Prédicateur de grand talent, il fut le plus grand défenseur de l'orthodoxie en Occident contre l'arianisme de Saturnin d'Arles et de l'empereur Constance. Exilé en Phrygie à la suite du synode arien de Béziers qui le déposa, en 356, il continua en Orient son combat trinitaire, écrivant le De Trinitate, le De Synodis et les Livres à Constance. Très actif au concile de Séleucie (359), il fut renvoyé en Gaule en 360, où il reprit la lutte, notamment au concile de Paris en 361 et en Italie vers 364. Ses principales œuvres exégétiques datent de la fin de sa vie, en particulier le Commentaire sur les Psaumes.
DétailsOriginaire d’Afrique, où il naît peut-être vers 280, Marius Victorinus vécut à Rome à partir de 350, date à laquelle l’empereur Constance, favorable aux ariens, devient aussi le maître de l’Occident. Rhéteur et philosophe très renommé (il eut sa statue sur le forum), il se convertit à un âge déjà avancé (voir Augustin, Conf. VIII, 2, 3-5) et demande le baptême quelque temps avant saint Augustin. Il abandonne sa chaire de rhéteur en 362, quand l’empereur Julien interdit d’enseignement les professeurs chrétiens. On ne sait plus rien de lui après cette date.
Détails
Il semble bien devoir être identifié avec le moine Syméon de Mésopotamie qui vécut à la fin du IVe et au début du Ve siècle en Mésopotamie et au sud de l’Asie Mineure. Certains aspects de son oeuvre ont conduit à voir en lui un représentant des « messaliens » (ou « euchites »), des ascètes dont toute la pratique ascétique se résumait dans la prière, à l’exclusion du jeûne et du travail des mains, et qui attendaient de la seule prière la réception du Saint-Esprit et la perfection, en niant toute efficacité aux sacrements. Cela explique la condamnation d’une partie de ses écrits au concile d’Éphèse de 431 (et leur transmission fort troublée), bien que son messalianisme paraisse avoir été modéré.
Il a laissé de nombreuses Homélies, remarquables par la doctrine spirituelle, qui ont exercé une forte influence dans les Églises orientales (notamment sur Syméon le Nouveau Théologien), directement ou indirectement par l’intermédiaire de Diadoque de Photicé, et sur certains spirituels russes.
Liturgiste et théologien.
Eleve d'Alcuin à Tours, il fut nommé archevêque de Trêves en 811.
En 813, membre d'une ambassade à Constantinople.
Maître à l'école palatine d'Aix-la-Chapelle.
Durant l'exil d'Agobard, il eut en charge le diocèse de Lyon et y proposa des innovations liturgiques.
Apocrisiaire du pape à Constantinople, Anastase est arrêté à Rome avec Maxime le Confesseur; la main droite et la langue coupées, il meurt en exil dans le Caucase.
DétailsSous le nom de Césaire, frère cadet de Grégoire de Nazianze, nous sont parvenus quatre livres de Questiones et Responsiones, écrit sans doute après la mort de Théodora (548). Il est possible que son auteur ait été un moine du couvent constantinopolitain des Acémètes.
DétailsDate de naissance | ? |
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Date de décès | (Constantinople) |
Activité | Alexandrie |
Groupe d'auteurs | Alexandrie |