Cyprian, Firminus and Viventius

Biographie

Ces trois évêques sont les corédacteurs du livre I de la Vie de Césaire d’Arles, qu’ils ont connu personnellement.

Cyprien, évêque de Toulon, formé dans la petite communauté de clercs qui réside à l’évêché d’Arles, est le maître d’œuvre de la rédaction. Il participe au concile d’Arles de 524 et représente Césaire au concile de Valence. Il a certainement été un des témoins privilégiés des vingt premières années de l’épiscopat de Césaire.

Firmin a sans doute fait partie du clergé de Césaire jusque vers 530. Évêque d’Uzès, certainement dès 534, il signe la Récapitulation de la Règle des Vierges. Il participe au Concile d’Orléans de 541, à celui de 549 et à celui de Paris en 552.

Viventius, dont on ignore le siège, apparaît au concile d’Orléans de 541, mais plus à celui de 549.

Auteurs connexes

Aelred of Rievaulx (1109 ? - 1166)

Moine et abbé cistercien, né à Hexham.
Elevé à la cour du roi David d'Ecosse (1124-1133), reçoit une instruction solide.
Entre en 1135 à l'abbaye de Rievaulx, filiale de Clairvaux, dont il deviendra abbé en 1146.
Très marqué par saint Augustin.
Vénéré comme un saint au Moyen Age.
A écrit des ouvrages historiques et spirituels, très personnels, pleins de charme et riches d'enseignements : Le Miroir de la Charité, Traité de l'institution des recluses.

Détails
Ambroise de Milan (339 - 397)

Né à Trèves vers 340, fils du préfet du prétoire des Gaules, Ambroise est encore catéchumène quand il passe brusquement, en 374, du poste de gouverneur de la Ligurie et de l'Émilie au siège épiscopal de Milan, qu'il occupera jusqu'à sa mort le 4 avril 397. Totalement consacré à ses devoirs de pasteur, il met sa culture et ses talents au service de la foi et de l'Église. Par lui, la théologie et l'exégèse alexandrines sont assimilées dans l'Église de langue latine. Par sa prédication, il aide Augustin à trouver le chemin de la foi et il le baptise en 387. Il est aussi le créateur de l'hymnique liturgique.

Détails
Amédée de Lausanne (1110 ? - 1159)

Amédée est né vers 1110 au château de Chatte, il appartenait à la maison de Clermont. Son père entre à l'abbaye de Bonnevaux avec son fils qui n'avait pas encore atteint l'âge de dix ans.
En 1125, Amédée commence son noviciat à Clairvaux sous la direction de saint Bernard, et en 1139, il est nommé abbé d'Hautecombe. Mais, en 1144, il doit renoncer à cette fonction pour accepter celle d'évêque de Lausanne.
Aux tâches qui concernent l'administration de son diocèse s'ajoutèrent des missions particulières qui firent participer Amédée à la politique de l'époque. À plusieurs reprises, il accompagne l'empereur (Spire 1146 et 1154, Besançon 1153, Worms 1154) et assiste aux diètes impériales (Roncaille 1158).
La date exacte de sa mort, longtemps controversée, a été fixée par les historiens au 27 août 1159.
Ses Huits homélies mariales (SC 72) célèbrent les mystères et les gloires de Marie, avec éloquence et élégance, dans la ligne d'une belle théologie mystique.

Détails
Anselme de Cantorbéry (1033 ? - 1109)

Né à Aoste en 1033 ou 1034, Anselme quitte assez tôt sa patrie pour venir en France. Il gagne ensuite la Normandie et entre à vingt-sept ans à l'abbaye du Bec où il étudie sous la direction de Lanfranc, futur évêque de Cantorbéry. Devenu abbé du Bec en 1079, malgré son peu de goût pour l'exercice de l'autorité, il est bientôt appelé par Lanfranc en Angleterre, où il séjourne à plusieurs reprises, à la fois pour régler des affaires temporelles et exercer des tâches spirituelles. Aussi fut-il appelé à succéder à Lanfranc sur le siège de Cantorbéry, à la mort de ce dernier en 1089, en une période politiquement troublée. À cette époque, Guillaume le Roux, successeur de Guillaume le Conquérant, poursuit et aggrave la politique d'humiliation et de spoliation de l'Église, inaugurée par ses prédécesseurs. C'est pourtant le roi, malade, qui supplie Anselme de quitter son abbaye du Bec et de prendre possession du siège de Cantorbéry. Anselme n'accepte qu'en posant ses conditions, en 1093. Mais il entend se rendre à Rome auprès du pape légitime Urbain II, pour envisager avec lui la réforme de l'Église d'Angleterre. Le roi le laisse partir, mais il s'opposera à son retour. Cet exil se prolongera ensuite à Lyon, jusqu'à la mort de Guillaume le Roux. Anselme regagne alors l'Angleterre, en octobre 1100, à l'appel du roi Henri I Beauclerc. Mais ce dernier veut garder la main sur les investitures et s'oppose bien vite à Anselme ; il réussit pourtant à le convaincre d'aller à Rome pour obtenir du pape ce qu'il n'a pu obtenir par d'autres ambassades : c'est une ruse pour éloigner Anselme, qui connaît alors un second « exil ». Les difficultés du royaume provoquent une nouvelle fois son rappel : de retour à Cantorbéry en septembre 1106, Anselme meurt en avril 1109.

Détails
Anselme de Havelberg (1100 ? - 1158 ?)

Né on ne sait où en Europe (vers 1100), étudiant à Laon et solidement formé en théologie, philosophie, droit canon et patristique, bon connaisseur du grec, Anselme fut l'un des premiers disciples de saint Norbert, qui le sacra évêque de Havelberg (Brandebourg) en 1129. Il a connu saint Bernard ; il séjourne à plusieurs reprises à la cour impériale et est envoyé en ambassade à Constantinople par l’empereur Lothaire II, où il prend part à deux colloques avec les autorités de l'Église grecque. Élu archevêque de Ravenne au retour d’une seconde ambassade à Constantinople en 1155 sur intervention de l’empereur Frédéric Barberousse, il meurt en 1158. Homme politique et pasteur d’âmes, il est l’un des rares théologiens latins à avoir eu un contact réel avec l’Orient.

Détails
Aphraate le Sage persan (270 ? - 345 ?)

Farhad (Aphraate), surnommé le Sage Persan, est né dans une famille païenne sous l’Empire Sassanide. Converti au christianisme, il adopta le nom de Jacques (Jacob) – d’où parfois une confusion entre lui et Jacques de Nisibe. Il s’opposa à la répression de l’Empereur Valens. Ascète, il fut peut-être évêque, dans la première moitié du ive siècle. Il est l'auteur de 23 traités, lettres ou homélies composés en syriaque.

Détails
Apponius (400 ? - 500 ?)

Abbé d'Italie du Nord ou peut-être des environs de Rome, il semble avoir écrit entre 420 et 430. Il subsiste néanmoins des doutes sur sa chronologie, que certains n’hésitent pas à repousser jusqu’au milieu du

Détails
Aristide d'Athènes (50 ? - 134 ?)

Philosophe qui écrit une Apologie adressée à l'empereur Hadrien (117-138).
Elle est la plus ancienne apologie ; nous la connaissons par une traduction syriaque découverte en 1889 et par un fragment arménien.

Détails
Athanase d'Alexandrie (295 - 373)

Né à Alexandrie vers 295, de parents hellénophones et probablement païens, Athanase se serait converti très tôt au christianisme. Il écrivit en grec, mais avait aussi appris à parler le copte. Ses principales sources d'inspiration sont la Bible grecque et les Pères (Ignace, Irénée, Origène, Athénagore). Il participa au Concile de Nicée, en tant que diacre et secrétaire de l'évêque d'Alexandrie, Alexandre. À la mort de celui-ci, en 328, Athanase fut élu à l'unanimité pour lui succéder. Champion de l'orthodoxie dans la lutte contre l'arianisme, il fut cinq fois obligé de fuir en exil et condamné par des synodes ecclésiastiques ou par les empereurs philoariens. Il meurt en 373.

Détails
Athénagore d'Athènes (133 ? - 190 ?)

Philosophe chrétien d'Athènes. On ne sait de lui qu'une chose certaine (par Méthode d'Olympe), c'est qu'il a écrit, un peu avant 180, une apologie de la foi chrétienne intitulée Supplique au sujet des chrétiens adressée aux empereurs Marc-Aurèle et Commode. On lui attribue aussi un traité Sur la résurrection des morts, transmis sous son nom par le même manuscrit Parisinus graecus 451, mais certains historiens lui en contestent la paternité. Il est peut-être né vers 130, mort vers la fin du IIe siècle, mais ce ne sont que conjectures déduites de la seule mention de sa Supplique par Méthode.

Détails
Augustin d'Hippone (354 - 430)

Né en 354, Augustin traverse une jeunesse orageuse ; après une période chez les manichéens, le fils de sainte Monique assiste aux prédications de saint Ambroise à Milan et se convertit au christianisme et devient en 396 évêque d'Hippone en Afrique du Nord (à la frontière entre l'Algérie et la Tunisie). Il meurt en 430. Parmi les auteurs patristiques, il est celui qui laisse l'œuvre la plus abondante : plus de 800 sermons, quelque 300 lettres et une centaine de traités.

Détails
Avit de Vienne (450 ? - 518 ?)

Apparenté au poète Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont, Avit appartient à une famille de la grande aristocratie patricienne. Né à Vienne (Isère) vers 450, de parents chrétiens, baptisé par l’évêque Mamert, dont il sera, après son père, le successeur, de 490 environ jusqu’à sa mort (518). Il fut pour ainsi dire l’évêque du royaume burgonde et son lien avec la papauté. Défenseur de la foi catholique contre l’arianisme, il ne parvint pas à ramener à l’orthodoxie le roi Gondebaud, dont il fut le conseiller influent, mais obtint la conversion de son fils Sigismond.

Détails
Barsanuphe (450 ? - 540 ?)

La vie de Barsanuphe, au Ve et au début du VIe s., nous est mal connue. Né peut-être vers 450, il est ermite près d'un monastère de la région de Gaza, et surnommé « le Grand Vieillard ». Consulté de tous les milieux, il a laissé une importante correspondance, liée à celle de Jean de Gaza. Dorothée de Gaza et Dosithée comptent parmi ses disciples. Il a pu mourir vers 540 d'après l'Histoire ecclésiastique d'Évagre le Scholastique.

Détails
Basile de Césarée (330 ? - 379 ?)

Basile naît dans une famille noble et riche, chrétienne depuis plusieurs générations : il a pour grand-mère paternelle sainte Macrine l'Ancienne, et sa mère, Emmélie, est fille de martyr. S'il reçoit donc une formation chrétienne, il suit également l'enseignement de son père Basile, célèbre rhéteur de Néocésarée. Il fait ensuite de brillantes études de rhétorique à Césarée, à Constantinople et, après 351, à Athènes, où il se lie intimement à Grégoire de Nazianze. A la mort de son père, en 358, il se retire dans la solitude près de Néocésarée, où des compagnons le rejoignent et partagent avec lui la vie cénobitique. Il fonde même plusieurs monastères. Ordonné prêtre vers 364, il est élu en 370, à la mort d'Eusèbe, évêque de Césarée, métropolite de Cappadoce et exarque du diocèse civil du Pont. Il crée des hôpitaux et des hospices et surtout une véritable cité hospitalière, la Basiliade. Il tente de rétablir une unité des croyants, pour renouer pleinement avec l'Occident et l'Église d'Antioche.

Détails
Baudouin de Ford (1125 ? - 1190)

Moine, puis abbé du monastère de Ford (Angleterre) en 1175, devient évêque de Worcester en 1180 et bientôt archevêque de Cantorbéry, en 1184.
Il accompagne Richard Coeur de Lion dans sa croisade, au cours de laquelle il mourra. Doué d'une grande générosité, très cultivé, il a laissé une oeuvre importante. Son ouvrage le plus connu est le Traité de la vie commune.

Détails
Bède le Vénérable (672 ? - 735)

Bède est né dans le Nord de l'Angleterre, près de l'estuaire de la Tyne, vers 673. A sept ans, il fut confié à l'abbé de Saint-Pierre de Wearmouth, près de Durham. Vers l'âge de dix-sept ans, il rejoignit le monastère tout proche de Saint-Paul de Jarrow. Ordonné diacre à dix-neuf ans, prêtre à trente ans, il y demeura jusqu'à sa mort en 735, « trouvant son bonheur dans l'étude, l'enseignement et l'écriture », semper aut discere aut docere aut scribere dulce habui (HE V, 24). Il rédigea une oeuvre immense, abordant les sujets les plus divers - exégèse scripturaire et théologique, traités de grammaire, de métrique latin ou de musique, ouvrages hagiographiques, écrits de caractère scientifique - dont l'unité profonde réside à ses yeux dans la conviction que tout se tient dans l'oeuvre du Créateur. Son ouvrage le plus fameux est l'Histoire Ecclésiastique du peuple anglais.

Détails
Bernard de Clairvaux (1090 - 1153)

Bernard naît vers 1090 dans une famille de l'aristocratie bourguignonne : son père est un modeste chevalier et sa mère, Aleth de Montbard, est de haute lignée. Il reçoit une solide formation littéraire chez les chanoines séculiers de Châtillon-sur-Seine. Vers 1112, entraînant avec lui une trentaine de compagnons, il entre à l'abbaye de Cîteaux, fondée en 1098 par Robert de Molesme dans le désir d'un retour à la stricte observance de la règle de Saint Benoît. En 1115, il est chargé de fonder l'abbaye de Clairvaux, en Champagne, dans le Val d'Absinthe. Il en restera abbé jusqu'à sa mort en 1153.

Détails
Callinicos (400 ? - 499 ?)

Callinicos était moine du monastère de Rouphinianes au sud de Chalcédoine depuis au plus tard 426. Disciple et biographe du fondateur saint Hypatios, peu après son décès, vers 447-450.
Des indices dans cet ouvrage laissent penser qu'il était d'origine syrienne. On a étudié les rapports avec la spiritualité du pseudo-Macaire.

Détails
Césaire d'Arles (470 ? - 543)

Né vers 470, Césaire est d’abord moine à Lérins. Il est ensuite ordonné prêtre puis évêque d’Arles (en 503). Il occupe pendant 40 ans le siège épiscopal, jusqu’à sa mort en 542, période marquée par plusieurs invasions des Barbares. Il joue un rôle important dans les conciles des évêques de Provence, qu'il préside à Arles (524), à Carpentras (527), à Orange et à Vaison (529), à Marseille (533).

Détails
Chromace d'Aquilée (340 ? - 409 ?)

Fit partie, dans sa jeunesse, à Aquilée, du groupe Jérôme, Rufin, Népotien, etc. Il devint prêtre et auxiliaire de l'évêque Valérien au concile d'Aquilée de 381. À la mort de Valérien (388), il fut élu son successeur.

Détails
Claire d'Assise (1193 ? - 1253)

Son père, du prénom de Favarone, était probablement de la lignée des comtes de Coccorano. Sa mère, Ortolana, serait issue d'une famille noble de Fiume. En 1212, Claire assiste aux prêches de Carême de François d'Assise, de 12 ans son aîné. Enthousiasmée par cette prédication, elle décide de renoncer au monde. Elle quitte sa famille en cachette le soir du dimanche des Rameaux, le 20 mars, en compagnie de l'une de ses tantes, pour rejoindre François et ses compagnons. Ceux-ci lui remettent une tunique de toile grossière et lui coupent les cheveux, en signe de renoncement. Elle se réfugie ensuite au couvent des nonnes bénédictines de San Paolo. Elle résiste aux tentatives de son père, furieux, de la ramener chez elle. Peu après, elle est rejointe par sa sœur cadette, Agnès, puis par d'autres femmes de la noblesse d'Assise. François les installe alors près de la chapelle de San Damiano et leur donne une règle fortement inspirée de celle des Frères mineurs. Ainsi naît l'ordre des Pauvres Dames, ou Clarisses.

Détails
Clément d'Alexandrie (150 ? - 216 ?)

Naît vers 150. Avant sa conversion à l'âge adulte, Clément fait de nombreux voyages, avide de connaissances. Il s'installe à Alexandrie où il a pour maître Pantène. Il ouvre une école où il enseigne le christianisme comme philosophie (mais il n'est pas responsable de la catéchèse, contrairement à ce qu’on a souvent dit). Il a sûrement des lettrés païens dans son public, et pas seulement des chrétiens. Il se réfugie en Cappadoce pendant la persécution de Septime Sévère (202-203). Il est probablement déjà mort vers 215-216.

Détails
Clément de Rome (50 ? - 101 ?)

Troisième successeur de saint Pierre, dans les dix dernières années du Ier siècle.

Détails
Constance de Lyon (410 ? - 510 ?)

Prêtre de l’Église de Lyon au Ve siècle, il écrit à la demande de son évêque Patient, le successeur d’Eucher, la Vie de saint Germain d'Auxerre (SC 112), un des grands évêques de cette époque. Lettré et poète, il était l’ami et peut-être le maître de Sidoine Apollinaire.

Détails
Cosmas Indicopleustès (480 ? - 570 ?)

Marchand égyptien, sans doute alexandrin, qui se fit moine au Sinaï dans la première moitié du VIe s., l'auteur de la Topographie chrétienne n'est pas vraiment "Indicopleustès" puisqu'il n'a pas voyagé jusqu'en Inde ; le nom même de Cosmas, attesté à partir du XIe s. seulement dans les manuscrits, pourrait simplement venir du mot grec kosmos.

Détails
Cyprien de Carthage (200 ? - 258)

Né au tout début du IIIe siècle dans une famille païenne carthaginoise, Cyprien fit de bonnes études et se convertit à l'âge adulte. Peu après, il accéda au presbytérat, puis fut élu évêque (246-248).

Détails
Cyrille d'Alexandrie (370 ? - 444)

Cyrille naît en Égypte entre 370 et 380. Neveu de l'archevêque Théophile, il lui succède sur le siège d'Alexandrie en 412, dont il restera l'archevêque jusqu'à sa mort en 444. Outre ses tâches pastorales, il consacre une grande partie de son temps et de son œuvre de théologien à la lutte contre les hérétiques : les ariens d'abord (en particulier entre 424 et 428), et les nestoriens ensuite, jusqu'à sa mort. Il fait condamner Nestorius au concile d'Éphèse en 431, avec l'appui de l'empereur Théodose II et l'accord de l'évêque Célestin de Rome, et confirme la validité du terme christologique de theotokos (Mère de Dieu) donné à la vierge Marie, et que Nestorius contestait. Cyrille tentera ensuite une réconciliation avec les Orientaux en 433, qui débouche sur une confession de foi (probablement rédigée par le théologien antiochien Théodoret de Cyr) qu'il cite et reprend à son compte dans la Lettre laetentur caeli, texte souvent considéré comme le véritable fruit dogmatique d'Éphèse.

Détails
Cyrille de Jérusalem (315 ? - 387 ?)

Évêque de Jérusalem de 348 ou 350 à sa mort. Consacré par l'’évêque homéen Acace de Césarée, Cyrille se rapproche rapidement du courant homéen, ce qui lui vaut les attaques de ses anciens amis. Déposé par Acace en 357, réhabilité au concile de Séleucie (359), exilé de nouveau lors du concile de Constantinople de 360, il rentre à Jérusalem sous Julien (362) pour perdre encore une fois son siège sous Valens (367) et le retrouver définitivement en 379. En 381, au concile de Constantinople, il est finalement reconnu évêque légitime de Jérusalem. 24 catéchèses nous sont parvenues sous son nom, dont les célèbres Catéchèses mystagogiques (20 à 24).

Détails
Défensor de Ligugé (600 ? - 700 ?)

Moine de l'abbaye bénédictine de Ligugé, il écrit, vers 700, un recueil de citations bibliques et patristiques, le Scintillarum Liber.

Détails
Denys d'Alexandrie (200 ? - 265 ?)

Un important corpus est passé sous le nom de Denys l'Aréopagite, mentionné en Ac 17, 34. L'auteur a peut-être été un chrétien d'origine syrienne qui séjourna à Athènes (influence de Proclus et de Damascius) à la fin du Ve s ou au début du VIe s.

Détails
Dhuoda (800 ? - 843 ?)

Dhuoda, d'origine aristocratique, épousa le 29 juin 824 Bernard, duc de Septimanie, dans la chapelle du palais d'Aix. Le 29 novembre 826, elle mit au monde un fils qui reçut le nom de Guillaume. La mère et l'enfant durent alors suivre Bernard dans ses nombreux déplacements que les bouleversements du royaume imposaient. Plus tard, Dhuoda s'installa à Uzès. Le 22 mars 841 naissait un second fils, Bernard.

Détails
Diadoque de Photicé (400 ? - 474 ?)

Évêque de Photicé (Épire), il est mentionné par Photius (Bibl., cod. 231) parmi les Pères du concile de Chalcédoine (451). Le volume de ses Oeuvres spirituelles comprend les Cent chapitres sur la perfection spirituelle, le Sermon pour l'Ascension, la Vision et la Catéchèse.

Détails
Didyme d'Alexandrie (310 ? - 398 ?)

Didyme naît probablement entre 310 et 313 ; il perd la vue à l'âge de 4 ou 5 ans. Écrivain prolifique à la mémoire phénoménale, il a laissé de nombreux ouvrages, en particulier d'exégèse, dont certains, disparus à cause de sa condamnation posthume (par le concile de Constantinople II en 553), ont été retrouvés en 1941 dans les papyrus de Toura. Lointain disciple d'Origène, il assure lui-même un enseignement. Jérôme et Rufin furent ses élèves. Il meurt vers la fin du IVe siècle.

Détails
Dorothée de Gaza (480 ? - 580 ?)

Vraisemblablement originaire d'Antioche et issu d'une famille aisée, Dorothée avait reçu une solide formation classique quand il entre vers 525 dans un monastère de Gaza, fondé à la fin du Ve siècle par l'abbé Séridos. Il se fait le disciple de Barsanuphe et Jean. Il devient infirmier en chef de l'hôpital qui avait été construit aux frais de sa famille. A la mort de l'abbé Séridos et de Jean, Dorothée quitte leur monastère pour aller à quelques kilomètres plus au sud en fonder un pour ses propres disciples. Quelques années après sa mort (entre 560 et 580), un moine anonyme rassembla quelques-unes de ses oeuvres : Instructions, Lettres, Sentences.

Détails
Éphrem de Nisibe (le Syrien) (306 ? - 373)

Éphrem naquit à Nisibe, à quelque cent kilomètres d'Édesse, de parents chrétiens ; il fonda avec l’évêque du lieu, une école théologique, avant d’être ordonné diacre et d’en devenir le principal animateur. Il quitte sa ville natale envahie par les Perses (363) et va demeurer en territoire romain, à Édesse.
Tout en étant un modèle de vie ascétique et contemplative, il travaillait comme ministre de la parole, professeur qui enseigne ou qui réfute, animateur de la liturgie, chef de la prière et maître de chant, collecteur des offrandes pour les pauvres, pour les malades et les étrangers. Il tomba victime de son dévouement au cours d'une épidémie de peste.

Détails
Égérie (ex-Éthérie) (300 ? - 400 ?)

Égérie, grande dame venue d'Occident, a visité pendant trois ans, à partir de 381, tous les lieux saints du Proche-Orient chrétien ; elle fait le récit de son pèlerinage dans son Journal de voyage, écrit en latin à Constantinople. Égérie a supplanté peu à peu Éthérie comme forme exacte du nom de la pélerine. En effet, la tradition (six manuscrits répartis en deux familles) le présente sous cinq formes différentes : "Egeria", "Eiheria", "Echeria", "Heteria" ou "Etheria", mais "Egeria" est la seule qui se rencontre dans les deux familles du texte.

Détails
Eudocie (400 ? - 460)

D'abord appelée Athénaïs, du nom de sa cité d'origine. Fille du philosophe Léontias, elle reçoit une éducation soignée. Pour des questions d'héritage, elle demande la protection de la soeur de Théodose II, Pulchérie, qui l'introduit à la cour. Elle épouse Théodose en juin 421, après avoir été baptisée par Atticus, patriarche de Constantinople, qui lui donna le nom de Aelia Eudocia. En 423, elle est proclamée Augusta, puis prend le parti de Nestorius contre Cyrille d'Alexandrie. En 438, elle revient d'un pélerinage à Jérusalem avec des reliques de Saint Etienne. En 442, à la suite d'accusations d'infidélité, elle part en exil à Jérusalem, où elle meurt. Elle laisse quelques écrits : un poème en l'honneur de Théodose pour sa victoire sur les Perses, trois livres sur le martyre de Cyprien, un éloge d'Antioche, un discours prononcé dans cette ville, une paraphrase de l'Octateuque et des prophètes Zacharie et Daniel, le complément des Centons homériques de Patricius.

Détails
Eugippe (467 ? - 533 ?)

Peut-être né dans la région d'Aquilée (au Nord de l'Italie) vers 465, Eugippe, disciple et biographe de saint Séverin de Norique († 482), était abbé du monastère de Castellum Lucullanum près de Naples. Il était en relation avec plusieurs personnages influents dans les milieux ecclésiastiques du VIe siècle, comme Fulgence de Ruspe. Il est aussi l’auteur d’une anthologie des œuvres d’Augustin et d’une Règle monastique, compilation patristique. Il meurt après 533.

Détails
Eusèbe de Césarée (265 ? - 340 ?)

Né vers 265, Eusèbe est élève de Pamphile, lui-même disciple d'Origène – il rédigera, avec Pamphile, une Apologie d'Origène. Il doit fuir les persécutions de Dioclétien jusque dans le désert égyptien de la Thébaïde. Vers 313, il devient évêque de Césarée de Palestine. Au concile de Nicée, comme beaucoup d'Orientaux, il se méfie de l'homoousios. Il signe la condamnation d'Arius, mais reste favorable à des expressions de la foi plutôt subordinatianistes. À Tyr, il souscrit à la déposition d'Athanase. Très fasciné par la figure de Constantin, empereur chrétien qu'il a rencontré à Nicée, il contribue à penser les rapports entre Église et État dans le cadre d'un empire dont le souverain est favorable au christianisme : on voit en lui le premier théoricien du "césaropapisme" byzantin. Grand érudit, ayant à sa disposition la bibliothèque de Césarée héritée d'Origène, il est l'auteur de nombreuses œuvres historiques, apologétiques, exégétiques, dogmatiques. Il meurt très probablement en 340.

Détails
Évagre le Pontique (345 ? - 399)

Né vers 345 à Ibora dans le Pont, il est particulièrement influencé par Grégoire de Nazianze dans la philosophie et les sciences sacrées. Après un séjour momentané à Constantinople où il a suivi Grégoire de Nazianze en 380, et un autre à Jérusalem auprès de Mélanie l’Ancienne et de Rufin, il se retire définitivement en Égypte vers 383, d’abord à Nitrie, puis au désert voisin des Cellules (Kellia), jusque vers 390. Il y a connu Macaire († 394), l’initiateur de la vie monastique au désert de Scété (Wadi Natroun). Auprès des Pères du désert, il acquiert cette sagesse pratique qui se transmettait parmi les moines et dont les Apophtegmes conservent le vivant souvenir. En raison de ses liens avec les moines origénistes et de certains aspects de sa pensée, notamment en matière de christologie, il fut condamné par le concile de Constantinople de 553 en compagnie d’Origène et de Didyme l’Aveugle. De ce fait, son œuvre ne nous est parvenue qu’en partie en grec (principalement des traités ascétiques), et souvent sous d’autres noms, le reste ayant survécu en syriaque, en arménien ou en géorgien.

Détails
Facundus d'Hermiane (500 ? - 570 ?)

Évêque d'Hermiane en Afrique du Nord (Sud de la Byzacène), Facundus n'est connu que par ses ouvrages et le rôle actif qu'il joua dans la querelle dite des "Trois Chapitres" : Théodore de Mopsueste, Théodoret de Cyr et Ibas d'Édesse avaient été accusés post mortem d'avoir inspiré ou professé une doctrine proche du nestorianisme et frappés d'anathème par un édit de l'empereur Justinien en 543. En 547, Facundus vint à Constantinople, prépara un mémoire justificatif des Trois Chapitres et participa aux délibérations des évêques. Il prit, avec Dacius de Milan, la tête de l'opposition à Constantinople ; de retour en Afrique, vers 550, il publia une importante apologie en douze livres en faveur de Théodore de Mopsueste, Théodoret de Cyr et Ibas d'Édesse, la Défense des Trois Chapitres, ouvrage de référence sur le plan historique et théologique. De Byzacène où il vécut ensuite en fuite et caché, il écrivit le pamphlet Contra Mocianum. En 564, il fut interné dans un monastère de Constantinople. Il écrivit encore, vers 568-569, un dernier pamphlet de défense des Trois Chapitres. Il meurt peu après 571.

Détails
Firmus de Césarée (350 ? - 439)

Évêque de Césarée de Cappadoce, Firmus fut l'un des chefs de file du parti cyrillien au concile d'Éphèse (431), en opposition avec Nestorius et la christologie antiochienne. De lui restent 45 lettres et une homélie. Il meurt en 439. Ses lettres révèlent un homme cultivé, rompu à toutes les ressources de la rhétorique.

Détails
François d'Assise (1181 ? - 1226)

Francesco di Bernardone, fils d'un riche marchand drapier, mène son enfance puis sa jeunesse dans l'aisance, entouré de nombreux amis de la noblesse. Tenté par le métier des armes, il se retrouve en prison à Pérouse, puis, malade à Spolète, il revient à Assise suite à une vision. Après plusieurs années de vie solitaire et méditative, il rompt avec sa famille et trouve en 1208 sa vocation véritable dans l'évangile de Mt 10, 7-16. Mettant en pratique la plus stricte pauvreté évangélique, son rayonnement personnel attire à lui de nombreux compagnons ; il fonde l'ordre des frères mineurs franciscains.

Détails
Galand de Reigny (1000 ? - 1100 ?)

Moine cistercien de l'abbaye de Reigny (diocèse d'Auxerre), fondation de Clairvaux, Galand ne nous est connu que par son nom, et par les renseignements que l'on peut tirer de son œuvre. Il appartint d'abord à un groupe d'ermites établi dans le diocèse d'Autun, puis sa communauté voulut s'affilier à Clairvaux et, pour des raisons de salubrité, le monastère fut transféré à Reigny en 1134. Contemporain et admirateur de Bernard de Clairvaux, il lui adresse ou soumet ses œuvres. Il nous a laissé un Parabolaire et un Petit livre de Proverbes, destinés au public ordinaire des moines.

Détails
Gélase I<sup>er </sup> (400 ? - 496)

Pape de 492 à 496, Gélase défendit vigoureusement la primauté du Siège apostolique lors du schisme d'Acace de Constantinople, conséquence de la politique ecclésiastique de l'empereur Zénon. Il combattit le pélagianisme, les manichéens, les survivances païennes (les Lupercales), et maintint fermement la discipline ecclésiastique. Beaucoup de ses décisions passèrent dans les collections canoniques ultérieures. Une lettre à l'empereur Anastase affirme clairement la distinction et l'indépendance mutuelle de l'Église et de l'Empire. Outre ses Lettres, on a de lui des traités théologiques, en particulier un livre Contre Eutychès et Nestorius sur les deux natures du Christ.
Cf. Pierre Thomas CAMELOT, « GÉLASE Ier saint (mort en 496) pape (492-496) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 23 juin 2014. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/gelase-ier/

Détails
Geoffroy d'Auxerre (ou de Clairvaux) (1120 ? - 1190 ?)

Geoffroy, dit d'Auxerre d'après son lieu d'origine, est en 1140 étudiant et disciple de Pierre Abélard à Paris, lorsqu'il entend le sermon de saint Bernard aux clercs et décide de le suivre à Clairvaux, avec beaucoup d'autres. Il occupa une place privilégiée dans l'amitié de saint Bernard, qui le prit pour secrétaire et compagnon de voyage pendant la prédication de la croisade en Allemagne. Nous lui devons notamment la relation des faits miraculeux qui illustrèrent le voyage du saint. Il réunit en une collection les Lettres de l'abbé de Clairvaux, dont il demeure le principal biographe. Il écrivit pareillement, à la demande des Chapitres Généraux, une biographie du saint évêque Pierre de Tarentaise.

Détails
Gertrude d'Helfta (1256 - 1301)

Gertrude (aussi nommée Gertrude la Grande) entre au monastère cistercien d'Helfta à l'âge de cinq ans, où elle passera toute sa vie. Sa « conversion » du 27 janvier 1281 divise sa vie en deux parties à peu près égales, une phase de « ferveur » succédant à une phase de « tiédeur », sa vie mystique profonde à une vie religieuse un peu superficielle. La maladie lui réserve de plus en plus de loisir pour « vaquer au Seigneur », en attendant la rencontre définitive.
Ses textes sont longtemps restés dans l'oubli, mais le XVIe siècle et la « devotio moderna » ont redécouvert sa spiritualité.

Détails
Grégoire de Narek (945 ? - 1010 ?)

Vers ses cinq ans, en 950, suite au décès de sa mère et à l’ordination de son père, Khosrow évêque d’Antsévatsik, Grégoire est confié, avec son frère, au couvent de Narek, au Vaspourakan, où il demeurera moine. Il fut plus tard ordonné prêtre et instructeur dans ce même monastère avant d’y mourir en 1010.

Détails
Grégoire de Nazianze (330 ? - 390 ?)

Né vers 330 à Nazianze où son père, Grégoire l'Ancien, est évêque, Grégoire rencontre Basile à Césarée et le retrouve en 348 ou 350 à Athènes, où il reste jusqu'en 358. De retour à Nazianze, il se retire comme moine dans le Pont avec Basile. Malgré lui, il devient prêtre à Nazianze en 361 ou 362. En 372, Basile le fait évêque de Sasimes, où, dissuadé par l'évêque Anthime, il ne mettra jamais les pieds. Il se retire une deuxième fois, avant de revenir à Nazianze où il épaule, puis remplace de facto son père qui meurt en 374. Il devient évêque de l'Église nicéenne de Constantinople en 379. De ce temps datent les Discours 27 à 31, dits théologiques, qui lui vaudront plus tard le surnom de « Théologien ». En 381, Grégoire préside un temps le concile de Constantinople ; il démissionne et rentre à Nazianze. En 383 il se retire à Arianze, où il se consacre à ses Poèmes (20000 vers), à ses 45 Discours et 246 Lettres, ainsi qu'aux Lettres de Basile. Il meurt sans doute à Arianze vers 390.

Détails
Grégoire de Nysse (335 ? - 395 ?)

Frère cadet de Basile, il est certainement l'un des plus grands théologiens spéculatifs et mystiques de l'Église grecque. Né vers 335, il est très influencé par Basile qu'il appelle son maître, et par sa sœur Macrine dont il écrira une biographie édifiante. Après avoir été lecteur dans l'Église, il décide de faire une carrière civile et devient maître de rhétorique. Mais rappelé par son frère Basile qui a besoin de son appui dans la lutte qui l'oppose à l'arianisme, il est élu évêque de Nysse, bourgade du district métropolitain de Césarée, à l'automne 371. Il se heurte aux ariens qui le déposent de son siège en 376 et le contraignent à l'exil jusqu'à la mort de l'empereur Valens en 378. Dès ce moment et plus encore à la mort de Basile, survenue peu après, sa notoriété et son influence ne cessent de grandir. Assumant l'héritage de Basile et reprenant sa lutte contre l'arianisme radical d'Eunome, il est alors considéré comme l'un des principaux représentants du courant orthodoxe néonicéen. À ce titre, il joue un rôle de premier plan au concile œcuménique de Constantinople en 381 et au synode de 383. Il meurt en 394.

Détails
Grégoire le Grand (540 ? - 604)

Grégoire naît vers 540. À la fin du VIe siècle, ancien préfet de la Ville (vers 572-574), de noblesse sénatoriale, il devient moine à Rome, fonde des monastères, représente le pape Pélage II à Constantinople (579-585), dans une mission difficile. Il devient pape à son tour le 3 septembre 590. Bon administrateur des biens de l’Église, il soulage les pauvres, assoit la puissance temporelle de la papauté dans toute l’Europe, travaille efficacement à l’évangélisation des Barbares. Il envoie en mission, en 596, Augustin de Cantorbéry en Grande-Bretagne. Docteur de l’Église, l’influence de ses écrits au Moyen Âge fut considérable. Il meurt en 604.

Détails
Grégoire le Thaumaturge (210 ? - 270 ?)

Théodore devient Grégoire après son baptême. Il découvre le christianisme, à 14 ans, à la mort de son père, et devient l'élève d'Origène pendant 5 ans, à Césarée de Palestine, alors qu'il partait poursuivre ses études de droit à Beyrouth. A son retour, consacré évêque de Néocésarée, sa ville natale. 5 Vies légendaires (seule celle de Grégoire de Nysse est un peu historique) racontent les miracles qui lui ont valu le nom de Thaumaturge. Après avoir fui les persécutions de Dèce, institue des fêtes en l'honneur des martyrs. Principale oeuvre : Remerciement à Origène : première partie autobiographique, seconde décrivant l'école et l'enseignement d'Origène.

Détails
Guerric d'Igny (1070 ? - 1157 ?)

Chanoine de Tournai, il entre à Clairvaux vers 1120 et devient abbé de Notre-Dame d'Igny en Champagne, vers 1138. 54 de ses sermons sont parvenus jusqu'à nous.

Détails
Guigues I<sup>er </sup> (1083 - 1136)

Guigues Ier le chartreux, cinquième prieur de la Grande-Chartreuse, est considéré comme le législateur des chartreux.

Détails
Guigues II le Chartreux (1100 ? - 1193 ?)

Prieur de la Grande Chartreuse de 1174 à 1180.

Détails
Guillaume de Bourges (1120 ? - 1209)

Juif converti, devenu diacre, possédant une double culture, juive et chrétienne. On conserve de lui un ouvrage de polémique antijuive, mais aussi, pour une moindre part, antihérétique, intitulé Livre des guerres du Seigneur, ainsi que deux homélies.

Détails
Guillaume de Saint-Thierry (1075 ? - 1148)

Guillaume naît au plus tard en 1075 dans les environs de Liège. Après avoir reçu sa première instruction dans cette ville, il se rend à Reims après 1091 avec Simon, sans doute son frère. Ils entrent, à une date inconnue, au monastère bénédictin Saint-Nicaise de Reims. En 1121, Guillaume est élu abbé de Saint-Thierry, où il restera jusqu'en 1135. Il y joua un rôle important dans les tentatives de réforme au sein du monachisme bénédictin, et écrivit plusieurs traités (Contemplation, Nature et dignité de l'amour, Sacrement de l'Autel). L'année 1125 marque un tournant dans son existence : malade, il est invité par Bernard à venir se soigner à Clairvaux. Les entretiens que les deux abbés auront alors sur le Cantique des Cantiques seront décisifs pour le développement de leur œuvre mystique à tous deux. En 1135, Guillaume, désireux d'une vie plus contemplative, se retire dans l'abbaye cistercienne de Signy (Ardennes) juste fondée. Il y achèvera ou composera la plupart de ses écrits, en particulier son Commentaire sur l'Épître aux Romains. Les écrits théologiques d'Abélard et de Guillaume de Conches l'obligeront cependant à sortir de sa réserve : il rédigera contre eux des écrits polémiques, et d'autres textes soucieux d'exposer justement la foi trinitaire. En 1144-1145, de retour d'une longue retraite au Mont-Dieu, il dédiera aux chartreux de ce lieu son texte le plus célèbre, la Lettre d'Or, traité de spiritualité appelé à une grande diffusion dans le monde monastique. Lorsqu'il meurt, le 8 septembre 1148, il laisse inachevée la Vie de saint Bernard.

Détails
Hermas (50 ? - 160 ?)

Hermas se donne comme frère du pape Pie Ier.

Détails
Hermias le Philosophe (410 ? - 450 ?)

Apologète ayant sans doute vécu dans la seconde moitié du IIe siècle ou au début du IIIe (certains le situent même au IVe ou au Ve siècle), Hermias est l'auteur de la Satire sur les philosophes profanes.

Détails
Hésychius de Jérusalem (400 ? - 470 ?)

Hésychius, né vers le début du Ve siècle, est moine avant de devenir prêtre et d'exercer, à Jérusalem, la charge de didascale. Sa carrière oratoire commence probablement une bonne vingtaine d'années avant le concile d'Éphèse (431). Il a pu rencontrer, dans la Ville sainte, Jérôme, Cyrille d'Alexandrie, Mélanie la Jeune, Pierre l'Ibère.

Détails
Hilaire d'Arles (401 ? - 449 ?)

Né vers 401. Parent et successeur de saint Honorat († 430), le fondateur de « Lérins », connu par son influence spirituelle et la chaleur de sa personnalité, Hilaire séjourna avec lui à Lérins, où il eut en charge l’éducation du futur évêque de Genève, Salonius, le fils d’Eucher, lui-même futur évêque de Lyon. Lorsqu’Honorat devint évêque d’Arles en 426/427, il emmena Hilaire avec lui, mais ce dernier, épris de la vie monastique – Eucher lui adresse son Éloge du désert –, regagna bientôt Lérins ; il faudra qu’Honorat vienne l’en arracher pour que, cette fois, il consente à le suivre et à demeurer avec lui. Il lui succéda comme évêque d’Arles, déployant une grande activité de pasteur et s’acquérant une solide réputation de sainteté. Il fut l’ami de Germain d’Auxerre. En dehors de la Vie de saint Honorat, un long sermon panégyrique qu'il prononça probablement pour le premier anniversaire de la mort de son prédécesseur, son œuvre littéraire semble avoir été peu abondante. Il meurt vers 449.

Détails
Hilaire de Poitiers (310 ? - 368 ?)

Né autour de 315, issu d'une famille noble païenne de Gaule, Hilaire, après une bonne formation littéraire et philosophique, se convertit et devint évêque de Poitiers en 350. Prédicateur de grand talent, il fut le plus grand défenseur de l'orthodoxie en Occident contre l'arianisme de Saturnin d'Arles et de l'empereur Constance. Exilé en Phrygie à la suite du synode arien de Béziers qui le déposa, en 356, il continua en Orient son combat trinitaire, écrivant le De Trinitate, le De Synodis et les Livres à Constance. Très actif au concile de Séleucie (359), il fut renvoyé en Gaule en 360, où il reprit la lutte, notamment au concile de Paris en 361 et en Italie vers 364. Ses principales œuvres exégétiques datent de la fin de sa vie, en particulier le Commentaire sur les Psaumes.

Détails
Hippolyte de Rome (170 ? - 235)

L'auteur appelé Hippolyte de Rome est traditionnellement un prêtre romain, schismatique, mort en martyr avec le pape Pontien en 235 après avoir été exilé en Sardaigne. Mais l'Hippolyte des nombreux commentaires exégétiques (dont celui sur Daniel), du traité Sur le Christ et l'Antichrist, du Contre Noët et du Traité (perdu) sur la Pâque est plutôt un Oriental ayant vécu entre les IIe et IIIe s. Les oeuvres de tonalité plus philosophique, comme la Réfutation de toutes les hérésies (connue aussi selon son titre grec, Elenchos, ou sous le nom de Philosophoumena), seraient quant à elles l'œuvre d'un autre auteur au nom inconnu, romain comme le martyr, si du moins il ne s'agit pas du martyr lui-même. L'identification de l'auteur de la Tradition apostolique est encore plus délicate.

Détails
Honorat de Marseille (930 ? - 976)

Honorat était évêque de Marseille en 490, peut-être depuis les années 475-480, et l'était encore au temps du pape Gélase (492-496). Sans doute moine avant d'être ordonné évêque, il fut un proche d'Hilaire d'Arles et vécut dans son entourage immédiat, peut-être même était-il son secrétaire : il rédigea sa Vie dans les années 475-480. Lettré, doué d'une bonne culture profane, et théologien prudent, il est un témoin de la culture arlésienne.

Détails
Hugues de Balma (1200 ? - 1305 ?)

Prieur de la chartreuse de Meyriat en Bugey (Ain), qui a grandement contribué à l'expression d'une théologie cartusienne. A vécu et travaillé au XIIIe siècle. Auteur de la Théologie Mystique.

Détails
Hugues de Saint-Victor (1096 ? - 1141 ?)

Né vers 1096, Hugues de Saint-Victor est l'un des représentants les plus attachants de la Renaissance du XIIe siècle. Originaire de Saxe, formé à Hamersleben, il se fixe parmi les chanoines réguliers de Saint-Victor, près de Paris vers 1120 et y reste jusqu’à sa mort en 1141. Humaniste, exégète, théologien et mystique, il s'est efforcé, dans le Didascalicon, de faire une synthèse harmonieuse des savoirs, profanes et sacrés, qui soit à la fois universelle et centrée sur la sagesse chrétienne. Entre ses contemporains Abélard le dialecticien et saint Bernard le cistercien, Maître Hugues est parvenu à trouver un équilibre entre l'humain et le divin, qui harmonise le dynamisme de la raison et la solidité de la foi et marie les exigences de la quête intellectuelle avec la ferveur de l'amour. Son œuvre foisonnante, au ton confiant et serein, a inspiré en profondeur des auteurs aussi divers que Richard de Saint-Victor, Pierre Lombard, saint Bonaventure, Jean Gerson, ainsi que les maîtres de la devotio moderna.

Détails
Hydace (395 ? - 470 ?)

Hydace naît vers 395 près de Xinzo de Limia en Galice (Espagne), dans une famille d'un rang social assez élevé. Encore enfant, il fait un voyage en Orient, où il rencontre Jean de Jérusalem, Théophile et Jérôme. En 416, il devient clerc, peut-être même moine. En 427, il devient évêque de la ville d'Aquae Flaviae (actuellement Chaves) ; en tant que tel, il lutte contre les manichéens et les priscilliens. En 431, il est envoyé en ambassade auprès d'Aetius pour lui demander d'aider les Galiciens en difficulté permanente avec les Suèves. En 460, le suève Frumarius l'arrête dans son église et l'emmène en captivité pour trois mois. Il meurt vers 470.

Détails
Ignace d'Antioche (35 ? - 113 ?)

Second évêque d'Antioche et responsable de la plus ancienne communauté chrétienne après Jérusalem, il fut arrêté à Antioche (entre 110 et 130) pour être conduit à Rome où il aurait dû subir le martyre, mais on ne sait s'il est arrivé à Rome (simple présomption de Polycarpe et d'Eusèbe). Durant son périple il écrivit des lettres aux Romains, aux Ephésiens, aux Magnésiens, aux Tralliens, aux Smyrniotes, aux Philadelphiens, à Polycarpe, lequel transmet les lettres à son tour aux Philippiens.

Détails
Irénée de Lyon (130 ? - 202 ?)

Originaire d'Asie Mineure, disciple de saint Polycarpe, il vient en Occident à une date inconnue (avant 177) et devient le second évêque de l'Église de Lyon, après saint Pothin qui fut martyrisé en 177. Il reste évêque jusqu'à sa mort, aux environs de 200. Il avait séjourné à Rome et est intervenu, vers 190, auprès de Victor de Rome pour apaiser la querelle survenue à propos de la date où il fallait célébrer Pâques.

Détails
Isaac de l'Étoile (1100 ? - 1169 ?)

Né en Angleterre autour de 1100, Isaac passe une grande partie de sa jeunesse en France (fin des années 1120 – années 1130 ?) pour y faire des études approfondies, probablement à Paris et peut-être à Chartres, ainsi qu’à Poitiers. En 1147, il devient abbé de Notre-Dame de l’Étoile en Poitou, ancien monastère de moines noirs réformateurs incorporé à l’ordre de Cîteaux depuis 1145. À un moment donné pendant les années 1150, il passe un temps relativement bref sur l’île de Ré pour y participer à la fondation du monastère de Notre-Dame des Châteliers. Il fut ami de Thomas Becket et rencontra Bernard de Clairvaux. On sait aussi qu’il joua un rôle d’arbitre dans les affaires patrimoniales de sa région.

Détails
Isidore de Péluse (350 ? - 440 ?)

L'on ne sait pas beaucoup de choses sûres au sujet d'Isidore, sinon qu'il serait né à Péluse, une ville du delta du Nil, vers 355, et qu'il y aurait passé une grande partie de son existence. Contemporain de Cyrille d'Alexandrie, avec lequel il a été en relation, Isidore aurait une première fois quitté Péluse pour aller étudier la rhétorique à Alexandrie, avant de revenir exercer à Péluse la profession de sophiste. Puis, après quelques années d'enseignement, il aurait une seconde fois quitté sa patrie pour aller faire au « désert » (Nitrie ?) l'expérience du monachisme. De retour à Péluse, ordonné prêtre, il se serait vu confier par l'évêque un enseignement au sein de la communauté chrétienne et notamment l'explication de l'Écriture. À la suite de troubles survenus dans l'Église de Péluse, il se serait retiré dans un monastère voisin de la ville, où il serait resté jusqu'à sa mort (après 435). Cette retraite ne l'empêche pas de rester en relations épistolaires avec beaucoup de ceux qui l'ont connu à Péluse, et beaucoup, attirés par sa réputation d'ascète et sa science des Écritures, viennent le visiter, lui demander conseil, l'interroger sur les sujets les plus divers. De là cette abondante correspondance – 2000 lettres – composée entre 393 et 433, souvent de courts billets en réponse à une question précise ou des conseils de « directeur de conscience », mais aussi des lettres plus longues aux allures de petits « traités » sur des questions philosophiques ou exégétiques, des thèmes ascétiques et moraux, le renouveau spirituel et moral de l'Église, le respect des commandements et la vertu intérieure. Celui que Nicéphore Calliste présente comme disciple de Jean Chrysostome (de fait, il le loue et le cite volontiers) n'avait, inversement, pas les meilleurs rapports avec Cyrille d'Alexandrie.

Détails
Jean Cassien (360 ? - 433 ?)

Né vers 360, originaire de Scythie mineure (Dorbroudja) ou de Gaule méridionale (voire d’Arménie) – la question reste débattue –, Jean Cassien fut moine à Bethléem, puis en Égypte ; ordonné diacre par Jean Chrysostome à Constantinople, il devient son avocat à Rome auprès du pape. Prêtre, il s'installe à Marseille, y fonde l'abbaye Saint-Victor et un monastère de femmes. Il meurt vers 432.

Détails
Jean Chrysostome (350 ? - 407)

Jean Chrysostome, ou « Jean Bouche d'or », naît vers 350 à Antioche. Une fois baptisé, il fréquente Diodore, futur évêque de Tarse. Devenu proche de Mélèce, l'évêque d'Antioche, il est sans doute nommé lecteur en 371, puis, d'après la tradition, se retire dans les montagnes environnantes pendant quatre ans, avec un vieux moine syrien pour maître. Il passerait ensuite deux ans seul dans une grotte, avec la lecture et la mémorisation des Écritures pour principale occupation. Sa santé défaillante l'oblige, semble-t-il, à revenir à Antioche, où il est fait diacre par Mélèce en 381, puis prêtre par Flavien, successeur de Mélèce, en 386. Devenu évêque de Constantinople au début de 398, il s'attire l'hostilité de l'impératrice Eudoxie et de Théophile d'Alexandrie. Suite au Synode du Chêne en 403, il est envoyé en exil, est rappelé puis banni définitivement, d'abord à Cucuse, en Arménie, pendant 3 ans. Épuisé, il meurt le 14 septembre 407 sur la route de Comane, dans le Pont.

Détails
Jean d'Apamée (400 ? - 500 ?)

Auteur spirituel célèbre en son temps, il a exercé une grande influence sur la théologie syriaque. Sa vie est fort mal connue (confondu parfois avec Jean de Lycopolis) ; antérieur à Philoxène de Mabboug († 523), il semble avoir vécu dans la seconde moitié du IVe siècle ou la première du Ve, et avoir étudié à Alexandrie (intérêt pour les sciences biologiques et médicales). Sa christologie permet de situer son activité littéraire entre les années 430 et 450 et de voir en lui un « pré-chalcédonien sympathisant du courant pro-cyrillien qui se développait alors dans l’École d’Édesse (De Halleux) ».

Détails
Jean Damascène (650 ? - 754 ?)

Né vers 650 dans une famille chrétienne, il succède pendant quelques années à son père dans l’administration financière du calife, puis se retire après 700 dans le monastère de St Sabas, près de Jérusalem. Ordonné prêtre par Jean, patriarche de Jérusalem, il prend la défense des images. Il meurt à un âge avancé (vers 750), laissant une œuvre immense. Auteur notamment de la Source de la Gnose, des Sacra parallela et de poèmes liturgiques, il marque traditionnellement la fin de l'ère patristique.

Détails
Jean de Béryte (420 ? - 550 ?)

Jean est évêque de Béryte (Beyrouth); une partie de son épiscopat se situe entre 474 et 491. Selon le témoignage de Zacharie le Scholastique, il passe pour être chalcédonien. Il aide Rabulas de Samosate à fonder un monastère dans la montagne, réprime des pratiques de magie et de nécromancie.

Détails
Jean de Gaza (450 ? - 563 ?)

Né dans la deuxième moitié du Ve siècle, il fut higoumène du monastère de Mérosaba puis se retira auprès de Barsanuphe. Il était appelé Jean « le Prophète ». Il a laissé une importante correspondance, liée à celle de Barsanuphe. Il meurt quelques semaines après l'abbé Séridos, sans doute vers 543-544.

Détails
Jean Moschus (540 ? - 634 ?)

Né à Damas (ou en Isaurie) vers le milieu du VIe siècle (entre 540 et 550), Jean Moschus, surnommé le «Tempérant » (Eukratas) embrassa très tôt la vie monastique, probablement au monastère de Saint-Théodose, proche de Jérusalem, avant de se retirer à la laure de Pharan, dans le désert de Juda. Il y demeura une dizaine d’années avant d’entreprendre, en compagnie de Sophrone, futur patriarche de Jérusalem, auquel le liait une solide amitié depuis sa jeunesse, une série de grands voyages pour visiter de nombreux monastères et y recueillir les souvenirs des saints moines qui y vivaient. Quittant la Palestine pour l’Égypte, il parcourt les couvents de Thébaïde jusqu’à la Grande Oasis, avant de séjourner dix ans encore au Sinaï, puis de regagner Jérusalem et la Palestine. Il la quitte définitivement en 602, après l’assassinat de l’empereur Maurice par Phocas, gagne la Phénicie et les monastères de Syrie et de Cilicie, puis s’embarque pour Alexandrie où il séjourne encore une dizaine d’années, en combattant avec Sophrone l’hérésie monophysite. Devant la menace d’une invasion perse en Égypte, il décide de partir pour Rome et, en cours de route, visite les monastères de Chypre et de Samos. Arrivé à Rome, il rédige Le Pré spirituel, dédié à Sophrone, qui se chargera de l’éditer après sa mort, survenue à une date incertaine (619? 634?). Selon ses dernières volontés, son corps sera ramené en Palestine par les soins de Sophrone pour être enseveli dans le monastère de Saint-Théodore.

Détails
Jean Scot (Érigène) (800 ? - 900 ?)

D'origine irlandaise (ce que signifie son surnom d'"Érigène"), il arriva sur le continent vers 845-847 et vécut longtemps à la cour de Charles le Chauve, où il enseigna les arts libéraux. Féru de grec, il traduisit et annota les oeuvres du Pseudo-Denys, de Maxime le Confesseur et de Grégoire de Nysse. Il étudia aussi Origène et saint Augustin. Ayant une culture assez exceptionnelle pour son temps, il est surtout philosophe et théologien.

Détails
Jérôme (345 ? - 420 ?)

Né à Stridon (Dalmatie) vers 347, il étudia à Rome et s’y convertit. Il voyagea à Trèves, Aquilée, Antioche, Constantinople (où il fut l’auditeur de Grégoire de Nazianze), revint et séjourna à Rome, puis se fixa définitivement à Bethléem, où il mourut en 419 ou 420. Grâce à sa maîtrise de l'hébreu et du grec, il entreprend une profonde révision du texte latin des Écritures jusque-là en usage dans le monde chrétien, d'abord à partir du grec, puis en traduisant depuis l'hébreu les textes du canon hébraïque. Son travail sera à l'origine de la Vulgate. Bibliste, exégète, polémiste, célèbre épistolier, il a laissé de nombreux commentaires bibliques. Il tient en haute estime l'exégèse d'Origène, dont il a traduit en latin un grand nombre d’homélies (sur les prophètes Jérémie, Ézéchiel et Isaïe, sur le Cantique, sur Luc).

Détails
Jonas d'Orléans (760 ? - 843 ?)

Jonas est né sans doute vers 760 en Aquitaine, où il a été élevé, formé aux lettres et où il a reçu la tonsure. Dans les années 780, il séjournait déjà au palais de Charlemagne. Il entreprit un voyage dans les Asturies entre 783 et 794, sans doute envoyé par le souverain en mission d'information. Jonas faisait certainement déjà partie de la cour de Louis le Pieux quand celui-ci était roi d'Aquitaine. Quand Louis devint empereur, Jonas resta en Aquitaine comme conseiller ou précepteur de son fils Pépin, puis dut fuir en 817. Il devint évêque d'Orléans à la place de Théodulf en 818 et joua souvent le rôle de missus de l'empereur à propos de litiges en matière ecclésiastique. Il fut très actif dans les synodes de son époque, notamment au concile de Paris en 825 à propos de la querelle des images ; au concile de Paris en 829 sur les rapports entre les pouvoirs dirigeant la société ; au synode de Worms en 833, au concile de Thionville en 834 et enfin à celui d'Aix-la-Chapelle en 836. Il consacra les dernières années de son épiscopat à la restauration de son diocèse. Il meurt entre décembre 840 et septembre 843.

Détails
Julien de Vézelay (1085 ? - 1165 ?)

Julien, né vers 1080/1090, mort vers 1160/1165, nous est uniquement connu par le texte de ses Sermons (SC 192 et 193), adressés à ses frères, moines bénédictins de Vézelay, sous le gouvernement d'un grand abbé, Pons de Montboissier (1138-1161), qui demanda à Julien de les réunir en un corpus.

Détails
Lactance (240 ? - 325 ?)

Lactance (Lucius Caecilius Firmianus), de famille païenne, naquit en Afrique vers 250. Élève d'Arnobe, il devint, comme son maître, professeur de rhétorique latine. Il acquit une réputation sans doute assez considérable, puisque l'empereur Dioclétien le manda à Nicomédie pour qu'il y enseignât la rhétorique latine, entre 290 et 300. En 303, quand la persécution de Dioclétien a commencé, Lactance, sans doute récemment converti au christianisme, a dû perdre son poste officiel. S’il vécut alors dans la pauvreté, il ne semble pas qu’il ait eu à souffrir personnellement de la persécution : durant cette période, il demeura en Bithynie où il rédigea la plupart de ses œuvres.

Détails
Léon le Grand (390 ? - 461)

Personnalité éminente, à la fois « gardien de l’orthodoxie et sauveur de la civilisation occidentale ». Léon était originaire d’Étrurie (Toscane). Il devint diacre de l’Église de Rome aux alentours de l’an 430 et, avec le temps, il y acquit une position d’importance. Ce rôle en vue incita Galla Placidia, qui à ce moment exerçait la régence sur l’Empire d’Occident, à l’envoyer en Gaule pour résoudre une situation difficile. Mais, le même été, mourait le pape Sixte II, et ce fut justement Léon qui fut appelé à lui succéder, ce dont il reçut la nouvelle alors qu’il remplissait sa mission pacificatrice en Gaule. Rentré à Rome, le nouveau pape fut consacré le 29 septembre 440. Commençait un pontificat qui allait durer plus de vingt-et-un ans et qui est certainement l’un des plus importants dans l’histoire de l’Église. À sa mort, le 10 novembre 461, le pape fut enseveli près de la tombe de saint Pierre. Ses reliques ont été conservées jusqu’à nos jours dans l’un des autels de la basilique vaticane. Il fut proclamé Docteur de l’Église par Benoît XIV.

Détails
Léonce de Constantinople (500 ? - 600 ?)

Auteur inconnu par ailleurs. Pas dans la CPG

Détails
Manuel II Paléologue (1350 - 1425)

Fils de Jean V Paléologue et d’Hélène Cantacuzène, Manuel II naît en 1350 et reçoit une éducation soignée. Despote de Thessalonique en 1369, otage à Venise en 1370, rival de son frère aîné Andronic, temporairement vassal à la cour de Bajazet I (Bayezid), il devient en 1391 empereur de Byzance qu’il va défendre en faisant appel d’abord au roi de Hongrie, puis au pape et au roi de France. En 1399-1402, il se rend lui-même en Italie, en France et en Angleterre pour demander de l’aide contre les Turcs. Après la victoire de Tamerlan sur Bajazet à Ancyre en 1402, il rentre à Constantinople et assure par d’habiles manœuvres quelques années de tranquillité à l’empire agonisant. En 1422, frappé d'hémiplégie, il abdique en faveur de son fils Jean et meurt le 21 juillet 1425.

Détails
Marc le Moine (350 ? - 430 ?)

Auteur de six opuscules ascétiques et de deux opuscules christologiques, Marc n'est pas connu autrement qu'à travers son œuvre. On peut déduire de la lecture de ses œuvres qu'il était moine dans une cité épiscopale de second rang en Asie Mineure au cours du premier tiers du Ve siècle.

Détails
Marius Victorinus (275 ? - 363 ?)

Originaire d’Afrique, où il naît peut-être vers 280, Marius Victorinus vécut à Rome à partir de 350, date à laquelle l’empereur Constance, favorable aux ariens, devient aussi le maître de l’Occident. Rhéteur et philosophe très renommé (il eut sa statue sur le forum), il se convertit à un âge déjà avancé (voir Augustin, Conf. VIII, 2, 3-5) et demande le baptême quelque temps avant saint Augustin. Il abandonne sa chaire de rhéteur en 362, quand l’empereur Julien interdit d’enseignement les professeurs chrétiens. On ne sait plus rien de lui après cette date.

Détails
Maxime le Confesseur (580 ? - 662)

Né vers 580. Selon une Vie syriaque ancienne (fin VIIe siècle), récemment découverte, Maxime ne serait pas né à Constantinople d’une famille aristocratique alliée à celle de l’empereur Héraclius, dont il serait devenu le premier secrétaire avant de se faire moine, comme on l’admettait traditionnellement sur la foi de Vies plus tardives, mais d’origine palestinienne, et beaucoup plus modeste. Né d’un Samaritain et d’une esclave perse chrétienne, il aurait été confié très jeune à l’abbé d’un monastère palestinien, qu’il devait quitter après la prise de Jérusalem par les Perses (614), pour trouver refuge dans un monastère de Constantinople. C’est là que, par l’intermédiaire de son disciple Anastase, il serait entré en relation avec la cour impériale. Les attaques des Perses et des Avars contre Constantinople, en 626, le contraignent à abandonner son monastère et à trouver refuge en Afrique, près de Carthage, où il fait la connaissance de Sophrone, futur patriarche de Jérusalem, adversaire résolu du monoénergisme et du monothélisme, comme il le sera lui-même dans les débats qui l’opposeront au patriarche Serge de Constantinople et à son successeur Pyrrhus, et bientôt au pouvoir impérial. Aux côtés du pape Martin Ier, il participe en 649 au concile de Latran pour défendre les deux « énergies » et les deux volontés – humaine et divine – du Christ contre l’édit de l’empereur Constant II, favorable au monothélisme. Son opposition vigoureuse à l'hérésie provoqua son arrestation et celle du pape Martin. Amené prisonnier à Constantinople, il y est jugé et condamné à l'exil. Finalement, torturé et mutilé, il mourut en Colchide (Asie Mineure), le 13 août 662.

Détails
Méliton de Sardes (100 ? - 200 ?)

Méliton fut évêque de Sardes (en Asie mineure) au IIe s. Son oeuvre littéraire n'a longtemps été connue que par des fragments, auxquels s'ajoutent maintenant des textes conservés sur papyrus et des traductions abrégées en latin, syriaque et copte.

Détails
Méthode d'Olympe (200 ? - 312)

Sans doute évêque d'Olympe (en Lycie) et martyr mort en Eubée en 311, Méthode est l'auteur d'un dialogue imité de l'oeuvre célèbre de Platon, le Banquet (SC 95). Plusieurs oeuvres sont conservées en traduction slave : l'Aglaophon (ou Sur la résurrection), Sur le libre-arbitre et De la vie et de l'action raisonnable.

Détails
Nersès Šnorhali (1102 - 1173)

Il a vécu la période tragique où son pays fut envahi et ravagé par les Turcs Seldjoucides. Issu d'une illustre famille, se rattachant selon la tradition à S. Grégoire l’Illuminateur (IIIe-IVe s.), il succède en 1166 comme patriarche de l’Arménie Cilicienne à son frère Grigoris III, qui lui avait conféré le sacerdoce et en avait fait son secrétaire pour les affaires du Patriarcat. Il déploya d’importants efforts pour rétablir l’unité entre l’Église d’Arménie et celle de Constantinople, que sa mort seule semble avoir empêché d’aboutir. Musicien et poète, auteur d'hymnes liturgiques, de commentaires scripturaires, de lettres et surtout de nombreux poèmes.

Détails
Nicétas Stéthatos (1005 ? - 1090 ?)

Né vers l'an mil et mort vers 1090, Nicétas était moine et, à la fin de sa vie, higoumène du monastère de Stoudios, près de Constantinople. Il est connu par sa biographie de Syméon le Nouveau Théologien (949-1022) et par sa participation à la controverse gréco-latine, en 1054, au moment de la présence à Constantinople du fameux cardinal Humbert. Il semble bien que non seulement Nicétas fut assez modéré dans cette controverse, mais qu'il ne mérite pas la réputation, qu'on lui a faite, d'ennemi farouche des Latins.

Détails
Nicolas Cabasilas (1320 ? - 1391 ?)

Né à Thessalonique vers 1320 et mort après 1391, Nicolas est le neveu de Nil Cabasilas, archevêque de la ville. Fréquentant les cercles hésychastes, il commence à Thessalonique ses études, qu'il poursuit à Constantinople. Il participe à la vie politique sous Jean V Paléologue et Jean VI Cantacuzène, jusqu'en 1354. Son élévation au siège de Thessalonique est une légende ; il est resté laïc. Ses œuvres principales sont deux traités de théologie spirituelle, La Vie dans le Christ et l'Explication de la divine liturgie. Nicolas est aussi l'auteur de nombreuses homélies, d'une Prière à Jésus-Christ, et de quelques panégyriques profanes de souverains. Dix-huit de ses lettres sont encore conservées.

Détails
Nil d'Ancyre (350 ? - 451 ?)

Écrivain ascétique, qui a vécu dans la région de l'actuelle Ankara au tournant du IVe et du Ve s., peut-être proche de Jean Chrysostome, Nil est probablement mort vers 430, avant le concile d'Éphèse dont on ne trouve aucun écho dans son œuvre. Il fait peu de cas des querelles christologiques.

Détails
Optat de Milève (300 ? - 400 ?)

Optat, évêque de Milève (aujourd'hui Mila, en Algérie), mort avant 397, a écrit six livres contre le donatisme (364- ou 366-367), en réponse à un ouvrage de Parménien, l'évêque donatiste de Carthage.

Détails
Origène (185 ? - 251 ?)

Origène naît vers 185, sans doute à Alexandrie. Responsable de la catéchèse à Alexandrie, il se trouve en conflit avec l'évêque et se retire à Césarée de Palestine, en 230. Il y passe à peu près le restant de sa vie, entièrement consacré à l'étude de la Bible. Il fait plusieurs voyages, appelé comme expert dans diverses controverses. Considéré en son temps comme un grand théologien, il est consulté de tous côtés et fait toujours preuve, dans son enseignement et ses homélies, d'un grand souci d'orthodoxie et de fidélité à l'Église. Il meurt à Tyr, des suites de la persécution de Dèce, peu après 250.

Détails
Pacien de Barcelone (290 ? - 393 ?)

Les seuls renseignements antiques à notre disposition sur Pacien (290/320 - 379/393) figurent dans le De viris inlustribus de Jérôme. Évêque de Barcelone, Pacien avait une culture classique, était sans doute issu d'une famille aisée ; il était marié et avait un fils, Dexter.

Détails
Palladios (363 ? - 431 ?)

Né en Galatie vers 364 et devenu moine vers 386, l'auteur de l'Histoire lausiaque fait une expérience de quelques années de vie monastique en Palestine, dans la mouvance de Mélanie l'Ancienne, avant d'aller en Égypte, à Nitrie puis dans les Kellia où il rencontre Évagre le Pontique. Vers 400, il devient évêque d'Hélènopolis (en Bithynie). Prenant la défense de Jean Chrysostome exilé auprès du pape Innocent I, il est à son tour exilé en 406 et compose le Dialogue sur la vie de saint Jean Chrysostome en 408. D'Égypte, il rentre finalement en Galatie, où il devient peut-être évêque d'Aspuna.

Détails
Pamphile de Césarée (250 ? - 309)

Originaire de Beyrouth, Pamphile de Césarée étudia au Didascalée d’Alexandrie avant de gagner Césarée pour diriger l’école fondée par Origène et développer la bibliothèque attenante. Ordonné prêtre, il fut arrêté lors de la persécution de Maximin Daia et mourut martyr après avoir passé deux ans en prison. C’est en prison qu’il rédigea avec le concours d’Eusèbe une Apologie pour Origène (SC 464 et 465) en six livres, dont seul subsiste le livre I traduit par Rufin (voir Rufin d’Aquilée).

Détails
Patrick (385 ? - 461 ?)

Né en Bretagne insulaire ; son père, qui appartenait à la société romaine chrétienne, était décurion. Patrick avait seize ans quand il fut enlevé par des pirates irlandais qui l'emmenèrent dans leur île ; il y fut employé comme berger pendant six ans. Il réussit à s'enfuir, débarqua en Gaule et se rendit à Auxerre où il étudia sous la direction de saint Germain. Ordonné diacre, il insista pour retourner en Irlande ; il fut alors sacré évêque et débarqua vers 432 dans le nord de l'île, où il exerça son apostolat et où il y avait déjà des chrétiens. Patrick y organisa l'Église en calquant les diocèses sur la division en tribus et en créant des monastères qui jouèrent le rôle de centres d'évangélisation. Il mourut probablement en 461. Son histoire reste néanmoins très complexe, composée d'éléments contradictoires et mêlée de légendes fort difficiles à élucider, mais l'importance de son action dans l'organisation de l'Irlande chrétienne ne peut faire aucun doute.

Détails
Paulin de Pella (376 ? - 459 ?)

Né à Pella vers 376 en Macédoine, d’un père qui occupe d’importantes fonctions dans l’administration impériale, il passera l’essentiel de son existence à Bordeaux, patrie de ses aïeux (Bazas), où ce petit-fils d'Ausone arrive à l’âge de trois ans, après un bref passage par Carthage et Rome, étapes de la carrière paternelle. Il termina à Marseille, après 459, une vie traversée d'épreuves diverses, que nous font connaître son Poème d'Action de grâces (Eucharisticos) et sa Prière.

Détails
Philon d'Alexandrie (-20 ? - 50 ?)

Né vers 20 avant J.-C., juif philosophe et helléniste, moraliste et exégète, Philon s'est aussi impliqué dans la vie de sa cité. Il entretient des relations directes avec la cour impériale : pendant l'hiver 39/40, il conduit une ambassade à Rome pour obtenir de Caligula la citoyenneté des juifs d'Alexandrie.

Détails
Pierre Damien (1007 - 1072)

Ermite camaldule (en 1035, à Fonte Avellana, en Ombrie), puis cardinal évêque d'Ostie, savant juriste, excellent orateur et brillant théologien, joue souvent un rôle de premier plan auprès des papes, des princes, des monastères et des foules.

Détails
Pierre de Celle (1115 ? - 1182)

Né au début du XIIe siècle, Pierre de Celle appartient à une noble famille de Champagne, celle d’Aulnoy-les-Minimes (près de Provins). Dans sa jeunesse, il se rend à Paris pour étudier et y fait connaissance de Jean de Salisbury, qui devint son ami. Entre 1140 et 1145, Pierre devient abbé du monastère bénédictin de Saint-Pierre à Montier-la-Celle (près de Troyes). Ses lettres de cette époque nous renseignent sur ses activités dans l’abbaye. Il se lie d’amitié alors avec Bernard de Clairvaux. Proche de Henri de Beauvais, archevêque de Reims, il devient, en 1162, abbé du grand monastère Saint-Remi de Reims. Il mena à bien l’embellissement et l’accroissement architectural de la basilique de Saint-Remi. À la mort de Jean de Salisbury (octobre 1180), titulaire du siège épiscopal de Chartres, Pierre de Celle, déjà âgé et malade, fut choisi pour le remplacer et nommé par le nouveau pape Lucius III. Après quelques mois d'épiscopat seulement, il meurt le 19 février 1183. Il est enterré dans l’abbaye saint-Josaphat, aux côtés de son ami Jean de Salisbury.

Détails
Macaire (Pseudo-) (300 - 400 ?)

Il semble bien devoir être identifié avec le moine Syméon de Mésopotamie qui vécut à la fin du IVe et au début du Ve siècle en Mésopotamie et au sud de l’Asie Mineure. Certains aspects de son oeuvre ont conduit à voir en lui un représentant des « messaliens » (ou « euchites »), des ascètes dont toute la pratique ascétique se résumait dans la prière, à l’exclusion du jeûne et du travail des mains, et qui attendaient de la seule prière la réception du Saint-Esprit et la perfection, en niant toute efficacité aux sacrements. Cela explique la condamnation d’une partie de ses écrits au concile d’Éphèse de 431 (et leur transmission fort troublée), bien que son messalianisme paraisse avoir été modéré.
Il a laissé de nombreuses Homélies, remarquables par la doctrine spirituelle, qui ont exercé une forte influence dans les Églises orientales (notamment sur Syméon le Nouveau Théologien), directement ou indirectement par l’intermédiaire de Diadoque de Photicé, et sur certains spirituels russes.

Détails
Philon d'Alexandrie (Pseudo-) (1 - 1200 ?)

Sous le nom de Philon sont transmises plusieurs œuvres juives inauthentiques, datant du Ier siècle de notre ère, notamment les Antiquités bibliques (d'Adam à la mort de Saül) et deux Prédications synagogales (Sur Jonas et Sur Samson).

Détails
Ptolémée le Gnostique (100 ? - 165 ?)

Ptolémée est un maître en activité à Rome au IIe siècle (jusqu'en 180?). Il serait mort martyr, si du moins on l'identifie avec un Ptolémée mentionné par Justin. Il est l’auteur d’une Lettre à Flora conservée par l’hérésiologue Épiphane de Salamine (Panarion 33, 3-7). Gnostique, il est tenu pour un représentant de la branche occidentale de l'école valentinienne et celui dont Irénée expose la doctrine (Adversus haereses I, 1-9).

Détails
Quodvultdeus (428 - 453 ?)

Né vers la fin du IVe siècle, Quodvultdeus est diacre à Carthage en 421 quand il sollicite Augustin sur les hérésies; ce dernier lui adresse le De haeresibus. Quodvultdeus devient évêque de Carthage, peut-être en 437. Lors de l'invasion vandale en 439, il part à Naples, où il meurt avant 454. Auteur de sermons, dont l'authenticité est discutée, on lui doit le Livre des promesses et des prédications de Dieu (SC 101 et 102) qui est assez représentatif de l'exégèse occidentale de cette époque : une sorte de vision chrétienne de toute l'histoire de l'humanité et du monde lue dans la Bible, où l'Ancien Testament annonce et préfigure le Nouveau. On lui attribue également une série de Sermons contre les païens, les Juifs et les hérétiques, sur le Symbole, sur la charité, sur les malheurs des temps et les invasions barbares, et deux lettres adressées à S. Augustin.

Détails
Richard de Saint-Victor (1110 ? - 1173)

Né vers 1110, originaire d'Écosse, Richard arrive à Paris probablement avant 1141 et entre à l'abbaye des chanoines réguliers augustins de Saint-Victor, dont il devient prieur de 1162 à sa mort en 1173. Dans le conflit qui opposa Thomas Becket au roi Henri II, il prit parti pour l'archevêque de Cantorbéry. Il est l'auteur de commentaires scripturaires, de traités théologiques, d'écrits et d'opuscules spirituels, de sermons et de lettres, dont la chronologie est difficile à établir.

Détails
Richard Rolle (1300 ? - 1349)

Richard Rolle a fait des études à Oxford.
À l'âge de dix-neuf ans, il abandonne la maison paternelle et revêt la bure d'ermite.
Pendant plusieurs années, il habite dans le comté de Richmond (Yorkshire) comme ermite et prédicateur ; il y fut en relation spirituelle avec une recluse d'Anderby, Marguerite Kirkby, à laquelle il adresse sa « Form of Perfect Living » et son commentaire anglais du psautier.
Il passa ses dernières années près du monastère des Cisterciennes de Hampole, non loin de Doncaster. C'est là qu'il meurt, victime de la peste noire.
Pour lui, le sommet de la vie mystique consiste dans la mise à l'unisson de l'âme et de la mélodie des sphères célestes.

Détails
Romanos le Mélode (493 ? - 560 ?)

Romanos, le célèbre hymnographe, naît vers la fin du Ve siècle (493?) à Émèse, d'une famille d'origine judaïque. Il était diacre à Beyrouth quand il vient se fixer à Constantinople, sous le règne d'Anastase Ier (491-518) ; c'est là, dans l'église de la Théotokos, que la Vierge Marie lui serait apparue en songe et lui aurait fait don du talent poétique qui consacra sa réputation d'auteur de kontakia (sortes d'homélies en vers). Il semble qu'il soit mort entre 555 et 565. C’est le plus grand poète de la première période byzantine.

Détails
Rufin d'Aquilée (345 ? - 410)

Turranius Rufin naît à Concordia, non loin d'Aquilée, vers 345. Il perfectionne ses études à Rome, où il reste dix ans, et devient un familier de Jérôme. Après quelques années dans un monastère à Aquilée, il se rend en Égypte. Il y rencontre Mélanie l'Ancienne, avec laquelle il part pour la Palestine. Il revient en Égypte pour fréquenter l'école de Didyme et retourne enfin en Palestine vers 380 pour fonder un monastère. En 397, il s'installe à Rome et, en 401, à Aquilée ; là, il se consacre à la traduction des ouvrages d'Origène pour défendre celui-ci contre des accusations d'hérésie. Fuyant les Goths, il arrive vers 410 en Sicile, où il meurt.

Détails
Rupert de Deutz (1075 ? - 1130 ?)

Bénédictin, moine au monastère Saint-Laurent, près de Liège, termina sa vie comme abbé du monastère de Deutz, aux environs de Cologne ; on nous le représente "plein d'imagination et de vitalité, affectueux et bavard, distrait"... Il commente le déroulement de l'histoire du salut à travers l'analyse des livres historiques de la Bible. On peut rapprocher sa théologie symbolique du développement de l'art roman.

Détails
Salvien de Marseille (400 ? - 480 ?)

Originaire de Trèves (ou Cologne), né de famille aisée, voire aristocratique, au début du Ve siècle, Salvien y reçut sans aucun doute une bonne éducation (rhétorique, droit). On ne sait s’il était chrétien de naissance ; après son mariage avec Palladia, fille de parents païens, et la conversion de cette dernière, tous deux décidèrent, d’un commun accord, de vivre dans la chasteté. Après un séjour comme moine à Lérins, vers 420, où il partagea avec Hilaire d’Arles et Vincent de Lérins le soin d’instruire les fils d’Eucher, notamment Salonius, il devint prêtre de l’Église de Marseille, vers 439. On ignore tout de son activité pastorale. Il meurt après 470.

Détails
Socrate de Constantinople (380 ? - 450 ?)

Socrate de Constantinople est, avec Eusèbe de Césarée, Sozomène et Évagre le Scolastique, l’un des grands historiens de l’Antiquité chrétienne. On sait peu de choses de lui, sinon qu’il est né à Constantinople vers 380-390, qu’il y a grandi et y demeura jusqu’à sa mort, à situer entre 439, dernière année dont il fasse l’histoire, et 450, date de la mort de Théodose II, dont il parle toujours comme d’un vivant. Sa connaissance de la théologie et son intérêt pour les questions liturgiques invitent à faire de lui un clerc. Malgré le qualificatif d’« avocat » (scholastique) donné à Socrate par quelques manuscrits, rien ne prouve qu’il ait été juriste ou qu’il ait une connaissance particulière en ce domaine, à la différence de Sozomène.

Détails
Sozomène (370 ? - 470 ?)

Sozomène (vers 380 – vers 450), rhéteur et historien chrétien de langue grecque, né en Palestine, a composé une Histoire ecclésiastique allant de 323 à 425, qui continue celle d'Eusèbe de Césarée et dépend d'autres chronistes byzantins, notamment Socrate.

Détails
Sulpice Sévère (363 ? - 420)

Ami de Paulin de Nole (355-431), issu comme lui de l'aristocratie aquitaine, Sulpice Sévère est né vers 363, et disparaît vers 420. Il est vraisemblable qu'il a fait des études de droit à Bordeaux et est devenu avocat. Après le décès de sa femme (399), il mène la vie monastique à Primuliacum (sans doute entre Toulouse et Narbonne) jusqu'à sa mort. Attiré par la renommée de saint Martin, il avait fait le pèlerinage de Tours. Il est surtout connu pour sa Vie de saint Martin, qu'il rédige avant même la mort de l'évêque de Tours (novembre 397). Elle a remporté un grand succès auprès de ses contemporains. Dans ses deux livres de Dialogues sur les vertus de saint Martin, il entreprend de défendre, vers 404, la mémoire de Martin contre ses détracteurs. Il est aussi l'auteur de Chroniques (après 400), histoire sainte du monde depuis sa création qui s'achève avec l'histoire de l'hérésie priscillienne et que les Réformateurs du XVIe siècle, séduits par les idées ascétiques de l'auteur, ont permis de redécouvrir. Voir l'introduction de Jacques Fontaine, Sulpice Sévère, Vie de saint Martin, tome I, SC 133, Paris 2004, p. 16-58.

Détails
Syméon le Nouveau Théologien (949 - 1022)

La vie de Syméon le Nouveau Théologien nous est bien connue grâce à Nicétas Stéthatos, qui fut tout à la fois son disciple, son biographe et l’éditeur de ses œuvres.

Détails
Syméon le Studite (920 ? - 987 ?)

On ne sait presque rien de Syméon le Studite (920 ? - 987 ?), sinon qu'il fut, au monastère du Stoudios (Constantinople), le maître spirituel de Syméon le Nouveau Théologien (949-1022), dont il était l’aîné d'environ une trentaine d'années. Entre le disciple et le maître, la communauté de pensée était si grande que trente-deux chapitres du Discours ascétique (sur quarante et un), furent longtemps attribués au Nouveau Théologien. Il ne semble pas avoir été un rigoriste dans le domaine ascétique, mais avoir privilégié les voies de l'humilité, de la simplicité et de la prière pour atteindre l'expérience mystique et obtenir les visions de la lumière divine dont il aurait bénéficié. Sa réputation de mysticisme lui valut le surnom de « Pieux ».

Détails
Tertullien (155 ? - 235 ?)

Né païen à Carthage vers 160, il étudie à Rome le droit et la rhétorique et se convertit, probablement dans la dernière décennie du IIe siècle, avant de revenir dans sa patrie. Son œuvre marque la naissance de la littérature chrétienne de langue latine. Caractère intransigeant, esprit exalté, il se sépare de l’Église vers 206-207 pour adhérer au montanisme et ensuite créer la secte des tertullianistes. Apologiste, presque toujours polémiste, moraliste, érudit, orateur, lisant couramment le grec, il possède parfaitement sa langue latine et enrichit considérablement le vocabulaire chrétien. 31 ouvrages de lui nous sont parvenus : des traités liés à la persécution de l’Église africaine naissante : des œuvres apologétiques, des écrits polémiques et doctrinaux, en particulier le Contre Marcion, vigoureuse réfutation du marcionisme en cinq livres ; le Contre Praxéas, premier exposé de la doctrine trinitaire ; et de nombreux traités moraux et ascétiques ou relatifs à la vie chrétienne (sur le baptême, la pénitence, le mariage et la virginité). Il meurt entre vers 220-235.

Détails
Théodoret de Cyr (393 ? - 460 ?)

Théodoret est né à Antioche vers 393. À 23 ans, il se fait moine dans un monastère de Nikertai, près d’Apamée. Nommé évêque de Cyr (auj. près de la Turquie) en 423, il se soucie des hérétiques de son diocèse, puis devient, à la demande de Jean d’Antioche, l’un des principaux adversaires de Cyrille d’Alexandrie dès l’ouverture de la crise nestorienne. Présent au concile d’Éphèse qui condamne et dépose Nestorius, il est l’un des artisans de l’Acte d’union (433) qui rétablit la communion entre Antioche et Alexandrie. Après la mort de Cyrille (444), il reprend le combat pour dénoncer le monophysisme d’Eutychès. Cela lui vaut d’être d’abord consigné dans son diocèse (438), puis déposé par le concile d’Éphèse de 449 et contraint à l’exil. Il reste alors retiré dans son monastère de Nikertai, au moins jusqu’à sa réhabilitation par le concile de Chalcédoine (451). On situe sa mort autour des années 460. Il laisse une œuvre considérable, aussi bien historique qu'exégétique et théologique.

Détails
Théophile d'Antioche (100 ? - 185 ?)

Syrien d’origine, il est de langue et de culture grecques. Païen converti au christianisme, il devint évêque en 169, selon Eusèbe, qui le donne pour le sixième évêque d’Antioche. Il est l'auteur de Trois livres à Autolycus (SC 20). Ses autres oeuvres (dont un Contre Hermogène et un Contre Marcion) ont disparu.

Détails
Victorin de Poetovio (230 ? - 304 ?)

Né vers 230, Victorin, évêque de Poetovio (dans l'actuelle Slovénie) est mort martyr en 304 durant la persécution de Dioclétien. Sa vie est surtout connue grâce à Jérôme, qui adapta son Commentaire sur l’Apocalypse de Jean, le premier que nous connaissions (SC 423). Jérôme avait en estime cet exégète latin, bon connaisseur des auteurs grecs (en particulier Hippolyte et Origène), même s’il ne partageait pas ses idées millénaristes ; aussi fut-il amené à modifier les derniers chapitres de son commentaire de l’Apocalypse. Victorin est aussi l'auteur d'un court traité sur La Construction du monde, une méditation typologique sur le récit de la création, et un fragment chronologique concernant la vie de Jésus.

Détails
Marcellin (300 ? - 400 ?)

Prêtre luciférien, du courant de Lucifer de Cagliari, Marcellin nous est connu à travers sa signature, avec Faustin, du Libellus Precum, où il y apparaît aussi comme victime de persécution. Ce Libellus est une imploration adressée aux empereurs Valentinien II, Théodose I et Arcadius en 383/384 afin de réévaluer le statut des lucifériens et de ne pas les traiter comme hérétiques. Il serait probablement de Rome car il connaît assez bien les lucifériens de Macarius. Il serait même, avec Faustin, un disciple de ce dernier.

Détails
Lucifer de Cagliari (300 ? - 371 ?)

Évêque de Cagliari, en Sardaigne, exilé en Syrie, puis en Palestine, par l’empereur philoarien Constance pour avoir refusé de signer la condamnation d’Athanase au concile de Milan de 355. Profitant des mesures d’amnistie prises par l’empereur Julien en 362, au lieu de participer au concile convoqué par Athanase à Alexandrie et de regagner ensuite son siège, il s’arrête à Antioche où il prend le parti de Paulin contre Mélèce. En consacrant Paulin évêque, il contribua à aggraver le schisme d’Antioche. Son refus de tout compromis avec l’arianisme l’amena à condamner le De synodis d’Hilaire de Poitiers et à prendre ses distances avec Eusèbe de Verceil.
On désigna par la suite sous le nom de « lucifériens », à Rome, des nicéens intransigeants qui refusèrent de rentrer en communion avec le pape Damase, sans que l’on puisse affirmer que Lucifer soit lui-même à l’origine de ce schisme.

Détails
Georges le Prêtre (600 ? - 699 ?)

Moine et prêtre, hérésiologue et computiste. S'inspire de St Epiphane pour rédiger un traité Sur les hérésies, (en 15 chapitres), depuis les manichéens et les gnostiques valentiniens jusqu'aux agnoètes. Le chapitre le plus intéressant porte sur l'origénisme. L'opuscule sur le calcul de la date de Pâques écrit en 639-640 et dédié à Jean, son frère spirituel, moine et diacre, est le premier témoignage de l'ère byzantine.

Détails
Aèce d'Antioche (290 ? - 370 ?)

Syrien formé à la dialectique aristotélicienne à Alexandrie, Aèce est le maître de l'anoméisme, forme radicale de l'arianisme refusant au Fils toute ressemblance avec le Père. Ses ennemis, faisant un jeu de mots avec son nom, l'appelaient « athée » (atheos au lieu de Aetios). Ordonné diacre à Antioche vers 355, celui qui avait Eunome pour disciple fut condamné en 360 lors du Concile de Constantinople. Rappelé par Julien en 362, il est consacré évêque de la communauté anoméenne d'Antioche, rivale de celles, ariennes modérées, d'Eudoxe et d'Euzoïus. Il meurt vers 365. Son Syntagmation nous a été conservé par Épiphane (Haer. 76, 11), qui précise qu'il aurait écrit 300 dissertations théologiques.

Détails
Némésius d'Emèse (350 ? - 450 ?)

Evêque d'Emèse en Syrie à la fin du IVe siècle, il rédige vers l'an 400 le De natura hominis.

Détails
Épiphane de Salamine (315 ? - 403)

Né entre 310 et 320 en Palestine (près d’Éleuthéropolis) dans une famille chrétienne, Épiphane se rend vers 16-17 ans en Égypte où il découvre les sectes gnostiques, mais aussi le monachisme. A son retour vers ses 30 ans, il fonde un monastère à Besanduc, près d’Éleuthéropolis, et devient prêtre ; sa réputation d’ascète, d’érudit et de théologien explique sans doute son élection comme évêque de Salamine en Chypre (actuellement au nord de Famagouste), en 366 ou 367. Il fut un adversaire implacable d’Origène et de ses disciples, entraînant Jérôme dans son camp et sévissant notamment contre Jean II de Jérusalem, puis Jean Chrysostome à Constantinople. Il mourut en 403.

Détails
Sévérien de Gabala (370 ? - 431 ?)

On ne connaît de sa vie que les années passées à Constantinople, où il arrive en 400. Il y fit une carrière de brillant prédicateur.Vicaire de Chrysostome en 401, lorsque ce dernier part à Ephèse, sa nature intrigeante et les incidents qui en découlèrent conduisirent à une brouille puis une réconciliation. Mais en 403, lors du synode du Chêne, Sévérien siège parmi les accusateurs de l'archevêque. Ironie du sort ? Ses oeuvres - une cinquantaine d'homélies - furent mises au VIe siècle sous le nom de Chrysostome, rendant difficile le repérage de son patrimoine littéraire.

Détails
Hadrien (400 ? - 500 ?)

Exégète grec du Ve siècle. Moine ou prêtre ? Une Introduction aux Ecritures divines est transmise sous son nom (PG 98, 1273-1612), selon la méthode des exégètes de l'Ecole d'Antioche.

Détails
Euthèrios de Tyane (370 ? - 450 ?)

Né avant 400, évêque métropolite de Tyane en Cappadoce Seconde, Euthèrios, au concile d'Éphèse (431) prend le parti de Nestorius et de Jean d'Antioche, et s'oppose vigoureusement à Cyrille d'Alexandrie. Refusant l'Acte d'union en 433, il est exilé à Scythopolis, d'où il s'évade pour aller à Tyr auprès d'Irénée, ancien fonctionnaire impérial devenu évêque et resté fidèle à la cause antiochienne. Son Antilogia (Protestation, SC 557), composée vers 432, s'en prend aux propositions de Cyrille, ainsi que les 5 lettres conservées sous son nom dans une version latine des actes conciliaires. On ne connaît pas la date de la mort d'Euthèrios, après 441. Ses écrits, très représentatifs du nestorianisme le plus virulent, sont importants pour l’histoire de la controverse nestorienne.

Détails
Sophrone de Jérusalem (550 ? - 638)

Né vers 550 à Damas, il est peut-être maître de rhétorique (d'où une identification possible avec Sophrone le Sophiste) avant de devenir moine au monastère de St Théodose, près de Jérusalem. A partir de 633, il combat les monothélites et Serge de Constantinople ; il voyage en Egypte, Syrie, Italie et achève sa carrière comme évêque de Jérusalem, en 634. Il est l'auteur d'une lettre synodale défendant la doctrine des deux énergies dans le Christ. Son oeuvre comporte des écrits hagiographiques, onze homélies et vingt-trois odes anachréontiques.

Détails
Justin martyr (100 ? - 165 ?)

Né vers 100 à Naplouse, païen, Justin s'intéresse à la philosophie. Sa recherche de la vérité le conduit successivement vers les écoles stoïciennne, aristotélicienne, pythagoricienne, platonicienne et finalement au christianisme : il se convertit entre 132-135, sans doute en Asie Mineure. Il va à Rome où il enseigne le christianisme comme philosophie. Il y subit le martyre, probablement en 165. De ses nombreux écrits restent l'Apologie pour les chrétiens et le Dialogue avec Tryphon. Le traité Sur la résurrection qui lui est attribué est d'authenticité discutée.

Détails
Polycarpe de Smyrne (69 ? - 156 ?)

La vie du premier évêque de Smyrne, ami de l'apôtre Jean, est connue principalement grâce aux écrits de son disciple Irénée, futur évêque de Lyon. Ignace d’'Antioche lui dédie une épître. Il mourut martyr vers 156.

Détails
Philoxène de Mabboug (440 ? - 523)

Né en Perse vers le milieu du Ve siècle, il étudie à Édesse (avant 457) où, sans être moine, il s’initie à l’ascèse monastique. C’est dans les monastères de la Mésopotamie septentrionale, des environs d’Antioche jusqu’aux bords du Tigre, qu’il prononça ses Homélies, composées probablement durant son épiscopat. Adversaire résolu du nestorianisme, Philoxène soutint les thèses monophysites avec une vigueur telle qu’il entra en conflit avec le patriarche d’Antioche Calendion, dont il obtint de l’empereur la déposition et le remplacement par un monophysite, Pierre le Foulon. Cela lui valut d’être nommé par lui évêque de Mabboug (Hiérapolis). Durant les trente-quatre années de son épiscopat (485-519), il fit encore déposer le patriarche Flavien et exiler plusieurs évêques fidèles à la foi de Chalcédoine, avant d’être exilé à son tour par l’empereur et de mourir en exil en 523 à Philippopolis de Thrace.

Détails
Minucius Felix (100 ? - 300 ?)

Converti du paganisme, il est l'auteur d'un dialogue philosophique, l’Octavius, inspiré des idées de Cicéron et des stoïciens, qui plaide en faveur du monothéisme, de l’immortalité de l’âme, de la perfection morale.

Détails
Commodien (200 ? - 350 ?)

Poète latin chrétien, écrivant en hexamètres.
Dans ses "Instructiones", donna des conseils aux diverses catégories du peuple chrétien (écueils à éviter, droit chemin) et défend la foi chrétienne contre juifs et païens.
Le "Carmen apologeticum" est une réécriture de l'Apocalypse.

Détails
Novatien (200 ? - 258 ?)

Après avoir tenu une place importante dans le clergé, il se sépare de l’Église ; à la tête d’un parti rigoriste, il meurt martyr durant la persécution de Valérien (257-258) ; cf. C. Mondésert – J.-N. Guinot, Lire les pères de l’Église, dans la collection « Sources chrétiennes », Cerf, Paris 20102, p. 46.

Détails
Arnobe de Sicca (240 ? - 304 ?)

Professeur de rhétorique à Sicca Veneria (Numidie), maître de Lactance, il nous a laissé, vers 300, un ouvrage contre les païens, intitulé Aduersus nationes, qui témoigne de sa conversion à la foi chrétienne et nous donne une description très détaillée des religions païennes de son temps.

Détails
Victor de Vita (440 ? - 484 ?)

Victor fut simple prêtre à Vite, puis nommé évêque à un siège inconnu. Son Historia persecutionis Africanae... constitue une description des persécutions subies par les catholiques en Afrique sous les rois vandales Genséric (428-447) et Hunéric (447-484)

Détails
Vigile de Thapse (400 ? - 500 ?)

Participe au colloque entre catholiques et ariens, convoqué par le roi vandale Hunéric, en février 484. Se réfugia peut-être à Constantinople. Auteur d'écrits sous forme de dialogues antiariens, dans lequel il tente de démonter les thèse ariennes selon la rationalité (aucune citation biblique). Il expose la doctrine christologique des catholiques dans "Contra Eutychem".

Détails
Fulgence de Ruspe (467 ? - 532)

Né peut-être en 467 (ou 462 ?), Fulgence est procurateur de Byzacène, puis se fait moine. Au retour d’un voyage à Rome, il devient évêque de Ruspe en 507. Sa vie a été troublée par les persécutions vandales et ariennes. Il meurt en 532 (ou 527).

Détails
Victor de Cartenna (400 ? - 500 ?)

Pour une biographie et une bibliographie mises à jour, voir la page de l'auteur dans le Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexicon du site allemand Bautz.

Détails
Évode (300 ? - 426 ?)

Compatriote, disciple, ami d'Augustin, qui assiste à la mort de Monique.
Evêque d'Uzali, où il fonde un monastère. Il prend une part active dans la lutte contre les donatistes, premier propagateur des reliques de saint Etienne en Afrique.
N'a laissé vraisemblablement aucun écrit (simple correspondance succinte avec Augustin)

Détails
Liberatus (500 ? - 600 ?)
Détails
Primasius (450 ? - 560 ?)

Un des rares qui se déclare en faveur de l'édit de condamnation des Trois Chapitres. Le "Commentaire de l'Apocalypse", inspiration très épurée d'Augustin et Tyconius (point de vue des allégories : reconnaître dans le texte prophétique les allusions à l'histoire de l'Eglise). Insiste sur les origines de l'Eglise moins que sur les derniers temps (atténuer tension eschatologique).

Détails
Diodore de Tarse (320 ? - 394 ?)

Antiochien, élève de Sylvain de Tarse et d'Eusèbe d'Emèse, il poursuit ses études à Athènes. Moine puis prêtre d'Antioche, il se range du côté de Mélèce et dirige la communauté mélécienne durant les exils de Mélèce sous Constance puis Valens, jusqu'à être lui-même exilé en Arménie. A la mort de Valens, il est nommé en 378 évêque de Tarse et joue un rôle important au Concile de Constantinople en 381. Considéré après sa mort comme précurseur de Nestorius, il fut condamné avec les trois auteurs visés par les Trois Chapitres. Maître de l'exégèse antiochienne, quasiment tous ses écrits ont disparu. J.-M. Olivier a interrompu l'édition critique de son Commentaire sur les Psaumes (Ps. 1-50, CCG 6, 1980).

Détails
Eusèbe d'Emèse (300 ? - 359 ?)

Né à Edesse vers 300, syrien de souche mais grec de formation, il fut l'élève d'Eusèbe de Césarée et de Patrophile de Scythopolis avant de parfaire sa formation à Antioche et à Alexandrie. Lié au parti eusébien, il refusa pourtant le siège d'Alexandrie qu'on lui proposait. Devenu ensuite évêque d'Emèse, il y mourut avant 359. Jérôme (Vir. ill. 91) mentionne un Contre les juifs, les païens et Novatien, et des Homélies sur l'Evangile. On ne possède que des fragments exégétiques, ainsi que 23 homélies doctrinales en traduction latine.

Détails
Marcel d'Ancyre (270 ? - 360 ?)

Présent au concile de Nicée en 325, il soutient Athanase en 335 au concile de Tyr, laors qu'il est déjà âgé. Déposé en 336, il fut condamné en Orient dès 341 comme proche de la doctrine de Sabellius, puis en Occident à partir de 345. Des fragments de ses écrits ont été conservés en particulier par Eusèbe de Césarée.

Détails
Théodore de Mopsueste (350 ? - 428)

Né sans doute à Antioche vers 350, élève de Diodore de Tarse et sans doute condisciple de Jean Chrysostome, il est moine avant de devenir évêque de Mopsueste (en Cilicie) en 392. Exégète et théologien reconnu jusqu'à sa mort en 428, il fut considéré ultérieurement comme un précurseur de Nestorius : visé par l'un des Trois Chapitres, il fut condamné au concile de Constantinople en 553. De son œuvre, il ne reste que des morceaux, surtout en traduction syriaque, comme les 16 Homélies catéchétiques.

Détails
Amphiloque d'Iconium (340 ? - 404 ?)

Ami intime des trois Cappadociens et cousin de Grégoire de Nazianze. Élève de Libanios à Antioche, puis avocat à Constantinople, il se retira bientôt en Cappadoce pour y mener une vie d’ermite, mais Basile le fit nommer évêque d’Iconium, où il gouverna très bien son diocèse (vers 373-374). Sans intérêt particulier pour la spéculation christologique, il consacra surtout ses forces à lutter contre les hérésies : au Concile de Contantinople (381) et dans des synodes locaux contre les macédoniens (Iconium, 376) et les messaliens (Side, 383). De nombreux textes apocryphes ont été publiés sous son nom, ce qui prouve une certaine réputation littéraire.
Il ne nous reste de lui qu’une Lettre synodale (sur le Saint-Esprit), un traité contre divers hérétiques (version copte), une Lettre à Séleucus, en vers ïambiques, texte intéressant pour l’histoire du canon biblique, enfin des Homélies (SC 552-553), dont certaines d’authenticité suspecte, mais intéressantes du point de vue exégétique et doctrinal ; des autres écrits, seulement des titres ou des citations.

Détails
Tyconius (300 ? - 400 ?)

Tyconius est un laïc qui vécut dans la seconde moitié du quatrième siècle en Afrique du Nord. D'abord partisan du mouvement donatiste, il en a été exclu à la suite des critiques formulées à l'égard de ses coreligionnaires. Sa conception d'une Église universelle était trop proche du parti catholique. La seule œuvre de Tyconius qui nous ait été conservée est le Liber regularum, plus ancien manuel d’herméneutique biblique de langue latine. Le Commentaire sur l'Apocalypse, dont la diffusion fut plus grande, n'a été transmis qu'à travers les exégètes postérieurs. Augustin, qui l’appréciait pour ses qualités intellectuelles, utilisa ses écrits et en recommanda la lecture, malgré l’appartenance de son auteur au parti donatiste. Son influence s’exerça aussi sur Quodvultdeus, Ambroise et beaucoup d’autres jusqu’à Bède le Vénérable et même au-delà.

Détails
Ennode de Pavie (474 ? - 521)

Né à Arles, puis évêque de Pavie en 514, il fut envoyé à Constantinople par le pape Hormisdas auprès de l’empereur Anastase pour tenter une réconciliation entre Rome et l’Église byzantine. Il est l’auteur de Poèmes, de Dictiones et de Lettres, intéressantes pour l’histoire de l’Église de Rome et pour la spiritualité.

Détails
Eucher de Lyon (380 ? - 450 ?)

Un des grands évêques de son époque, très cultivé, probablement né à Lyon ; de famille aristocratique, sénateur, père des évêques Veranus (à Vence) et Salonius (à Genève) ; attiré par la spiritualité lérinienne et le renom d’Honorat de Lérins, il séjourna avec sa famille sur l’île Sainte-Marguerite (Lero) jusqu’à son accession à l’épiscopat. Auteur de deux traités exégétiques (Formulae spiritualis intelligentiae, Instructiones), dédiés à ses fils, de deux excellents petits traités ascétiques, L’Éloge du désert (De laude eremi ) et Le Mépris du monde (De contemptu mundi), et d’un récit de martyre, La Passion des martyrs d’Agaune.

Détails
Braulion de Saragosse (590 ? - 651 ?)

http://www.bautz.de/bbkl/b/braulio_v_z.shtml
Homme d'une grande culture, ami d'Isidore, ce fut l'un des lettrés les plus renommés de la renaissance wisigothique. A la tête de l'évêché de Saragosse dès (631-651). Il paracheva les oeuvres de son maître, Isidore de Séville, dont les Etymologies n'avaient pu être terminées, en les répartissant en 20 livres. Les Ep. 3-8 fournissent des données intéressantes sur leur composition. Braulo joua un rôle de permier plan dans les évènements de la vie ecclésiastique : collabora à la compilation du code wisigothique, et au nom du conseil de Tolède de 638, il écrivit au pape Honorius une lettre rejetant ses accusations de tiédeur de la foi contre les évêque espagnols. Outre une collection de lettres, il a laissé une Vie de S. Emilien, ainsi qu'un hymne dédié à ce saint, ermite de l'Eglise d'Espagne. Elle fut écrite à partir de sources orales et rapporte des faits le plus souvent miraculeux destinés à preésenter un modèle de vie chrétienne. Cette vie signale une recherche littéraire quelque peu prolixe, l'auteur termine ce travail appliqué par un hymne élégant en l'honneur du saint. Sa correspondance, 4 lettres, s'inspire des modèles du genre au IVe et Ve siècle, par la variété des thèmes, la recherche de sa forme, le goût pour les relations d'amitié et les échanges de politesse, mais c'est aussi une source importante pour la connaissance de l'histoire espagnole.

Détails
Martin de Braga (510 ? - 579)

Martin est né en Pannonie et a exercé son apostolat en Galice, dans un royaume « barbare » situé à l’extrémité nord-ouest de la péninsule ibérique. Il visite les Lieux saints, se rend peut-être en Égypte, puis séjourne à Constantinople où il approfondit sa connaissance du grec et de la culture classique gréco-latine. Il serait arrivé à Braga vers 552. Dans le royaume suève, il est confronté à la résistance arienne et à l’hérésie priscillianiste, et surtout à un paganisme encore vigoureux dans les campagnes, comme le montre le De correctione rusticorum. Le futur « apôtre des Suèves » participait à un mouvement plus général de prosélytisme qui poussait vers l’Occident les moines d’un Orient déjà largement christianisé, en vue d’entreprendre l’évangélisation des ruraux et des citadins « demi-chrétiens » de ces régions excentrées. Il fonde le monastère de Dumium, dont il devient évêque-abbé (556) et participe au premier concile de Braga (561) présidé par Lucretius, principalement dirigé contre l’hérésie priscillianiste. Il lutte activement contre l’arianisme homéen. Il succède à Lucretius comme métropolitain de Galice et préside le deuxième concile de Braga (572). Il meurt le 20 mars 579.

Détails
Fructueux de Braga (500 ? - 665)

Informations par la Vita Fructuosi écrite peu après sa mort. Grand organisateur monastique, auteur d'une Regula monachorum vers 640.

Détails
Ildefonse de Tolède (606 ? - 667 ?)
Détails
Eugène de Tolède (550 ? - 657)

D'ascendance noble, déja clerc, il se rendit à Tolède où il fit d'abord profession monastique. Puis il collabora comme archidiacre avec l'évêque Braulion. A la mort d'Eugène I, en 646, le roi Chindaswinthe décida de le faire évêque de Tolède, ce qui se heurta à la vigoureuse résistance de Braulion. Evêque pendant 12 ans, il présida les conciles de Tolède VII (653), IX (655), X (656). Il contribua de façon décisive à l'intauration de la liturgie hispanique. D'esprit délicat et timide, de petite santé, il atteignit les plus hauts sommets de la création littéraire. Ses poèmes de circonstance, inspirés de la poésie classique et chrétienne témoignent du tarissemet des formes poétiques brèves dans la latinité tardive. Selon le voeu du roi Chindaswinthe, il réécrit l'Hexaméron de Dracontius, poème cosmogonique. On a aussi de lui quelques lettres, mais on a perdu son De Trinatate.

Détails
Agobard de Lyon (769 ? - 840 ?)

Archevêque de Lyon (816-840).

Détails
Philostorge (368 ? - 430 ?)

Natif de Borissos en Cappadoce Seconde, Philostorge s'installe à Constantinople vers l'âge de vingt ans et y devient un disciple de l'arien Eunome qu'il rencontre et dont il tire un grand profit sur le plan de la connaissance de l'histoire et des idées du mouvement eunomien. C'est une personnalité cultivée, dont les intérêts dépassent les seules questions ecclésiastiques : géographie, zoologie, astronomie, médecine. Il a voyagé et semble connaître des lieux tels qu'Antioche, la Palestine et Alexandrie.

Détails
Adam de Perseigne (1145 ? - 1221)

Adam de Perseigne est un cistercien, dont la vie nous est à peu près inconnue, sans doute originaire de Champagne. Né vers 1145, il fut successivement chanoine régulier, bénédictin à Marmoutier, puis cistercien peut-être d'abord à Pontigny, finalement abbé de Perseigne (dans le Maine) vers 1188. Ses quelque 60 Lettres nous le montrent chargé de missions importantes (mandé à Rome par le pape Célestin III pour une controverse avec Joachim de Flore ; envoyé par le chapitre général de Cîteaux, avec deux autres abbés cisterciens, pour traiter avec Richard Cœur de Lion les affaires des abbayes situées aux confins du royaume d’Angleterre, prêtant assistance à Foulques de Neuilly pour prêcher la quatrième croisade) et en relation avec des personnages très divers (princes, grandes dames, évêques, papes, rois, etc.), dont quelques-uns furent ses dirigés, comme Richard d’Angleterre. Il fut surtout un sage conseiller et un grand maître spirituel.

Détails
Chartreux (des) (1084 ? - ?)
Détails
Benoît (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Aristée) (100 ? - 200 ?)

Sous le pseudonyme d'un païen nommé Aristée est transmise une lettre à Philocrate : ce "roman historique" narrant la traduction de la Torah par les Septante à Alexandrie sous Ptolémée II est une apologie du judaïsme datant vraisemblablement du IIe s. av. J.C.

Détails
Anonyme (Targum) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Italie du Nord) (0 ? - 1200 ?)

Ces Homélies (éditées par Paul Mercier en SC 161) ont longtemps été attribuées à Augustin (PL 39), Maxime (PL 57) et surtout Ambroise (PL17).C'est grâce à une découverte du P. Raymond Etaix qu'on a pu établir qu'elles étaient en fait l'oeuvre d'un auteur inconnu du IXe siècle. Elles nous renseignent sur la liturgie, la vie chrétienne et la prédication à cette époque en Italie du Nord.

Détails
Anonyme (Conf. Carthage) (0 ? - 1200 ?)

En mai 411, près de six cents évêques, pour moitié catholiques, pour moitié donatistes, s'’affrontèrent physiquement à la Conférence de Carthage sous la présidence d'’un représentant impérial. Les actes de 411 sont une mosaïque de pièces d'’origines diverses qui furent jointes aux procès-verbaux sténographiés.

Détails
Anonyme (chaîne palestinienne sur le Psaume 118) (500 ? - 599 ?)
Détails
Anonyme (Livre cathare des deux Principes) (1200 ? - 1500 ?)
Détails
Anonyme (rituels) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (expositio) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Viventiole de Condat (?) (460 ? - 524 ?)

L’auteur anonyme de la Vie des Pères du Jura pourrait être le moine Viventiole de Condat (Saint-Claude) devenu évêque de Lyon, au plus tard en 515.

Détails
Anonyme (Baruch) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (anoméen) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Cathare) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Maximinus (et Palladius) (360 ? - 430 ?)

Evêque arien
Acheter le livre : http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=853

Détails
Anonyme (acéphale) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (désert) (1 ? - 1200 ?)

Ermites et moines qui ont vécu, à l’imitation de saint Antoine, dans les déserts égyptiens aux IVe et Ve siècles, les Pères du désert ont quitté les villes pour mener une vie solitaire. Ils sont parfois identifiables, mais le plus souvent anonymes (« un ancien », « un moine », etc.), ou connus par leur seul prénom, précédé du titre d’« abba » (père). On compte aussi quelques femmes. Autour d’Amoun le Nitriote ou de Macaire l’Égyptien, ils se regroupèrent en colonies, dans les déserts de Scété, Nitrie ou des Kellia, et attiraient à eux de nombreux fidèles en quête de conseils spirituels.

Détails
Concile Mérovingien (511 ? - ?)
Détails
Anonyme (Constitutions apostoliques) (380 - ?)

Premier du genre il y a seize siècles, voici le code de droit canonique de l'an 380! Ces Constitutions se disent apostoliques, mais ne le sont que par procédé littéraire. Elles sont l'oeuvre d'un groupe qui a recueilli à Antioche, à la fin du IVe s., les traditions et les écrits qui pouvaient faire loi pour les chrétiens. Elles sont réparties en huit livres.

Détails
Anonyme (auteur de la Règle du Maître) (450 ? - ?)
Détails
Anonyme (païen) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Pères de Lérins (400 ? - 700 ?)
Détails
Anonyme (Sinaï)
Détails
Basile de Séleucie (400 ? - 468 ?)

Né vers le début du Ve siècle, Basile gouverne l’Église de Séleucie pendant plus de 30 ans (après 431, et au moins jusqu’en 468). Oscillant au gré de l’opportunité théologique, il anathématise Eutychès au synode de Constantinople (448), vote au « Brigandage d’Éphèse » (449) pour la réhabilitation du même hérétique et la déposition du patriarche Flavien, condamne de nouveau Eutychès au concile de Chalcédoine (451), échappant lui-même de justesse à la déposition dont il était menacé. Une cinquantaine d’homélies – pas toutes authentiques – nous sont parvenues sous son nom.

Détails
Serge Ier (600 ? - 701 ?)

Serge Ier fut pape du 15 décembre 687 au 8 septembre 701. Il refusa d’accepter certains canons du concile Quinisexte de 692, convoqué par l'empereur Justinien II et qui ne rassemblait que des évêques orientaux, dont l’objectif était de réformer le droit canonique pour mettre fin à la décadence des mœurs, mais qui heurtait les doctrines et pratiques occidentales. Serge Ier fut un promoteur du culte de l’Agneau de Dieu et introduisit dans l'Église romaine la célébration de la Dormition de la Vierge Marie ainsi que la fête de sa Nativité.

Détails
Ambrosiaster (300 ? - 400 ?)

C’est le nom donné, depuis les mauristes, à un Pseudo-Ambroise, auteur, sous le pontificat de Damase Ier (366-384), d’un Commentaire des Épîtres de saint Paul, en 13 livres, et d’un recueil de 127 Questions sur l’Ancien et le Nouveau Testament, qui semblent avoir été attribuées, elles aussi, à Ambroise avant de l’être, à partir de la fin du VIIIe siècle, à Augustin.

Détails
Pierre Chrysologue (380 ? - 450)

Archevêque de Ravenne, ami du pape Léon, un théologien de l’Incarnation et de la grâce. On conserve de lui plus de 180 Sermons sur les Évangiles, les lettres de Paul, l’Oraison dominicale, le symbole baptismal, la pénitence et les saints.

Détails
Paulin de Nole (353 ? - 431)

Né à Bordeaux vers 353 dans une famille sénatoriale chrétienne très riche, élève d'Ausone, Paulin entre dans la carrière des honneurs : consul à Rome (378), proconsul en Campanie (379 ou 381). Instruit dans la foi chrétienne par Ambroise de Milan, il retourne en Aquitaine, où il épouse une pieuse Espagnole, Tharasia (385) ; il est baptisé peu après par Delphinus de Bordeaux. Sous l'influence de sa femme, il distribue aux pauvres ses immenses richesses et mène avec elle en Espagne une vie de pauvreté et de chasteté. Ordonné prêtre malgré lui à Barcelone (394), il part pour l'Italie et se fixe à Nole, en Campanie où l'attire sa dévotion pour le martyr saint Félix, et il y poursuit sa vie monastique, même quand il est choisi pour évêque en 409. Il est en relation d'étroite amitié et de correspondance avec les plus hautes personnalités chrétiennes de l'époque (Jérôme, Augustin, Sulpice Sévère, Pammachius). Il est l’auteur de Poèmes et de Lettres. Il meurt en 431.

Détails
Vincent de Lérins (350 ? - 450 ?)

Né en Gaule, il a été moine et prêtre à Lérins. Il est l'auteur du fameux Commonitorium sur le principe catholique de la Tradition.

Détails
Alcuin (730 ? - 804 ?)

De famille noble, Alcuin fut formé à l'école du monastère d'York. Avec son maître Aelbert, il côtoie l'élite européenne et entre finalement au service de Charlemagne, dont il devient le directeur des études à la cour. Il finira sa vie à l'abbaye de Saint-Martin de Tours.
Il fera beaucoup pour l'amélioration de la langue latine, écrivant traités de grammaire et d'orthographe. Il jouera également un rôle essentiel dans la révision du texte biblique et du missel romain, et tentera de rendre accessibles à l'aristocratie carolingienne les oeuvres des Pères, par des écrits de synthèse. Il est aussi auteur de Lettres et de Poèmes.

Détails
Théodore le Studite (759 - 826)

Théodore le Studite était un théologien et un réformateur monastique. Après avoir fait partie du monastère familial de Sakkoudion (Bythinie), il se rendit vers 798 à Constantinople, où il restaura le monastère de Stoudios. Il y fonda puis dirigea une communauté monastique cénobitique, qui devint rapidement un centre important du monachisme byzantin et fut directement impliquée dans les controverses politiques et religieuses de la Byzance moyenne, en premier lieu l'iconomachie. Il a été exilé à plusieurs reprises. L'œuvre littéraire de Théodore le Studite (il a écrit des ouvrages ascétiques et polémiques, des lettres, de la poésie, des discours et des catéchèses) montre à la fois ses idéaux monastiques - calqués sur les règles de Basile le Grand - et son positionnement théologique - fermement iconodule.

Détails
Bruno (1030 ? - 1150 ?)

De famille noble, il commença ses études dans sa ville natale, à la collégiale de Saint-Cunibert, et fit ensuite des études dephilosophie et de théologie à Reims et, peut-être aussi àParis. Vers1055, il revint à Cologne pour recevoir de l’archevêque Annon, avec la prêtrise, un canonicat à Saint-Cunibert.
En 1056 ou 1057, il futrappelé à Reims par l’archevêque Gervais pour y devenir, avec le titred'écolâtre, professeur de grammaire, dephilosophie et de théologie ; il devait garder une vingtaine d'années cettechaire, où il travailla à répandre les doctrines clunisiennes et, comme on allait dire bientôt, grégoriennes. Maître Bruno dont on conserve un commentaire des psaumes et une étude sur les épitres de saint Paul est précis, clair et concis en même temps qu’affable, bon et souriant « il est, dire ses disciples,éloquent, expert dans tous les arts, dialecticien, grammairien, rhéteur,fontaine de doctrine, docteur des docteurs. »
Sasituation devint difficile quand l'archevêque Manassès deGournay,simoniaque avéré, monta en 1067 sur le siège de Reims ; ce prélatquin'ignorait pas l'opposition de Bruno, tenta d'abord de se leconcilier, et ledésigna même comme chancelier du Chapitre (1075), maisl'administrationtyrannique de Manassès, qui pillait les biens d'Eglise,provoqua desprotestations, auxquelles Bruno s'associa ; elles devaientaboutir à ladéposition de l'indigne prélat en 1080 ; en attendant,Manassès priva Bruno deses charges et s'empara de ses biens qui ne luifurent rendus que lorsquel'archevêque perdit son siège.
Bruno,réfugié d'abord au château d'Ebles de Roucy, puis,semble-t-il, àCologne, chargé de mission à Paris, et redoutant d'être appelé àlasuccession de Manassès, décida de renoncer à la vie séculière.Cetterésolution aurait été fortifiée en lui, d'après une tradition querépètent leshistoriens chartreux, par l'épisode parisien (1082) desfunérailles du chanoineRaymond Diocrès qui se serait trois fois levé deson cercueil pour se déclarerjugé et condamné au tribunal de Dieu.
En1083, Bruno se rendit avec deux compagnons, Pierre etLambert, auprès desaint Robert de Molesme, pour lui demander l'habit monastiqueetl'autorisation de se retirer dans la solitude, à Sèche-Fontaine. Maiscen'était pas encore, si près de l'abbaye, la vraie vieérémitique. Sur leconseil de Robert de Molesme et, semble-t-il, del'abbé de la Chaise-Dieu,Seguin d'Escotay, Bruno se rendit, avec sixcompagnonsauprèsdu saint évêque Hugues de Grenoble qui accueillit avec bienveillancelapetite colonie. Une tradition de l'Ordre veut que saint Huguesait vu les septermites annoncés dans un songe sous l'apparence de septétoiles. Il conduisitBruno et ses compagnons dans un site montagneuxd'une sévérité vraimentfarouche, le désert de Chartreuse (1084).En1085 une première église s'y élevait. Le sol avait été cédé enpropriété parHugues aux religieux qui en gardèrent le nom de Chartreux.Quant àl'appartenance spirituelle, il paraît que la fondation eutd'abord quelque lienavec la Chaise-Dieu, à qui Bruno la remit quand ildut se rendre en Italie ;mais l'abbé Seguin restitua la Chartreuse auprieur Landuin quand celui-ci, pourobéir à saint Bruno, rétablit lacommunauté, et il reconnut l'indépendance del'ordre nouveau (1090).

Détails
André de Crète (660 ? - 740)

Moine à Jérusalem, il participe au concile de Constantinople de 680 et devient diacre dans la capitale, puis archevêque de Gortyne (Crète) jusqu'à sa mort en 740. En dehors de ses homélies, il est connu pour les odes du canon liturgique qu'il a composées. Particulièrement important pour sa théologie mariale.

Détails
Apolinaire de Laodicée (310 ? - 392 ?)

Né vers 310, Apolinaire (mieux qu’Apollinaire) devient évêque de Laodicée en 360 et meurt avant 392. Il porte le même nom que son père, prêtre et écrivain de cette même ville ; il était lié comme lui à Athanase, dans une lutte commune contre l’arianisme. La formule « une nature unique du Dieu Verbe incarnée », reprise plus tard par Cyrille d’Alexandrie qui la croyait d’Athanase, est en fait de lui. Sa doctrine, condamnée au concile de Constantinople de 381, est difficile à connaître avec précision (sinon par ses adversaires, comme Grégoire de Nazianze) : selon lui, le Christ aurait revêtu le corps et l’âme de l’homme, mais non pas l’esprit humain. Écrivain et poète prolifique, il est l’auteur d’écrits dogmatiques, parfois dissimulés sous le nom d’auteurs parfaitement orthodoxes (Athanase par ex.), parfois partiellement reconstituables à partir de florilèges ou, comme l’Antirrheticus, à partir de la réfutation qu’en a faite Grégoire de Nysse. Ses œuvres apologétiques et exégétiques sont encore moins bien conservées, sinon par fragments, en particulier dans les chaînes exégétiques. Une homélie pascale, passée sous le nom de Jean Chrysostome, lui a été attribuée par E. Cattaneo (SC 36).

Détails
Firmicus Maternus (300 ? - 360 ?)
Détails
Fortunat d'Aquilée (300 ? - 400 ?)
Détails
Eusèbe de Verceil (283 ? - 371)
Détails
Faustin (300 ? - 400 ?)

Priest of Roman origin who lived at the end of the 4th century, he authored with Marcellinus a plea defending the orthodoxy of the Luciferian current of thought, which they presented to the emperors Valentinian II, Theodosius and Arcadius in 383/384.

Détails
Filastre de Brescia (Philastre) (300 ? - 400 ?)
Détails
Paulin de Milan (370 ? - 429 ?)
Détails
Zénon de Vérone (300 ? - 380 ?)

De la vie de cet évêque de Vérone (d’après le témoignage d’Ambroise), peut-être originaire d’Afrique, on ne sait pratiquement rien. On lui attribue quelque 90 homélies et traités, distribués en deux livres. Dans leur grande majorité, ces homélies, ou fragments d’homélies, constituent des séries, plus ou moins complètes, de brefs commentaires exégétiques, à dominante typologique, sur les lectures de la Vigile pascale – Genèse, Exode, Isaïe, Daniel – et du jour de Pâques. Les autres ont pour thème central un personnage de l’Ancien Testament (Abraham, Juda et Thamar, Job, Jonas, etc.) ou sont de petits traités moraux sur la patience, l’avarice, la pudicité, la continence, la justice, l’humilité, sur les vertus de foi, d’espérance et de charité, etc., beaucoup plus rarement des homélies-traités à thème doctrinal ou sacramentel (sur la naissance du Christ, sur la Résurrection, sur le baptême) ; une seule célèbre un martyr (S. Arcadius de Césarée de Mauritanie).

Détails
Vigile (350 ? - 450 ?)
Détails
Gaudence de Brescia (327 ? - 411 ?)
Détails
Maxime de Turin (300 ? - 420 ?)
Détails
Cassiodore (485 ? - 580 ?)

Né vers 485 à Squillace en Calabre, Cassiodore est le descendant d’une illustre famille. Il exerça les plus hautes fonctions auprès des empereurs ostrogoths Théodoric, Athalaric et Vitigès. En 540, après avoir été trois fois préfet du prétoire et consul, il se retira spontanément au monastère de Vivarium fondé par lui près de Squillace. Il y mourut vers 580. Il est l’auteur d’une Histoire Ecclésiastique, d’un ouvrage adressé aux moines et aux clercs (les Institutiones), ainsi que de Commentaires scripturaires.

Détails
Grégoire de Tours (538 ? - 594)

D'une famille sénatoriale de Clermont-Ferrand, il est ordonné diacre en 563. En 573, il succède à son cousin, l'évêque Euphronius, sur le siège épiscopal de Tours et devient un personnage influent dans l'Église et les Royaumes mérovingiens. Il meurt le 17 novembre 594. Ses écrits sont importants pour l'histoire de son époque : 10 livres de l'Histoire des Francs, 8 livres de Miracles, ouvrage hagiographique, De cursu stellarum ratio, ouvrage liturgique, etc.

Détails
Haymon d'Auxerre (800 ? - 865 ?)

L’homme est mal connu. On sait parson élève Heiric qu’il enseigna les sciences scripturaires, sans doute à l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre.
Ses dates d’activité, fixées selon des critères internes à 840-860, ont été révisées par J. J. Contreni, qui estime qu’Haymon a dû commencer à travailler dès les années 830 et terminer sa vie vers 860 comme abbé de Cessy-les-Bois (alors dépendance de St-Germain, située à env. 60 km au sud-ouest d’Auxerre).
Il aurait été élève voire collègue du grammairien Murethach qui semble l’avoir influencé au cours de son séjour auxerrois.
Haymon a composé surtout des traités exégétiques et des homélies. L’essentiel de son Âœuvre est actuellement édité dans la Patrologie Latine (116-118) sous le nom d’un homonyme, Haymon d’Halberstadt, avec lequel il fut confondu depuis Jean Trithème jusqu’aux travaux d’E.Riggenbach (1907).
Les éditions d’Haymon dans la PLsont cependant à utiliser avec précaution : son Âœuvre a été remaniée, sans doute par lui-même pour certains traités, mais également pard’autres savants, auxerrois ou non, tels Remi d’Auxerre, élèved’Heiric.
La tradition manuscrite de ses textes, utilisés assez librement dans un milieu scolaire, est donc complexe, ce qui pose de nombreux problèmes d’attribution.

Détails
Réticius d'Autun (250 ? - 400 ?)
Détails
Grégoire d'Elvire (300 ? - 392 ?)
Détails
Prosper d'Aquitaine (390 ? - 455 ?)

« Le plus grand disciple de saint Augustin, et le chef des disciples de saint Augustin », selon la formule du Grand Arnauld, Prosper a fait de son activité littéraire et théologique une pure défense de la personne et de la doctrine d'Augustin. Après avoir sans doute suivi un enseignement de rhétorique à Bordeaux, il se trouve à la fin des années 420 à Marseille, au moment même où Cassien et ses moines donnent naissance, en réaction aux derniers écrits augustiniens sur la grâce (le De gratia et libero arbitrio et le De correptione et gratia), à ce que l'on appellera à la fin du XVIe siècle le « semipélagianisme ». Tout laïc qu'il soit, Prosper s'intéresse vivement aux questions théologiques et en particulier à celles relatives à la grâce, telles que les développe celui qu'il ne tarde pas à considérer comme son maître, Augustin. Après s'être adressé à lui (Ep. 225 d'Augustin) pour lui rendre compte des réactions anti-augustiniennes des monastères provençaux de Marseille et de Lérins et pour l'inciter à composer à l'adresse de ces milieux monastiques le De praedestinatione sanctorum et le De dono perseverantiae, c'est de son propre chef qu'il entreprend, dès avant la mort de l'évêque d'Hippone, de les combattre, tant en vers qu'en prose (dans son poème didactique De ingratis, comme dans son traité contre Cassien, Contra collatorem, ou encore dans des Responsiones destinées à réfuter les accusations calomnieuses ou à réparer les mésinterprétations de ses destinataires). Ces différents ouvrages, qui témoignent d'une entière assimilation de la doctrine augustinienne sur la grâce, cependant quelque peu adoucie à partir de la mort du maître, révèlent en Prosper un excellent vulgarisateur en même temps qu'un puissant relais, non dénué d'originalité : avec lui naît véritablement l'« augustinisme médiéval ». Ce sont de toute évidence ces qualités d'habileté rhétorique, d'esprit de synthèse et de « sentiment » théologique qui le font choisir en 440 par le futur pape Léon le Grand, de passage en Gaule, comme secrétaire. Outre son activité de controversiste, Prosper rédige des ouvrages de morale (en compilant des Sententiae) et se fait surtout le continuateur, dans sa Chronique, d'Eusèbe de Césarée et de Jérôme, en fournissant à ses lecteurs un important témoignage sur cette période de l'Histoire, marquée par l'implantation des peuples barbares en Gaule. Il termine donc sa carrière à Rome, participant à la rédaction d'écrits pontificaux tout en poursuivant son œuvre personnelle.

Détails
Ferrand de Carthage (450 ? - 547 ?)

Pour une biographie et une bibliographie mises à jour, voir la page de l'auteur dans le Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexicon du site allemand Bautz.

Détails
Fauste de Riez (400 ? - 495 ?)

Né en Bretagne, probablement insulaire, un peu avant 410, Fauste fut moine de Lérins assez tôt pour y connaître saint Honorat, fondateur et premier abbé, qui quitta le monastère pour le siège épiscopal d'Arles vers la fin de 427. Quand Maxime, deuxième abbé, devint évêque de Riez (434), Fauste lui succéda à Lérins, comme prêtre et abbé ; il eut à défendre les droits de l'abbaye (vers 452) contre Théodore, évêque de Fréjus. A la mort de Maxime (vers 460), il lui succéda au siège épiscopal de Riez. Il assista à un concile romain tenu à la fin de 462, prit une part active aux affaires ecclésiastiques du sud-est de la Gaule jusqu'à Lyon, intervint dans les ultimes négociations de l'Empire avec les wisigoths, et s'efforça d'adoucir la domination de ces envahisseurs. Déjà âgé, il fut exilé, vers 477, par Euric, roi des wisigoths, peut-être pour son opposition à l'arianisme. Son exil cessa au plus tard avec la mort d'Euric (fin 484, ou début 485). Il serait mort vers 495, vénéré pour sa science et sa vertu, en particulier l'austérité monastique de sa vie, son zèle pastoral, son activité charitable. Fauste connut à Lérins Honorat, Maxime, Caprais, Loup de Troyes, Salvien et Vincent de Lérins ; à Riez, il entretiendra des relations épistolaires, entre autres avec Sidoine Apollinaire † 489, et Ruric († après 507), évêque de Limoges, son fils spirituel. Il est l'objet d'un culte local très ancien, mais il n'est pas inscrit au martyrologe romain.

Détails
Sidoine Apollinaire (430 - 486)
Détails
Venance Fortunat (530 ? - 600 ?)

Né près de Trévise, en Vénétie, Venance Fortunat étudia à Aquilée et à Ravenne. Vers 597, il est élu évêque de Poitiers. Il est l'auteur de Vies de saints (des 4e-6e siècles), de poèmes religieux et d'hymnes.

Détails
Sévère d'Antioche (465 ? - 538 ?)

Né à Sozopolis (en Pisidie), étudiant à Alexandrie et Berytus (Beyrouth), il est baptisé en 488 et entre dans un couvent près de Gaza. De formation monophysite, il est consacré évêque d'Antioche en 512, mais il doit fuir en Egypte avec l'avènement de Justin en 518 et la réaction antimonophysite qui en découla. Vers 535, il est rappelé, puis de nouveau éloigné en 536, et ses écrits (originalement en grec) sont détruits. Il se retire de nouveau en Egypte, où il meurt en 538. Parmi ses écrits qui nous sont parvenus en traduction syriaque, on compte 125 Homélies cathédrales prononcées lors de ses années d'épiscopat (512-518).

Détails
Jean Climaque (570 ? - 650 ?)

Moine au mont Sinaï, écrivain ascétique : son oeuvre principale est l'Échelle du Paradis.

Détails
Grégoire Palamas (1296 - 1359)

Archevêque de Thessalonique, Grégoire était moine au Mont-Athos et défendit brillamment la doctrine spirituelle de l'hésychasme. Cela lui valut de nombreuses persécutions, de voir sa doctrine condamnée par un concile (annulé quelques années plus tard) et finalement d'être canonisé neuf ans après sa mort.

Détails
Angelome de Luxeuil (800 ? - 895 ?)

Moine bénédictin de Luxeuil en Franche-Comté, exégète mystique. Un moment à la cour de Lothaire Ier.
A glané des extraits des Pères pour ses commentaires sur la Genèse, lesLivres des Rois, le Cantique des Cantiques, les Evangiles.

Détails
Raban Maur (780 ? - 856)

Enfant, envoyé au monastère de Fulda. Après son ordination diaconale en 801, passe quelques années à Tours à l'école d'Alcuin puis revient enseigner au monastère de Fulda dont il deviendra l'abbé en 822. Il contribuera grandement au développement du scriptorium et de la bibliothèque. Appelé en 847 par Louis le Germanique à l'archevêché de Mayence, il exerça 8 ans cette charge, jusqu'à sa mort le 4 février 856.
Raban fut un très grand savant et théologien. Ses commentaires exégétiques, nombreux et abondants, reprennent les écrits des Pères et ont connu une immense diffusion au Moyen Age.

Détails
Julien Pomère (400 ? - 498 ?)

Prêtre, maître de S. Césaire d'Arles, il nous a laissé un De uita contemplatiua.

Détails
Orientius (350 ? - 440 ?)

Auteur du Commonitorium

Détails
Ambroise Autpert (730 ? - 784)

Cf. Claudio Leonardi, "Spiritualità di Ambrogio Autperto", StMed 9, 1968, p. 1-131.

Détails
Isidore de Séville (560 ? - 636)

Élevé par son frère Léandre, il lui succède à l'épiscopat de Séville vers 600. Il préside le Concile national de Tolède en 633 et meurt le 4 avril 636. Pour le reste, sa vie est très mal connue : Isidore n'est guère célèbre que grâce à ses œuvres, qui eurent une grande diffusion au Moyen Âge (Étymologies en 20 livres, Sentences...).

Détails
Nicéphore Blemmydès (1197 - 1272 ?)

Né en 1197, fils d'un médecin, il quitta Constantinople à l'âge de 7 ans après la prise de la ville par les Latins en 1204, et se réfugia en Asie Mineure dans l'Empire de Nicée, étudiant d'abord à Brousse, à Nicée et à Smyrne, et enfin à Scamandre en Troade. Remarqué par l'empereur Jean III Doukas Vatatzès et par le patriarche Germain II, il est agrégé au clergé patriarcal en 1224. Devenu moine en 1234, il s'installe un peu plus tard près d'Éphèse et décide vers 1241 de fonder dans la région son propre monastère dédié au « Christ qui est ». Il y emménagera sans doute en 1249. Il refuse la charge patriarcale en 1254 et vécut de plus en plus reclus en son monastère, où il meurt en 1269 ou 1272.

Détails
Paulin d'Aquilée (730 ? - 802 ?)

Grammaticae magister de Charlemagne. Devient patriarche d'Aquilée en 787, joue un rôle important dans la christianisation de la Carinthie et de la Styrie.
Oeuvre théologique et spirituelle d'envergure: lutte contre l'adoptianisme espagnol (Libellus sacrosyllabus, et surtout Contre Felicem); auteur du premier "miroir du prince", le Liber exhortationis ainsi que d'une oeuvre poétique encore mal délimitée.

Détails
Paul Diacre (720 ? - 797 ?)

De famille noble. Entre comme moine au Mont-Cassin en 774.
Séjourne à la cour de Charlemagne avec Pierre de Pise et Paulin d'Aquilée de 782 à 787.
Historiographe des Lombards.
Auteur notamment des Gesta episcoporum Mettensium , histoire des évêques de Metz des origines au VIIIe siècle, d'une Vita beati Gregorii papae hagiographique et d'un Homéliaire, compilation d'homélies patristiques, qui sera couramment utilisé dans l'Empire.

Détails
Joseph l'Écossais (700 ? - 804 ?)

Auteur d'un Commentaire sur Isaïe

Détails
Théodulfe d'Orléans (750 ? - 821)

D'origine wisigothique, il arrive à la cour de Charlemagne en 780. En 798, il devint évêque d'Orléans et abbé de Fleury. Il fit construire la chapelle de Germigny.
Conseiller théologique de l'empereur, il travailla notamment à la révision du texte biblique.
Exilé en 818 au monastère Saint-Aubin d'Angers.

Détails
Paschase Radbert (790 ? - 860)

Moine à Corbie avant 826, puis, après avoir fondé l'abaye de Corvey enSaxe, devient abbé de Corbie en 843, mais doit abandonner sa charge en849.
Il laisse une oeuvre abondante, notamment un commentaire de l'évangile de saint Matthieu et un traité eucharistique, De corpore et sanguine Domini.

Détails
Florus de Lyon (795 ? - 860 ?)

Diacre, puis archevêque de Lyon de 841 à 852. Il succède à Agobard.

Détails
Amalaire de Metz (775 ? - 850 ?)

Liturgiste et théologien.
Eleve d'Alcuin à Tours, il fut nommé archevêque de Trêves en 811.
En 813, membre d'une ambassade à Constantinople.
Maître à l'école palatine d'Aix-la-Chapelle.
Durant l'exil d'Agobard, il eut en charge le diocèse de Lyon et y proposa des innovations liturgiques.

Détails
Benoît d'Aniane (750 ? - 821)

D'origine wisigothique, élevé à la cour de Pépin le Bref et de Charlemagne. Se retire d'abord au monastère de Saint-Seine, puis à Aniane près de Montpellier. Contribue activement à la diffusion de la Règle de Saint Benoît. Auteur de la Concordia Regularum. Lutte contre l'adoptianisme.

Détails
Sédulius Scottus (810 ? - 858 ?)

Irlandais. En 848, est pris sous la protection de l'évêque de Liège, Hartgar, et étudie la littérature grecque et latine. Auteur de Poèmes et d'un Miroir des Princes.

Détails
Ammar al-Basri (800 ? - 850)

Apologète nestorien du califat de Bagdad. On a de lui deux ouvrages :
1*. Le Livre de la démonstration de l'ordre de l'économie divine* (178 pages)
2. Le Livre des questions et des réponses (286 pages).

Détails
Loup de Ferrières (805 ? - 865 ?)

Elève de Raban Maur à Fulda, il fut nommé abbé de Ferrières par Charles le Chauve en 841.

Détails
Ratramne de Corbie (800 ? - 868 ?)

Moine à Corbie, élève de Paschase Radbert; engagé dans les luttes théologiques de son temps, en particulier sur la prédestination et l'eucharistie.

Détails
Gottschalk (Gotescalc) d'Orbais (le Saxon) (807 ? - 870 ?)

Etudie à Fulda. Devient moine à Orbais (Marne) et prêtre en 835.
Condamné en 848-849 pour sa doctrine de la double prédestination, ilsera retenue prisonnier par Hincmar de Reims jusqu'à sa mort.
Forte personnalité du monde carolingien.

Détails
Hincmar de Reims (806 ? - 882)

Etudie à l'abbaye de Saint-Denis, devient en 845 archevêque de Reims.
Il réfléchit aux rapports entre l'Eglise et la monarchie, sera très influent auprès de Louis le Pieux notamment.
A lancé Jean Scot dans les disputes théologiques.

Détails
Chrodegang de Metz (715 ? - 766)

Né dans les environs de Liège, d'une famille de la haute noblesse franque, Chrodegang étudie au monastère de Saint-Trond, puis fait partie de la cour impériale de Charles Martel puis de Carloman. Il se voit confier l'évêché de Metz en 741.
Chrodegang est l’un des principaux réformateurs des institutions religieuses et de la liturgie au milieu du VIIIe siècle. In introduisit à Metz des usages liturgiques romains qui se diffusèrent ensuite en Gaule. On le connaît surtout par sa Règle des Chanoines (écrite entre 751 et 755), qui visait à rapprocher le code de conduite des clercs au service de la cathédrale de celui des moines dans les monastères. Elle contient de précieux renseignements sur le déroulement du culte et des offices et connut un très grand succès.

Détails
Boèce (480 ? - 524)

Philosophe, savant et poète. D'une très ancienne famille romaine, il reçut une bonne formation latine et grecque ; il fut consul, puis ministre de Théodoric le Grand. Sa Consolation de la philosophie, très lue durant tout le Moyen Âge, a été écrite en prison, avant son exécution pour des raisons politiques.

Détails
Grimlaïc (800 ? - 900 ?)

Auteur de la Règle des solitaires

Détails
Smaragde de Saint-Mihiel (780 ? - 841 ?)

Présent à la cour impériale, il participe à la rédaction des textes sur le Filioque (809).
Devient abbé de Saint-Mihiel (diocèse de Verdun).
Auteur notamment de La Voie Royale, un miroir des princes destiné à Louis le Pieux.

Détails
Papes et empereurs (0 ? - 1200 ?)
Détails
Législateurs (Code théodosien) (438 - 550 ?)
Détails
Heiric d'Auxerre (841 - 876 ?)

Elève de Loup de Ferrières et d'Haymon d'Auxerre, ville où il est moine et enseignant.

Détails
Martin de Léon (1130 - 1203)

Il était prêtre et chanoine régulier de Saint Augustin au monsatère de Saint Isidore de Léon en Espagne. C'était un écrivain ascétique prolifique, utilisant souvent les oeuvres de S. Grégoire le Grand et S. Isisdore de Séville. Théologien augustin, il est mort en odeur de sainteté. On trouve ses oeuvres en PL 208 et 209. Il est souvent appelé du nom de Saint ou Bienheureux:: "Un culte lui fut rendu dans le diocèsede Léon, sans qu'il y ait eu de procès canonique." Le meilleur article paru sur lui est sans conteste celui du R.P. Aimé Solignac, DSp10, 685-686. Deux extraits de ses sermons sont traduits dans le Lectionnaire de Solesmes.

Détails
Hugues de Fouilloy (1100 ? - 1174)

Chanoine augustin au prieuré de Saint-Laurent-au-Bois, près de Corbie. Auteur de plusieurs ouvrages d'édification.

Détails
Jacques de Vitry (1160 ? - 1240)

Chanoine augustin.
Prêche la croisade.
Evêque de St Jean d'Acre en 1216.
Auteur de deux ouvrages historiques, l'un sur le Terre Sainte et l'histoire des croisades jusqu'en 1193, l'autre sur l'Université de Paris, et de sermons riches en exempla.

Détails
Guillaume Monachi (1100 ? - 1200 ?)

Archevêque d'Arles, élu entre 1138 et 1139 et mort le 28 décembre 1141.

Détails
Victor de Marseille (200 ? - 304 ?)
Détails
Lanfranc (1005 ? - 1089)

Formation juridique et dialectique.
Enseigne en Italie puis en France.
Moine puis prieur au Bec-Helloin.
Archevêque de Cantorbéry en 1070.
Dans le De corpore et sanguine Domini, prend parti contre la doctrine eucharistique de Bérenger de Tours.

Détails
Suger de Saint-Denis (1081 ? - 1151)

Originaire de St-Omer, très tôt lié avec le roi de France Louis VI puis son fils Louis VII, auprès desquels il joue un rôle politique de premier plan. Abbé de Saint-Denis en 1122.

Détails
Étienne de Ripon (650 ? - 750 ?)

Auteur d'une Vita Wilfredi, vie de l'évêque d'York Wilfrid, mort en 709/710.

Détails
Rimbert (830 ? - 888)

Homme de confiance d'Ansgar, archevêque de Brême et de Hambourg auquel il succède en 865 et dont il écrit la biographie.

Détails
Claude de Turin (770 ? - 828 ?)

Originaire d'Espagne, arrive à Lyon vers 800. Proche de Louis le Pieux dont il fut le chapelain, il est élu évêque de Turin en 817.
Exégète augustinien de grand renom.
Il jouera un rôle important dans la lutte contre le culte des images.

Détails
Anonyme (Vita Wilhelmi) (1000 ? - 1100 ?)

XIIe s.

Détails
Serlon de Savigny (1085 ? - 1158)

Entre à l'abbaye bénédictine de Cérisy.
En 1113, devient l'un des fondateurs de l'abbaye de Savigny, dans le diocèse d'Avranches.
Demande le rattachement à l'ordre de Cîteaux, obtenu en 1149.
Arrive à Cîteaux peu avant la mort de saint Bernard en 1153.

Détails
Pierre de Cava (1038 - 1123)

Moine de l’Abbaye bénédictine de Cava de’ Tirreni (province de Salerne), puis abbé de Venosa (Basilicate), de 1141 jusqu’à sa mort en 1156. Auteur du Commentaire sur les Livres des Rois longtemps attribué à Grégoire le Grand.

Détails
Anonyme (Mystère des lettres grecques) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Adam de Dryburgh (1150 - 1213 ?)

12e s.
Cf. page dédiée du Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BAUTZ)

Détails
Anonyme (Epictète) (50 ? - 130 ?)
Détails
Éthérie (devient Égérie) (300 ? - 400 ?)

Égérie, grande dame venue d'Occident, a visité pendant trois ans, à partir de 381, tous les lieux saints du Proche-Orient chrétien ; elle fait le récit de son pèlerinage dans son Journal de voyage, écrit en latin à Constantinople. Égérie a supplanté peu à peu Éthérie comme forme exacte du nom de la pélerine. En effet, la tradition (six manuscrits répartis en deux familles) le présente sous cinq formes différentes : "Egeria", "Eiheria", "Echeria", "Heteria" ou "Etheria", mais "Egeria" est la seule qui se rencontre dans les deux familles du texte.

Détails
Jean de Bolnisi (800 ? - 900 ?)

Jean a vécu aux viiie-ixe siècles. Il a vraisemblablement été moine en Palestine, où il aurait appris le grec, avant de devenir évêque de Bolnisi, au sud de l'actuelle Géorgie (province de Taširi).

Détails
Apollinaire de Hiérapolis (100 ? - 179 ?)
Détails
Tatien (100 ? - 170 ?)

D’Assyrie, sa patrie, Tatien, philosophe païen végétarien, vient se convertir à Rome, où il est disciple de Justin ; il regagne ensuite l’Orient (Osrhoène, Cilicie, Syrie, Palestine), où il cherche à propager des doctrines et des pratiques hérétiques. Il aurait appartenu à la secte des « encratites » et aurait emprunté à Valentin sa théorie des Éons. Son Discours aux Grecs attaque tout le paganisme avec une extrême violence. Il est surtout célèbre par son Diatessaron, c’est-à-dire l’Évangile en un récit unique résultant de la fusion des quatre textes canoniques, utilisés assez librement. Ce texte fut en usage assez longtemps dans l’Église syriaque, mais l’original (grec ou syriaque ?) en a été perdu ; il est connu soit par les traductions qui en ont été faites dans presque toutes les langues du monde chrétien ancien, soit par les commentaires notamment d’Aphraate et d’Éphrem.

Détails
Valère du Bierzo (630 ? - 700 ?)

Valère, né vers 630 près d'Astorga (Gallécie), reçoit une bonne éducation et, vers l'âge de 25 ans, se convertit à la discipline spirituelle dans le monastère de Compludum, dans la région du Bierzo. Obsédé par l'idée du démon et des tentations, il vécut longtemps en anachorète. Vers 680, en relation avec l'abbé Donadeus, il rédigea plusieurs écrits pour contribuer à la formation ascétique et spirituelle d'un groupe de moines. Parmi ces textes figurent notamment la Lettre à la louange d'Égérie, des poèmes, trois œuvres autobiographiques. Il a également réalisé une vaste compilation hagiographique. Il meurt peu après 691.

Détails
Évervin de Steinfeld (1100 ? - 1200 ?)

Évervin, prévôt des chanoines norbertins de Steinfeld, a informé Bernard de Clairvaux du procès ayant eu lieu à Cologne en 1143 contre une secte qui professait des doctrines manichéistes. Il a rencontré Bernard de Clairvaux en 1147 et l’a accompagné pendant sa campagne de prédication en Rhénanie.

Détails
Anonyme (homélies festales ariennes) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Livre pontifical) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Paulin de Périgueux (400 ? - 480 ?)

Poète né au début du Ve siècle, mort après 473, évêque de Périgueux (?), auteur d’un poème hagiographique sur la Vie de saint Martin, paraphrase en six livres des écrits de Sulpice Sévère sur la vie de saint Martin.

Détails
Rufin (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Valérien de Cimiez (400 ? - 500 ?)

Évêque de Cimiez en 439, Valérien participe à plusieurs conciles provençaux (dont celui de Riez en 439 et d'Arles en 453) ; on possède de lui des Homélies intéressantes pour la vie chrétienne à son époque, dans un style élégant.

Détails
Jean Chrysostome (Pseudo-) (350 ? - 800 ?)

Already in his lifetime and for centuries afterwards, there were unfairly attributed to John Chrysostom a number of Greek, but also Latin, texts, almost all homilies.

Détails
Hippolyte de Rome (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Origène (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)

Identifié à Maximinus l'Arien par M. Meslin qui n'a pas convaincu la critique

Détails
Anonyme (Vita Caesarii) (500 ? - 600 ?)

La CPL note cinq auteurs: Cyprien, Firmin et Viventius, évêques; Messianus, prêtre; Etienne, diacre.

Détails
Cyprien de Carthage (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Basile d'Ancyre (290 ? - 370 ?)

Basile devint évêque d'Ancyre après la déposition de Marcel en 336. D'abord parmi les eusébiens, puis homéousien, il joua un rôle important en 358 dans le tournant antiarien des homéousiens. Il fut déposé au concile de Constantinople de 360.

Détails
Ambroise de Milan (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anastase le Sinaïte (620 ? - 700 ?)

Anastase, higoumène du Sinaï jusqu'au tout début du 8e siècle, est notamment l'auteur de l'Hodegos, traité contre les monophysites.

Détails
Bernard le Clunisien (ou de Morlaix) (1070 ? - 1170 ?)

Moine bénédictin de la première moitié du XIIe siècle, qui a écrit des poèmes, des ouvrages satiriques, et un traité De contemptu mundi d'environ 3000 vers, satire très amère des désordres moraux de son époque, en particulier dans le clergé et à Rome, texte souvent repris par les protestants aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Détails
Justin martyr (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Amolon (750 ? - 852)

Archevêque de Lyon de 840 à 852

Détails
Alexandre de Jérusalem (150 ? - 251 ?)

Il fut évêque de Jérusalem dans la première moitié du IIIe siècle.

Détails
Ambrosiaster (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Ambroise de Milan (?) (300 ? - 400 ?)
Détails
Amphiloque d'Iconium (?) (300 ? - 400 ?)
Détails
Amphiloque d'Iconium (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)

Sous le nom d'Amphiloque d'Iconium ont été transmises divers écrits sur Basile de Césarée.

Détails
Anatole de Laodicée (200 ? - 290 ?)

Originaire d'Alexandrie où il enseigne la philosophie aristotélicienne, il est consacré évêque par Théotecnè de Césarée qui veut en faire son coadjuteur. Mais très vite, en 268, alors qu'il passait à Laodicée pour se rendre au concile d'Antioche et juger Paul de Samosate, les chrétiens de la ville lui demandent de succéder à l'évêque Eusèbe sur le siège de Laodicée, siège qu'il occupe jusque vers 280. Il reste de lui un opuscule mathématique, et Eusèbe de Césarée a laissé un extrait de ses Canons sur la date de Pâques (HE VII, 32, 14-19), connus par ailleurs en latin.
Voir aussi la page de l'auteur sur le site de bautz: http://www.bautz.de/bbkl/a/anatolius_b_v_l.shtml

Détails
Hippolyte de Rome (?) (150 ? - 300 ?)
Détails
Athanase d'Alexandrie (?) (300 ? - 400 ?)
Détails
Athanase d'Alexandrie (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Antipater de Bostra (410 ? - 499 ?)

Né dans les premières années du Ve siècle, il est consacré évêque de Bostra entre 451 et 457, date à laquelle le pape Léon lui demande son avis sur l'autorité des décrets de Chalcédoine. Parmi les ouvrages d'exégèse et de controverse qu'il a écrits, le plus important est la Réfutation de l'Apologie d'Origène par Eusèbe de Césarée, dont le début est conservé dans les actes de Nicée II (787) comme d'autres passages le sont chez Léonce de Byzance et chez Jean Damascène, Sacra Parallela. On a aussi de lui plusieurs homélies : une sur Jean-Baptiste, une autre sur l'Annonciation, une sur l'Epiphanie (inédite), une sur le début du jeûne (inédite). Peu de chose reste de l'homélie sur l'hémorrhoïsse, citée à Nicée II. Anastase le Sinaïte cite quant à lui une homélie sur la Croix. En latin est conservée une homélie sur l'Assomption de Marie, et les quatre homélies sur la nativité du Christ sont connues en arménien.
Voir la page de l'auteur sur le site de bautz : http://www.bautz.de/bbkl/a/antipater_b_v_b.shtml

Détails
Apelle (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (100 ? - 999 ?)
Détails
Anonymes apocryphes (100 ? - 599 ?)
Détails
Anonymes canoniques (250 ? - 999 ?)
Détails
Anonymes liturgiques (300 ? - 999 ?)
Détails
Anonymes hagiographiques (300 ? - 1453 ?)

La Passion latine a au moins trois auteurs différents : la Préface et le récit du martyre relèvent d’un ou deux rédacteurs ; le journal de Perpétue et la vision de Saturus ont été écrits de la main même des martyrs, mais sans doute révisés. L’attribution de ce texte à Tertullien a été écartée, mais il vient peut-être du cercle de ses disciples.

Détails
Apolinaire de Laodicée (?) (280 ? - 370 ?)

Sous le nom d'Apolinaire de Laodicée (père?) nous est parvenu une Métaphrase des Psaumes en vers homériques.

Détails
Apollonius antimontaniste (200 ? - 300 ?)
Détails
Astérius Urbanus (150 ? - 300 ?)
Détails
Athénagore d'Athènes (?) (100 ? - 200 ?)
Détails
Bardesanes (?) (150 ? - 250 ?)
Détails
Ariston de Pella (100 ? - 160 ?)
Détails
Basilide le Gnostique (100 ? - 200 ?)
Détails
Basile de Césarée (?) (300 ? - 400 ?)
Détails
Basile de Césarée (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Clément d'Alexandrie (?) (100 ? - 220 ?)
Détails
Clément de Rome (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Corneille (pape) (180 ? - 253)
Détails
Corneille (pape) (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Cyprien de Carthage (?) (200 ? - 260 ?)
Détails
Cyrille d'Alexandrie (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Cyrille d'Alexandrie (?) (370 ? - 420 ?)
Détails
Cyrille de Jérusalem (?) (320 ? - 390 ?)
Détails
Didyme d'Alexandrie (?) (320 ? - 400 ?)
Détails
Denys d'Alexandrie (?) (190 ? - 265 ?)

Un important corpus est passé sous le nom de Denys l'Aréopagite, mentionné en Ac 17, 34. L'auteur a peut-être été un chrétien d'origine syrienne qui séjourna à Athènes (influence des néoplatoniciens Proclus et Damascius) à la fin du Ve s ou au début du VIe s.

Détails
Denys de Corinthe (50 ? - 171)
Détails
Denys de Rome (200 ? - 268)
Détails
Donat (320 ? - 380 ?)
Détails
Épiphane de Salamine (?) (300 ? - 400 ?)
Détails
Épiphane de Salamine (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Épiphane le Gnostique (400 ? - 500 ?)
Détails
Eusèbe de Césarée (?) (260 ? - 340 ?)
Détails
Firminus (500 ? - 600 ?)
Détails
Firmilien de Césarée (150 ? - 269 ?)

http://www.bautz.de/bbkl/f/firmilian.shtml

Détails
Caïus prêtre de Rome (250 ? - 350 ?)
Détails
Grégoire de Nazianze (?) (320 ? - 390 ?)
Détails
Grégoire de Nazianze (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Grégoire de Nysse (?) (330 ? - 400 ?)
Détails
Grégoire de Nysse (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Grégoire le Thaumaturge (?) (210 ? - 270 ?)
Détails
Héracléon le Gnostique (0 ? - 1200 ?)
Détails
Hilaire de Poitiers (?) (300 ? - 370 ?)
Détails
Hilaire de Poitiers (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Hyménée de Jérusalem (200 ? - 300 ?)
Détails
Jean Chrysostome (?) (350 ? - 800 ?)
Détails
Jean II de Jérusalem (356 ? - 417 ?)

Bautz

Détails
Jean II de Jérusalem (?) (350 ? - 390 ?)
Détails
Irénée de Lyon (?) (130 ? - 202 ?)
Détails
Irénée de Lyon (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Isidore le Gnostique (100 ? - 200 ?)
Détails
Jules l'Africain (160 ? - 240 ?)
Détails
Jules Cassien (200 ? - 300 ?)
Détails
Justin le Gnostique (100 ? - 200 ?)
Détails
Justin martyr (?) (100 ? - 170 ?)
Détails
Lucien d'Antioche (240 ? - 312)

Mythique fondateur de l’« école d’Antioche », mort martyr à Nicomédie, en 312, à la fin de la persécution de Dioclétien et de Maximien. En préparation : l’édition d’une Vie et Passion grecque inédite, dont la rédaction anonyme pourrait remonter à la fin du IVe siècle.

Détails
Méliton de Sardes (?) (100 ? - 200 ?)
Détails
Méliton de Sardes (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Méthode d'Olympe (?) (200 ? - 320 ?)
Détails
Méthode d'Olympe (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Monoimus l'Arabe (150 ? - 210 ?)
Détails
Origène (?) (180 ? - 260 ?)
Détails
Papias d'Hiérapolis (70 ? - 140 ?)
Détails
Pierre d'Alexandrie 1 (200 ? - 311 ?)

http://www.bautz.de/bbkl/p/petrus_v_ale.shtml

Détails
Pierre d'Alexandrie 1 (?) (200 ? - 300 ?)
Détails
Philéas de Tmuis (200 - 306 ?)

http://www.bautz.de/bbkl/p/Phileas.shtml

Détails
Pierius d'Alexandrie (200 ? - 300 ?)

http://www.bautz.de/bbkl/p/pierius.shtml

Détails
Polycrate d'Ephèse (130 ? - 196 ?)
Détails
Pontius le diacre (150 ? - 257 ?)

Pour une biographie et une bibliographie mises à jour, voir la page de l'auteur dans le Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexicon du site allemand Bautz.

Détails
Procope de Gaza (465 ? - 529 ?)

Rhéteur grec chrétien, né vers 465, peut-être le frère de l'évêque Zacharie le Rhéteur. Considéré comme le principal représentant de la célèbre école de Gaza, qui cultivait l'art oratoire dans le style grec attique, il a passé la majeure partie de sa vie dans cette ville à enseigner et à écrire, sans prendre part aux querelles théologiques de son époque. On possède de lui des écrits de caractère profane (dont un panégyrique de l'empereur Anastase et plus de cent soixante lettres), ainsi que des chaînes exégétiques (sur l'Octateuque, les livres des Rois, Isaïe, les Proverbes et le Cantique des Cantiques) qui comptent parmi les plus anciennes, et dont les principales sources sont Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze et Cyrille d'Alexandrie. Il meurt vers 528.

Détails
Procope de Gaza (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Rhodon l'Asiatique (150 ? - 250 ?)
Détails
Sérapion d'Antioche (100 ? - 212 ?)
Détails
Tertullien (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Theodotus Coriarius (100 ? - 200 ?)
Détails
Théodote le Gnostique (100 ? - 200 ?)
Détails
Théognoste d'Alexandrie (250 - 320 ?)
Détails
Valentin le Gnostique (100 ? - 160 ?)

http://www.bautz.de/bbkl/v/valentinos.shtml

Détails
Victorin de Poetovio (?) (200 ? - 300 ?)

http://www.bautz.de/bbkl/v/victorinus_v_p.shtml

Détails
Arnobe le Jeune (400 ? - 500 ?)

Selon la Clauis, "natione Afer ; floruit in Italia tempore Leonis papae I".

Détails
Jean d'Antioche (360 ? - 443 ?)

Patriarche d'Antioche de 429 à 441-442, disciple de Nestorius. Son arrivée tardive au concile d'Éphèse permet à Cyrille d'Alexandrie de faire condamner Nestorius. Mais Jean riposte en organisant un contre-concile qui condamne Cyrille. La dispute est officiellement réglée en 433 par l'Acte d'union : Jean y admet la condamnation de Nestorius, ce qui le brouille avec certains évêques syriens comme Théodoret de Cyr.

Détails
Anonymes gnostiques (0 ? - 1200 ?)
Détails
Évêques de Palestine (101 ? - 200 ?)
Détails
Antiochiens (268 ? - 268 ?)
Détails
Martyrs gaulois (100 ? - 178 ?)
Détails
Léonce de Jérusalem (450 ? - 536 ?)
Détails
Anatole de Laodicée (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Eusèbe d'Émèse (?) (300 ? - 360 ?)
Détails
Eusèbe d'Émèse (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Théodore de Mopsueste (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Théodore de Mopsueste (?) (350 ? - 428 ?)
Détails
Grégoire d'Antioche (500 ? - 593 ?)

Moine syrien, Grégoire fut nommé higoumène de la laure de Pharan (Sinaï) par l'empereur Justin II (565-578). Il devint évêque d'Antioche en 570. En 588, accusé d'immoralité par des ennemis jaloux, il fut défendu par Évagre justement nommé le Scholastique (l'avocat) et, blanchi, recouvra son siège. Son Homélie à l'armée, citée par Évagre, lui permit d'apaiser une révolte des soldats dans la région. En 591, il amena à la foi chalcédonienne les monophysites d'Antioche. Il mourut entre 592 et 593.

Détails
Constance d'Antioche (360 ? - 440 ?)

Constance, ou Constantin (Constantios ou Constantinos, suivant les sources) était prêtre à Antioche. Après avoir rendu visite à Jean Chrysostome en exil en 404, il rentre à Antioche, puis, à défaut de devenir évêque d'Antioche, doit se résoudre à gagner Chypre. C'est l'auteur des cinq lettres qui figurent à la fin du recueil des Lettres d'exil de Jean Chrysostome.

Détails
Paulin d'Antioche (360 ? - 388 ?)
Détails
Grégoire le Grand (Ps.) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Jean Diacre (825 ? - 880 ?)
Détails
Anthelme de Chignin (1107 - 1178)

Anthelme de Belley, ou de Chignin, est né en Savoie en 1107. Chanoine à Belley puis à Genève, il devient chartreux à Portes en 1136 puis à la Grande-Chartreuse où il devient cellérier avant de revenir à Portes où il est élu prieur en 1139. Il est fait évêque de Belley en 1163, fonction dans laquelle il meurt en 1178.

Détails
Bernard, prieur de Portes (1050 ? - 1159 ?)

Bernard, premier Prieur de la Chartreuse de Portes (fondée en 1115), peut être considéré comme l'un des principaux artisans de la naissance de l'Ordre des Chartreux.

Détails
Jean de Montemedio (Jean de Portes) (1135 ? - 1161 ?)
Détails
Étienne de Chalmet (1100 ? - 1177)
Détails
Anonyme (hérétiques) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Évagre le Scholastique (536 ? - 594 ?)

Né à Épiphanie en Syrie vers 536, il vécut à Antioche où il exerça la profession d’avocat. Auteur d’une Histoire ecclésiastique en six livres, qui continue celles de Socrate, de Sozomène et de Théodoret et concerne la période qui va de 431 à 594, date de la mort du patriarche Grégoire d’Antioche dont il fut le secrétaire. Elle constitue une source importante pour l’histoire de la crise nestorienne et monophysite aux Ve et VIe siècles.

Détails
Élie de Nisibe (975 - 1046)

(975-1046) Auteur arabe (et syriaque) chrétien, métropolite nestorien de Nisibe, encyclopédiste.
Consacré (1002) évêque de Bayt Nuhadra, puis (1008) métropolite de Nisibe.
En 1026 il a une série de rencontre avec un vizir musulman, d'où sortira une série de 7 Entretiens ou Séances, et une correspondance.

Détails
Odon de Cambrai (1050 ? - 1113)

Ecolâtre, moine bénédictin, fondateur de l'abbaye Saint-Martin de Tournai, et évêque de Cambrai.

Détails
Aelred de Rievaulx (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Bar Hebraeus (1225 ? - 1286)
Détails
Anonyme (Vie de Syméon le Stylite) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Annianus diacre (370 ? - 460 ?)

Contemporain de Jérôme et de Pélage. A, le premier, traduit en latin une quinzaine d'homélies de Jean Chrysostome.

Détails
Conc. Bag. (300 ? - 500 ?)
Détails
Anonyme (Rome) (600 ? - 800 ?)
Détails
Anonymes géographiques (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme de Bordeaux (333 ? - ?)
Détails
Anonyme gaulois (0 ? - 1200 ?)
Détails
Antoine de Plaisance (450 ? - 750 ?)

Voyage au VIe s. (570).

Détails
Archidiacre romain anonyme (0 ? - 1200 ?)
Détails
Babrius (100 ? - 299 ?)

Ce poète d'origine grecque, qui a mis les Fables d'Ésope en vers choliambiques, a sans doute vécu au IIe ou IIIe siècle.

Détails
Célestius (380 ? - 450 ?)

disciple de Pélage

Détails
Candide (0 ? - 1200 ?)
Détails
Conciles de l'Eglise d'Afrique (0 ? - 1200 ?)
Détails
Conciles des Eglises de Gaule (0 ? - 1200 ?)
Détails
Constance Auguste (317 ? - 361 ?)
Détails
Cyprien le Gaulois (350 ? - 450 ?)

fl. c. 397-430

Détails
Cyprien le Gaulois (?) (350 ? - 450 ?)
Détails
Eucher de Lyon (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Eusèbe de Verceil (Ps.) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Conciles milanais (0 ? - 1200 ?)
Détails
Facundus d'Hermiane (?) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Gérontius (400 ? - 486 ?)

Gérontius était le prêtre qui accompagna Sainte Mélanie la Jeune pendant son voyage à Jérusalem et son homme de confiance. Il devint son successeur et diriga pendant quarante-cinq ans ses monastères. Après la mort de Mélanie, il prit le parti des monophysites et fut chassé de son monastère quand l'impératrice Eudocie rentra dans l'orthodoxie. Il mourra autour de 486. Il est probablement l'auteur de la Vie de sainte Mélanie (SC 90).

Détails
Gratien (359 - 383)
Détails
Grégoire d'Elvire (?) (300 ? - 390 ?)
Détails
Jérôme (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Isaac (?) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Julien d'Eclane (380 ? - 455 ?)
Détails
Juvencus (300 ? - 400 ?)
Détails
Lactance (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Lathcen (550 ? - 661 ?)
Détails
Laurent de Novare (300 ? - 397 ?)
Détails
Libère (250 ? - 366 ?)
Détails
Marius Victorinus (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Martin Ier (600 ? - 665)
Détails
Maxime de Turin (Ps.) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Maxime de Turin (?) (300 ? - 420 ?)
Détails
Nicétas de Rémésiana (335 ? - 414 ?)

La ville de Rémésiana se trouve en Dacie (actuelle Serbie).

Détails
Nicétas de Rémésiana (?) (335 ? - 414 ?)
Détails
Optat de Milève (?) (300 ? - 397 ?)
Détails
Ossius de Cordoue (257 ? - 359 ?)
Détails
Ossius de Cordoue (?) (257 ? - 359 ?)
Détails
Paulin de Béziers (?) (300 ? - 408 ?)
Détails
Paulin de Nole (?) (353 ? - 431 ?)
Détails
Paulin de Nole (Ps.) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Paul de Callinicus (450 ? - 550 ?)
Détails
Paul Orose (380 ? - 430 ?)
Détails
Paul Orose (?) (350 ? - 500 ?)
Détails
Pélage (Ps.) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Pélage (350 ? - 420 ?)
Détails
Pélage (?) (350 ? - 420 ?)
Détails
Priscillien (340 ? - 385 ?)
Détails
Proba (322 ? - 370 ?)
Détails
Prudence (348 ? - 410 ?)

Espagnol, avocat, après avoir été un fonctionnaire de l’Empire en Espagne, Prudence renonce à la vie publique vers la fin de sa vie. C’est assurément le plus grand poète de l’Antiquité chrétienne en Occident : ses oeuvres témoignent d’un grand talent et d’une véritable originalité ; elles portent des titres grecs, mais sont écrites en latin et ont été publiées, en 4 volumes, dans la Collection des Universités de France.

Détails
Scarila (0 ? - 1200 ?)
Détails
Secundinus (350 ? - 448 ?)
Détails
Caelius Sedulius (350 ? - 450 ?)

Poète du Ve s.

Détails
Sévère d'Antioche (?) (465 ? - 538 ?)
Détails
Synode de Carthage (250 ? - 530 ?)
Détails
Théodose d'Alexandrie (480 ? - 580 ?)

évêque de 535 à 566.

Détails
Victor (0 ? - 1200 ?)
Détails
Victorin (150 ? - 260 ?)

rattachement au pôle Gaule incertain

Détails
Ursace de Singidunum (300 ? - 370 ?)

Mésie

Détails
Zacharie Pape (700 ? - 752)

741-752

Détails
Germinius de Sirmium (300 ? - 376 ?)
Détails
Anomyme (homélies) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Chromace d'Aquilée (?) (340 ? - 409 ?)
Détails
Thomas Gallus (1190 ? - 1246 ?)

Victorin du XIIIe s.

Détails
Abraham d'Ephèse (510 ? - 600 ?)

Abraham, archevêque d'Ephèse, est probablement le même, mentionné par Jean Moschos, qui a fondé un monastère à Constantinople et un autre à Jérusalem. L'homélie In annuntiationem, la première à attester une célébration de l'Annonciation le 25 mars, est datée des années 550-553.

Détails
Acace de Bérée (340 ? - 435 ?)

Ascète, correspondant de Basile et d'Epiphane à qui il demanda d'écrire ce qui devait être le Panarion, Acace (v. 340 - v. 435) fut ordonné évêque de Bérée (Alep) en 378 par Mélèce. À la mort de celui-ci lors du concile de Constantinople I en 381, il ordonna Flavien évêque d'Antioche, ce qui lui valut les foudres du pape Damase. En 403 Jean Chrysostome le récuse comme juge au Synode du Chêne. Sans participer au concile d'Ephèse en 431, il servit de médiateur pour le pacte d'union de 433. Ne restent de lui que six lettres portant sur le débat avec Nestorius.

Détails
Acace de Constantinople (410 ? - 489)

Acace, archevêque de Constantinople de 471 à 489, provoque le schisme dit « acacien » (484-519) après avoir été excommunié et déposé par le pape Félix III. Bien que chalcédonien convaincu, il est en effet l'instigateur de l'Henoticon de l'empereur Zénon en 482, proposant une formule de compromis avec les monophysites. Reste de lui la lettre qu'il écrit au moment de l'Henoticon à Pierre le Foulon, évêque miaphysite d'Antioche.

Détails
Acace de Mélitène (350 ? - 449 ?)

Evêque de Mélitène en Euphratésie, Acace s'oppose de façon virulente à Nestorius au concile d'Ephèse (431) ainsi qu'à Jean d'Antioche. Cyrillien pur et dur, il s'en prend notamment aux écrits de Diodore de Tarse et de Théodore de Mopsueste. Reste de lui notamment l'homélie qu'il a prononcée contre Nestorius à Ephèse.

Détails
Adomnan d'Iona (627 ? - 704)

Né vers 627 en Irlande, Adomnan (ou Adamnan) est abbé d'Iona (en Écosse) de 679 à sa mort en 704. Adoptant la date romaine de Pâque, il contribue à en répandre l'usage en Irlande. Parmi ses ouvrages, outre des pièces de poésie en gaélique, on compte une Vie de saint Colomban, une Loi des innocents et un livre sur Les lieux saints, inspiré notamment des dires d'Arculf.

Détails
Aèce d'Antioche (?) (250 ? - 367 ?)
Détails
Aèce de Constantinople (600 ? - 699 ?)
Détails
Agapet de Constantinople (470 ? - 550 ?)

Diacre de l'église Sainte-Sophie à Constantinople, Agapet a dédié à l'empereur Justinien Ier – selon la tradition il aurait été son précepteur –, peu après 527, un Miroir du prince intitulé Ἔκθεσις κεφαλαίων παραινετικῶν, qui, ratttachant la figure du roi de droit divin à l'idéal platonicien, a eu une grande diffusion.

Détails
Agathange (490 ? - 599 ?)

Agathange est le nom fictif de l'auteur d'une Histoire de l'Arménie relatant l'évangélisation de l'Arménie par Grégoire l'Illuminateur. Le récit se veut contemporain des faits, mais date au moins des années 490.

Détails
Alexandre d'Alexandrie (240 ? - 428)

Alexandre, évêque d'Alexandrie de 312 à sa mort en 328, est connu pour son combat contre la doctrine de l'un des prêtres de son diocèse, Arius.

Détails
Alexandre de Chypre (450 ? - 1199 ?)

Moine chypriote auteur de quelques homélies, Alexandre a peut-être vécu sous Justinien (527-565), mais les hypothèses vont du 5e au 12e siècle.

Détails
Alexandre de Lycopolis (300 ? - 399 ?)

Philosophe semi-chrétien (Photios le croit évêque) de Lycopolis, Alexandre a laissé un traité Contre la doctrine de Mani à caractère néoplatonicien.

Détails
Alypius (380 ? - 460 ?)

Alypius, prêtre de l'église des Saints-Apôtres à Constantinople au 5e siècle, est l'auteur d'une lettre à Cyrille d'Alexandrie.

Détails
Ammon (300 ? - 399 ?)

Ermite dans le désert de Nitrie, puis évêque (on ne sait de quel siège), Ammon est l'auteur d'une lettre sur Pachôme et Théodore, adressée à un certain Théophile.

Détails
Ammonas (30 ? - 395 ?)

Disciple de saint Antoine, moine à Scété, Ammonas est consacré évêque d'une localité inconnue par Athanase. Quelques apophtegmes lui sont attribués, ainsi que des lettres transmises en différentes langues.

Détails
Ammonas (Pseudo-) (300 ? - 499 ?)

Sous le nom d'Ammonas, moine de Scété puis évêque consacré par Athanase (mais le nom est très courant), ont été transmis divers textes ascétiques.

Détails
Ammonius (400 ? - 499 ?)

Moine au 5e siècle, cet Ammonius est l'auteur d'un De sanctis patribus barbarorum incursione in monte Sina et Raïthu peremptis.

Détails
Ammonius d'Alexandrie (400 ? - 599 ?)

Ammonius, auteur alexandrin du 5e ou du 6e siècle, a écrit des commentaires exégétiques.

Détails
Ammonius d'Alexandrie (Pseudo-) (650 ? - 1453 ?)

Sous le nom d'Ammonius ont été transmis des fragments sur Matthieu empruntés à divers Pères.

Détails
Anastase l'Apocrisiaire (590 ? - 666)

Apocrisiaire du pape à Constantinople, Anastase est arrêté à Rome avec Maxime le Confesseur; la main droite et la langue coupées, il meurt en exil dans le Caucase.

Détails
Anastase disciple de Maxime (390 ? - 662 ?)

Anastase, secrétaire de l'impératrice Eudoxie et disciple de Maxime le Confesseur, qu'il suit pendant plus de 30 ans dans ses tribulations, meurt quelques jours avant lui en 662.

Détails
Anastase Ier d'Antioche (510 ? - 599 ?)

Apocrisiaire du patriarche d'Alexandrie à Antioche puis patriarche d'Antioche en 559, Anastase s'oppose à l'édit de Justinien sur l'aphtartodocétisme en 565 et est destitué en 570, où il part à Jérusalem. Par l'entremise de son ami Grégoire le Grand il retrouve son siège en 593, qu'il conserve jusqu' à sa mort en 598 ou 599.

Détails
Anastase Ier d'Antioche (Pseudo-) (480 ? - 600 ?)

L'auteur de la Discussion religieuse à la cour des Sassanides est anonyme; peut-être son nom est-il caché dans la mention des « Discussions d'Abdodedôrou », forme hellénisée de Abd-Hadad : cf. E. Honigman, Patristic Studies (Studi e Testi 173), Rome 1953, p. 85. Certains manuscrits attribuent, sans vraisemblance, le texte à Anastase, patriarche d'Antioche au VIIe s. L'auteur est en tout état de cause postérieur à sa source principale, Philippe de Sidé (début du Ve siècle), et antérieur à l'expansion de l'Islam (début du VIIe siècle). S'il se présente bien comme chrétien (et, par ailleurs, citoyen romain), il paraît être du moins un converti du paganisme, prônant une paix religieuse non exempte de syncrétisme, plus favorable aux païens qu'aux juifs. Une origine persane semble exclue : les phrases censées être en persan contiennent beaucoup de mots grecs; en tout cas les manuscrits du texte, en désaccord sur un certain nombre de phrases délicates et de noms propres, restent hésitants. De fait, la provenance du texte est discutée : J. Marquart, dans A. Wirth, Aus Orientalischen Chroniken, Francfort 1894, p. 207, propose l'Asie mineure, E. Bratke (p. 207) pense à Antioche ou à Hiérapolis de Syrie, E. Honigman (p. 86) penche plutôt pour Carrhæ, surnommée Hellénopolis (« la cité des païens »).

Détails
Anastase le Sinaïte (Pseudo-) (600 ? - 700 ?)

Sous le nom d'Anastase le Sinaïte ont été transmis divers textes inauthentiques ou incertains.

Détails
Anatole de Constantinople (390 ? - 458)

Né à Alexandrie, ordonné diacre par Cyrille, il est envoyé à Constantinople comme apocrisiaire puis élu patriarche de la capitale en 449. Il soutient le Tome à Flavien et participe au concile de Chalcédoine, mais protège certains eutychiens.

Détails
André de Césarée (500 ? - 599 ?)

Evêque de Césarée de Cappadoce dans la seconde moitié du 6e siècle, André est semble-t-il le premier auteur grec d'un commentaire sur l'Apocalypse.

Détails
André de Crète (Pseudo-) (650 ? - 750 ?)

Sous le nom d'André de Crète ont été transmis divers textes inauthentiques.

Détails
Écrits apolinaristes anonymes (360 ? - 450 ?)
Détails
Anonymes ariens (300 ? - 450 ?)

Plusieurs textes, mis par exemple sous le nom d'Athanase, de Basile ou de Jean Chrysostome dans les manuscrits, ont été jugés ariens par la critique, sans certitude et sans qu'on puisse facilement préciser leur origine.

Détails
Anthime de Trébizonde (470 ? - 560 ?)

Evêque de Trébizonde après 518, Anthime devint archevêque de Constantinople après 535. Son soutien à Sévère d'Antioche provoqua sa déposition en 536.

Détails
Antiochus moine (560 ? - 630 ?)

Antiochus, moine de la Laure de Saint-Sabas, est l'auteur des Pandecta Scripturae sacrae, manuel de morale chrétienne, en 130 chapitres, composé entre 620 et 628 à partir d'extraits de la Bible et des oeuvres de certains Pères de l'Église.

Détails
Antoine l'hagiographe (470 ? - 550 ?)

L'auteur de la Vie de Syméon l'Ancien, stylite près d'Antioche († 459) se présente comme un disciple de ce Syméon et un témoin diret de sa vie. Mais la critique penche plutôt pour un écrivain constantinopolitain du début du 6e s.

Détails
Antoine (251 ? - 356 ?)

Antoine le Grand, moine de Thébaïde notamment, est considéré comme le fondateur de l'érémitisme chrétien au IIIe siècle.
C'est sans doute peu après le milieu de ce siècle qu'en Moyenne-Égypte il vend ses biens, en donne le prix aux pauvres et se retire dans le désert, où il vécut, dit-on, jusqu'à l'âge de cent cinq ans. De ses rares écrits authentiques subsistent quelques lettres. La Vie d'Antoine (SC 400) écrite par saint Athanase, qui l'avait connu, contribua beaucoup à révéler celui à qui on a donné le titre de « père des moines ».

Détails
Antoine (?) (300 ? - 399 ?)

Sous le nom d'Antoine, on conserve notamment un fragment de lettre dont l'authenticité est incertain.

Détails
Antoine (Pseudo-) (300 ? - 399 ?)

Sous le nom d'Antoine sont parvenus un certain nombre de lettres, de sermons et de Règles inauthentiques.

Détails
Apollinaire de Laodicée (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Arator (490 ? - 550 ?)

Sans doute milanais d'origine, Arator fut ordonné sous-diacre par le pape Vigile à Rome entre 535 et 554. Il est connu pour ses poèmes, dont sa métaphrase des Actes des Apôtres.

Détails
Arius (260 ? - 336)

Prêtre de l'église de Baucalis à Alexandrie après s'être illustré lors de la persécution de 303-311, Arius fut un disciple de Lucien d'Antioche. En 318 la doctrine subordiantianiste qu'il professe, l'arianisme, fut condamnée par un concile réuni à Alexandrie par l'évêque Alexandre. Popularisant ses idées notamment grâce à des chansons, il obtint de solides appuis, notamment Eusèbe de Nicomédie. Condamné au concile de Nicée en 325, ses idées gagnèrent du terrain. Il allait être réhabilité comme ministre du culte à Constantinople quand, pris de colique, il mourut dans les latrines de l'église en 336.

Détails
Arsène (354 ? - 449 ?)

Arsène aurait été précepteur d'Arcadius et Honorius à Constantinople avant de se retirer comme ermite à Scété vers 394. Parmi les textes qui lui sont attribués, il y a une lettre en géorgien et une quarantaine de logia ou anecdotes dans la collection alphabétique des Apophtegmes.

Détails
Astère d'Amasée (300 ? - 431 ?)

Métropolite d’Amasée dans le Pont, contemporain d’Amphiloque et des trois grands Cappadociens. Souvent confondu avec Astérius le Sophiste, on conserve de lui au moins 16 homélies et des panégyriques de martyrs (à éditer).

Détails
Astérios le Sophiste (270 ? - 350 ?)

Cappadocien d'origine, Astérios dit le Sophiste fut l'élève de Lucien d'Antioche. Il fut l'un des grands théoriciens de l'arianisme de la première génération. Ses adversaires disent qu'il aurait apostasié lors de la dernière persécution. Il serait devenu évêque; il participa au concile d'Antioche de 341 et semble avoir nuancé sa position arienne à la fin de sa vie. Jérôme parle de ses commentaires sur les Psaumes (des homélies sur ce livre nous sont parvenues), sur les évangiles et sur l'Epître aux Romains.

Détails
Athanase d'Anazarbe (270 ? - 350 ?)

Evêque d'Anazarbe en Syrie, Athanase fut l'un des premiers évêques à soutenir Arius. Bien qu'il fût contraint à souscrire à l'homoousios lors du concile de Nicée, il prêchait un arianisme radical dont témoignent quelques fragments.

Détails
Atticus de Constantinople (340 ? - 426 ?)

Né à Sébaste en Arménie, Atticus fut moine en Macédoine, puis à Constantinople où il joua un rôle important dans la cabale contre Jean Chrysostome. En mars 406, quatre mois après la mort d'Arsace, qui avait succédé à Chrysostome en 404, Atticus devint archevêque de Constantinople, siège dont il s'afforça d'étendre le pouvoir. Après la mort de Chrysostome en septembre 407, il fut l'un des acteurs de sa réhabilitation posthume. Il reste de lui quelques lettres et des fragments sur la Trinité.

Détails
Basile de Constantinople (370 ? - 460 ?)

D'origine antiochienne mais disciple de Cyrille, diacre et archimandrite à Constantinople, Basile était un adversaire de Nestorius, et il s'en prit aussi à Théodore de Mopsueste et à Diodore de Tarse.

Détails
Basile de Séleucie (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Césaire (Pseudo-) (500 ? - 580 ?)

Sous le nom de Césaire, frère cadet de Grégoire de Nazianze, nous sont parvenus quatre livres de Questiones et Responsiones, écrit sans doute après la mort de Théodora (548). Il est possible que son auteur ait été un moine du couvent constantinopolitain des Acémètes.

Détails
Anonyme (chaînes sur le Nouveau Testament) (400 ? - 899 ?)
Détails
Anonyme (chaînes sur l'Ancien Testament) (400 ? - 899 ?)
Détails
Christophe d'Alexandrie (?) (760 ? - 841 ?)

On attribue à Christophe d'Alexandrie (817-841) une Parabola de serpente, attribuée aussi à Hippolyte, Théophile d'Alexandrie, Chrysotome et Photius.

Détails
Chrysippe de Jérusalem (410 ? - 490 ?)

Cappadocien, il fut un des premiers moines de la Laure de Saint-Euthyme. Vers 456, il fut ordonné prêtre de l'Anastasis à Jérusalem puis, en 466, nommé gardien des reliques de la sainte Croix. Il reste de lui quelques homélies.

Détails
Colluthus (500 ? - 590 ?)

Alexandrin, Colluthus écrivit une Apologie de Théodose (patriarche monophysite d'Alexandrie de 525 à 560) adressé au diacre Themisitios, chef de file des agnoètes visés par le Tomus a Theodora de Théodose. Themistios répliqua par un Contre Colluthus.

Détails
Concile de Constantinople IV (869 - 870)
Détails
Concile d'Ephèse (431 - 431)
Détails
Concile de Nicée II (787 - 787)
Détails
Concile de Constantinople III (680 - 681)
Détails
Constantin, diacre et archiviste de Constantinople (550 ? - 650 ?)

Sous le nom de Constantin, diacre et archiviste de Constantinople, est transmis un Eloge de tous les martyrs, cité notamment au concile de Nicée II.

Détails
Constance (370 ? - 440 ?)

Les manuscrits de la Correspondance de Jean Chrysostome et les autres sources hésitent entre Constance (Constantios) ou Constantin (Constantinos). Destinataire de plusieurs lettres de l'archevêque en exil, il est également l'auteur des lettres 237 à 241 en PG 51. Prêtre d'Antioche, à la mort de Flavien il aurait pu devenir évêque si Porphyre n'avait intrigué pour l'écarter. Il rejoint Jean à Cucuse en septembre 404, puis retourne à Antioche pour plaider sa cause, mais il échoue et doit s'enfuir à Chypre. Il a pu jouer un rôle dans la publication de la Correspondance de Chrysostome, et peut-être d'autres œuvres.

Détails
André de Crète (?) (650 ? - 750 ?)

Sous le nom d'André de Crète ont été transmis des textes d'authenticité incertaine.

Détails
Anonymes monastiques (300 ? - 999 ?)
Détails
Aréthas de Césarée (860 ? - 932 ?)

Disciple de Photios, Aréthas fut évêque de Césarée au début du Xe siècle. Enrichissant la bibliothèque de Césarée, il joua un rôle majeur dans la transmission de beaucoup de textes; on lui doit un certain nombre de manuscrits aujourd'hui, sans parler des scholies avec lesquelles il les agrémentait.

Détails
Besa (410 ? - 480 ?)

Besa fut un disciple de Shenoudi et lui succéda vers 455 à la tête d'Athrib, le Monastère Blanc. Il est l'auteur d'une vie de Shenoudi, de lettres et de catéchèses monastiques.

Détails
Carour (300 ? - 399 ?)

Carour est un disciple de saint Pacôme dont il reste des fragments coptes.

Détails
Constantin évêque d'Assiout (550 ? - 640 ?)

Moine, Constantin devint évêque de Lycopolis (Assiout). Auteur notamment d'éloges d'Athanase et du martyr Claude, c'est l'un des principaux écrivains de la littérature copte.

Détails
Constantin de Tium (300 ? - 999 ?)

Constantin, évêque de Tium, en Paphlagonie, sur les bords du Pont-Euxin, est l'auteur d'une homélie sur la translation des reliques de Sainte Euphémie (BHG 621).

Détails
Cosmas de Jérusalem (680 ? - 760 ?)

Orphelin, Cosmas de Jérusalem (dit aussi Cosmas de Maïouma, Cosmas le Mélode ou Cosmas Hagiopolitès) fut d'après la légende adopté par Serge, le père de Jean Damascène. Il devint moine avec lui à Saint-Sabas vers 726, puis en 743 il fut élu évêque de Maïouma dans la région de Gaza. Il est l'auteur de nombreuses hymnes, ainsi que d'un commentaire des Poèmes de Grégoire de Nazianze.

Détails
Cosmas Vestitor (740 ? - 850 ?)

Nous ne savons rien de la vie de ce Cosmas « Vestitor », c'est-à-dire serviteur de la garde-robe impériale, auteur notamment de plusieurs écrits de seconde main et de Discours sur Jean Chrysostome.

Détails
Cyrille de Jérusalem (Pseudo-) (300 ? - 499 ?)
Détails
Cyrille de Scythopolis (525 ? - 590 ?)

Né à Scythopolis, Cyrille fut moine dans la Laure d'Euthyme en 544, puis à Saint-Sabas en 557. Il est connu pour ses biographies de moines de Palestine.

Détails
Cyrus d'Alexandrie (560 ? - 640 ?)

Patriarche d'Alexandrie en 430, Cyrus fut un partisan du monothélisme.

Détails
Dalmace de Constantinople (340 ? - 440 ?)

Officer de la garde impériale, Dalmace devint moine sur le tard avec son fils Faustus. Il est l'auteur de deux lettres au concile d'Ephèse et d'une apologie.

Détails
Daniel Raithenus (600 ? - 699 ?)

Daniel, moine de Raïtha (sur la Mer Rouge) au VIIe s., a écrit une Vie de saint Jean Climaque.

Détails
Daniel de Scété (?) (500 ? - 999 ?)

Une série de récits édifiants sont mis sous le nom de Daniel, peut-être moine de Scété au VIe s., ou portent sur un certain Daniel. L'identité de ce ou de ces personnages n'est pas assurée.

Détails
Diadoque de Photicé (Pseudo-) (400 ? - 499 ?)

On a attribué à Diadoque de Photicé une Catéchèse, mais cette attribution n'est pas assez bien attestée dans les manuscrits.

Détails
Dioscore Ier d'Alexandrie (390 ? - 454)

Archidiacre accompagnant Cyrille à Ephèse en 431, il lui succéda en 444. Il présida Ephèse II en 449, approuvant Eutychès et condamnant Flavien. Déposé à Chalcédoine en 451, il mourut à Gangres en 454.

Détails
Anonyme (Lettre sur Dorothée de Gaza) (570 ? - 999 ?)
Détails
Élie le Philosophe (500 ? - 599 ?)

Chrétien, disciple du philosophe païen Olympiodore et sans doute de Jean Philopon, Elie était un philosophe de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie. La plupart de ses écrits sont des commentaires d'Aristote.

Détails
Éphrem d'Antioche (460 ? - 545)

Originaire d'Amid, Ephrem fut comte d'Orient avant de devnir évêque d'Antioche de 527 à 545. Chef de file du parti néochalcédonien sous Justinien, il s'en prit notamment aux disciples de Sévère d'Antioche.

Détails
Éphrem d'Antioche (Pseudo-) (300 ? - 550 ?)

Sous le nom d'Ephrem d'Antioche nous sont parvenus plusieurs fragments inauthentiques.

Détails
Éphrem Grec (306 ? - 999 ?)

Sous le nom d'«Ephrem grec», l'érudition classe les textes grecs, pour la plupart ascétiques, mis sous le nom d'Ephrem de Nisibe.

Détails
Épiphane de Catane (720 ? - 800 ?)

Diacre de Catane en Sicile, Epiphane prononça en 787, au concile de Nicée II, un discours en faveur des images.

Détails
Évagre d'Antioche (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Évagre le Pontique (?) (346 ? - 399 ?)
Détails
Eudoxe de Constantinople (300 ? - 370 ?)

D'origine arménienne, d'abord évêque de Germanicia, puis, en 357, d'Antioche et enfin, en 360, de Constantinople, Eudoxe a défendu successivement plusieurs partis ariens: eusébiens, anoméens, anoméens modérés.

Détails
Eudoxius de Constantinople (?) (300 ? - 400 ?)

Sous le nom d'Eudoxe, évêque arien d'Antioche puis de Constantinople mort en 370, ont été transmis dans les chaînes des fragments sur Daniel.

Détails
Euloge d'Alexandrie (530 ? - 608 ?)

D'origine antiochienne et chalcédonien, Euloge fut évêque d'Alexandrie entre 580 et 607/608.

Détails
Eugène d'Ancyre (300 ? - 399 ?)

Eugène, diacre d'Ancyre, porta à Athanase d'Alexandrie vers 371 une lettre pour défendre Marcel d'Ancyre.

Détails
Eunome de Bérée (300 ? - 399 ?)

Eunome, évêque de Bérée au IVe s., fut un disciple d'Apolinaire de Laodicée. Ne reste de lui qu'une citation dans la Doctrina patrum.

Détails
Eunome de Cyzique (320 ? - 395 ?)

D'origine cappadocienne, Eunome fut secrétaire d'Aèce, puis évêque de Cyzique en 360 et chef de file de l'anoméisme, une forme radicale de l'arianisme. Son Apologie rédigée en 361 fut réfutée par Basile de Césarée en 363-364, si bien qu'il rédigea une Apologie de l'Apologie en 378. En 383, il écrivit une Profession de foi, à la demande de l'empereur Théodose. Ce sont les seuls écrits qui restent de se sa vaste production littéraire.

Détails
Euprepios (300 ? - 400 ?)

Euprepios, évêque de Paltos en Syrie au IVe s., a rédigé un écrit contre les messaliens, adressé à Paulin d'Antioche, dont Sévère d'Antioche a transmis un fragment.

Détails
Eusèbe d'Alexandrie (Pseudo-) (470 ? - 540 ?)

Comme on ne connaît pas d'Eusèbe sur le siège d'Alexandrie avant le XIe s., la collection de 21 ou 22 homélies grecques transmises sous le nom d'Eusèbe d'Alexandrie n'ont pas d'auteur identifié. Sans doute proche de la région syro-palestinienne, il aurait vécu à la fin du Ve s. et au début du VIe s.

Détails
Eusèbe de Césarée (Pseudo-) (300 ? - 500 ?)

Parmi les spuria d'Eusèbe de Césarée figure un texte Sur l'étoile des mages, transmis en syriaque.

Détails
Eusèbe de Dorylée (400 ? - 480 ?)

Rhéteur et avocat à Constantinople, adversaire de Nestorius en 430, Eusèbe est évêque de Dorylée (Phrygie) en 448 quand il s'en prend cette fois-ci à Eutychès. Déposé en 449, il participe au concile de Chalcédoine en 451.

Détails
Eusèbe de Nicomédie (370 ? - 342 ?)

Arien, disciple de Lucien d'Antioche, évêque de Beyrouth puis de Nicomédie, Eusèbe est exilé peu après le concile de Nicée puis réhabilité en 328. S'acharnant contre Athanase, il est l'un des pricnipaux artisans de la réhabilitation d'Arius en 335; il baptise Constantin sur son lit de mort en 337 et meurt lui-même vers 341-342.

Détails
Eustathe d'Antioche (270 ? - 360 ?)

Né à la fin du iiie siècle. Évêque de Bérée (Alep), puis d’Antioche, il combattit Arius et sa doctrine, jusqu’à ce que les ariens parviennent à le faire déposer et exiler pour sabellianisme. Un schisme a porté son nom (les eustathiens), mais n’a pas duré. Il meurt (peut-être longtemps) après 338.

Détails
Eustathe d'Antioche (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Eustathe de Béryte (380 ? - 480 ?)
Détails
Eustathe le moine (1170 ? - 1217)
Détails
Eustrate de Constantinople (520 ? - 600 ?)
Détails
Euthalius (300 ? - 400 ?)
Détails
Eutyches de Constantinople (378 ? - 454 ?)
Détails
Eutychius de Constantinople (510 ? - 580 ?)
Détails
Flavien de Constantinople (380 ? - 449)
Détails
Flavien Ier d'Antioche (300 ? - 404)
Détails
Flavius Josèphe (37 - 100 ?)
Détails
Gélase de Cyzique (400 ? - 500 ?)
Détails
Gélase de Césarée (335 ? - 400 ?)
Détails
Gennade de Constantinople (400 ? - 471 ?)
Détails
Georges d'Alexandrie (350 ? - 450 ?)
Détails
Georges de Chypre (1241 ? - 1290 ?)
Détails
Georges de Laodicée (280 ? - 370 ?)
Détails
Georges de Chypre (Pseudo) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Georges de Nicomédie (800 ? - 900 ?)
Détails
Georges de Pisidie (650 ? - 750 ?)
Détails
Georges de Nicomédie (?) (800 ? - 900 ?)
Détails
Germain Ier de Constantinople (640 ? - 735 ?)

Patriarche de Constantinople, il est le premier adversaire et par la suite victime des iconoclastes, théologien (mariologie) et grand orateur.

Détails
Germain Ier de Constantinople (?) (650 ? - 750 ?)
Détails
Germain Ier de Constantinople (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Germain II de Constantinople (1150 ? - 1240)
Détails
Gregentius (Pseudo) (500 ? - 1000 ?)
Détails
Grégoire d'Agrigente (600 ? - 750 ?)
Détails
Grégoire d'Antioche (?) (500 ? - 600 ?)
Détails
Grégoire d'Antioche (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Grégoire le Prêtre (1100 ? - 1200 ?)
Détails
Grégoire le Thaumaturge (Pseudo-) (200 ? - 290 ?)
Détails
Hareth Patricius (500 ? - 600 ?)
Détails
Hégémonius (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Héraclianus de Chalcédoine (0 ? - 1200 ?)
Détails
Hésychius de Jérusalem (?) (400 ? - 1000 ?)
Détails
Hésychius de Milet (500 ? - 600 ?)
Détails
Hésychius le Sinaïte (600 ? - 1000 ?)
Détails
Hippolyte de Thèbes (650 ? - 750 ?)
Détails
Hippolyte de Thèbes (?) (650 ? - 750 ?)
Détails
Hippolyte de Thèbes (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Histoire des Moines) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Hypatios d'Ephèse (470 ? - 550 ?)
Détails
Hyperechius (300 ? - 400 ?)
Détails
Jacques Baradée (480 ? - 578)
Détails
Jacob le juif (Pseudo-) (600 ? - 700 ?)
Détails
Ignace d'Antioche (Pseudo-) (300 ? - 400 ?)

L'auteur qui a interpolé les 7 lettres authentiques d'Ignace à la fin du 4e siècle est souvent assimilé à Julien l'Arien, auteur des Constitutions Apostoliques.

Détails
Ignace le diacre (770 ? - 845 ?)

En raison de son passé pro-iconoclasme, il est assez complexe de reconstituer la biographie d'Ignace le diacre. Il fut disciple puis collaborateur du patriarche Tarasios. Il fut attiré par les iconoclastes (on suppose qu'il s'agit de deux périodes différentes) et c'est très probablement grâce à cela qu'il fut nommé métropolite de Nicée. Au cours de ses dernières années, il devint moine sur le mont Olympe et regretta de s'être rangé du côté des iconoclastes. En ce qui concerne son œuvre littéraire, il est considéré comme le représentant le plus pertinent de l'hagiographie de haut style du début du IXe siècle.

Détails
Job l'Apollinariste (350 ? - 450 ?)
Détails
Job le moine (450 ? - 600 ?)
Détails
Jean bar Aphtonia (475 ? - 537)
Détails
Jean de Césarée (450 ? - 550 ?)
Détails
Jean de Carpathos (600 ? - 700 ?)
Détails
Jean Climaque (Pseudo-) (570 ? - 670 ?)
Détails
Jean Damascène (?) (650 ? - 750 ?)
Détails
Jean Damascène (Pseudo-) (650 ? - 750 ?)
Détails
Jean des Kellia (500 ? - 600 ?)
Détails
Jean d'Eubée (700 ? - 800 ?)
Détails
Jean Ier de Thessalonique (550 ? - 650 ?)
Détails
Jean II de Cappadoce (450 ? - 550 ?)

Fut patriarche de Constantinople de 518 à 520.

Détails
Jean III le Scolastique (500 ? - 600 ?)

Patriarche de 565 à 577.

Détails
Jean IV le Jeûneur (500 ? - 600 ?)

patriarche de CP 582-595

Détails
Jean IV Pape (580 ? - 642)

Pape de 640 à 642.
Sa Lettre à Constantin III est de 641.

Détails
Jean Moschus (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Jean Philopon (475 ? - 565 ?)

Grammairien et philosophe chrétien monophysite, né à Alexandrie (Égypte). Jean Philopon fut le disciple et l'assistant du philosophe Ammonios. C'est en utilisant des notes prises pendant les cours de son maître qu'il publia à partir de 517 plusieurs Commentaires sur les œuvres d'Aristote. Il publia également de nombreux ouvrages consacrés à la théologie, à l'exégèse biblique, à la philosophie, à la grammaire, aux mathématiques et à la science.

Détails
Jean de Raïthou (550 ? - 650 ?)

Abbé du monastère de Raïthou, demande à Jean Climaque d'écrire L'échelle du Paradis.

Détails
Jean Rufus de Maïouma (440 ? - 550 ?)

Evêque monophysite de Maïouma après Pierre l'bère.

Détails
Jean de Scythopolis (450 ? - 550 ?)
Détails
Joseph l'Hymnographe (816 ? - 886)
Détails
Joseph de Thessalonique (760 ? - 832)
Détails
Josipe (0 ? - 300 ?)
Détails
Irénée (comte) ou Irénée de Tyr (380 ? - 460 ?)
Détails
Isaac de Ninive (?) (600 ? - 800 ?)
Détails
Isaac de Ninive (620 ? - 720 ?)
Détails
Julien l'Apollinariste (330 ? - 450 ?)
Détails
Julien l'Arien (300 ? - 400 ?)

Serait l'auteur des lettres du pseudo-Ignace (recension longue), des Constitutions apostoliques, et du Commentaire sur Job.

Détails
Julien d'Halicarnasse (450 ? - 550 ?)
Détails
Justinien empereur (483 - 565)
Détails
Léonce de Byzance (480 ? - 543 ?)

Prêtre de Constantinople dans la 2e moitié du Ve siècle, Léonce laisse quelques homélies, transmises pour certaines sous le nom de Jean Chrysostome.

Détails
Léonce de Naplouse (590 ? - 650 ?)
Détails
Léonce de Rome (550 ? - 650 ?)
Détails
Léonce le Sabaïte (700 ? - 800 ?)
Détails
Léonce le Scholastique (500 ? - 600 ?)
Détails
Longinus (500 ? - 600 ?)
Détails
Lucius d'Alexandrie (300 ? - 400 ?)
Détails
Macaire d'Alexandrie (300 ? - 390 ?)
Détails
Macaire d'Antioche (600 ? - 681)
Détails
Macarios Magnète (350 ? - 450 ?)
Détails
Macarius/Symeon (Pseudo-) (350 ? - 450 ?)

Documents téléchargeables en ligne :

Détails
Marcel d'Ancyre (?) (270 ? - 400 ?)
Détails
Marcel d'Ancyre (Pseudo-) (270 ? - 400 ?)
Détails
Marcianus (?) (200 ? - 300 ?)
Détails
Marcianus l'ascète (300 ? - 450 ?)
Détails
Marc le diacre (350 ? - 450 ?)
Détails
Marc Diadoque (300 ? - 500 ?)
Détails
Maximien de Constantinople (350 ? - 434)
Détails
Maxime le Confesseur (Pseudo-) (600 ? - 900 ?)
Détails
Menas de Constantinople (460 ? - 552)
Détails
Méthode de Constantinople (Pseudo-) (500 ? - 600 ?)
Détails
Méthode II de Constantinople (1140 ? - 1240 ?)
Détails
Métrophane le moine (800 ? - 912 ?)

Métrophane était métropolite de Smyrne (857-880) et personne de référence pour tout le parti ignatien. Sa notoriété a commencé à l'occasion du synode de 859. Plus tard, en tant que partisan du patriarche Ignace, Métrophane fut exilé à Cherson en 860. Après avoir été restauré (869/870), il refusa de reconnaître Photius comme patriarche en 879/880 et fut donc déposé de son siège et remplacé par Nicétas comme métropolite de Smyrne. La date de sa mort est incertaine.

Détails
Michel Psellos (1018 - 1078)
Détails
Michel le Syncelle (761 - 846)
Détails
Miltiade apologète (100 ? - 250 ?)
Détails
Modeste de Jérusalem (Pseudo-) (650 ? - 750 ?)
Détails
Naucratius le Studite (770 ? - 900 ?)
Détails
Nectaire de Constantinople (300 ? - 397)
Détails
Nestorius de Constantinople (381 ? - 451 ?)

Patriarche de Constantinople du 10 avril 428 au 11 juillet 431,.mort en exil en Égypte en 451.

Détails
Nestorius de Constantinople (?) (381 ? - 451 ?)
Détails
Nestorius de Constantinople (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Nicéphore Ier de Constantinople (758 ? - 828)
Détails
Nicetas diacre (1030 ? - 1117 ?)
Détails
Nil d'Ancyre (?) (330 ? - 430 ?)
Détails
Nil d'Ancyre (Pseudo-) (330 ? - 430 ?)
Détails
Nonnos de Panopolis (380 ? - 500 ?)
Détails
Nonnos de Panopolis (Pseudo-) (500 ? - 600 ?)
Détails
Oecumenius (600 ? - 700 ?)
Détails
Olympiodore d'Alexandrie (500 ? - 600 ?)
Détails
Olympiodore d'Alexandrie (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Orsiesius (280 ? - 380 ?)
Détails
Orsiesius (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Pachôme (292 ? - 348 ?)

S. Pachôme, qui avait d'abord vécu en solitaire dans les premières années du IVe siècle, fut l'initiateur, à Tabennisi, en Haute-Égypte, du monachisme cénobitique, c'est-à-dire d'une vie religieuse vécue en communauté, par des hommes ou par des femmes, selon un rythme quotidien régulier, dans un monastère très organisé et hiérarchisé.

Détails
Pachôme (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Pamphile le Théologien (500 ? - 600 ?)
Détails
Pantoléon (600 ? - 700 ?)
Détails
Paulin de Tyr (300 ? - 400 ?)
Détails
Paul d'Antioche (500 ? - 600 ?)
Détails
Paul d'Emèse (400 ? - 500 ?)
Détails
Paul II de Constantinople (600 ? - 700 ?)
Détails
Paul II de Constantinople (?) (600 ? - 700 ?)
Détails
Paul le Perse (500 ? - 600 ?)

Paul le Perse, auteur d'un traité sur la logique d'Aristote, qui vécut au temps du patriarche nestorien Ezechiel (567-580), désireux de devenir évêque de Persis et finalement converti au zoroastrisme, est-il à identifier avec l'auteur ecclésiastique Paul le Perse qui rapporte un débat avec Photin le Manichéen, débat qui se serait tenu à Constantinople en 527 et a été édité par Mai ?

Détails
Paul de Samosate (Pseudo-) (220 ? - 300 ?)
Détails
Paul le Silentiaire (500 ? - 580 ?)
Détails
Pierre de Myre (400 ? - 500 ?)
Détails
Pierre II d'Alexandrie (320 ? - 380 ?)
Détails
Pierre II d'Alexandrie (?) (300 ? - 400 ?)
Détails
Pierre III d'Alexandrie (Pierre Monge) (400 ? - 500 ?)
Détails
Pierre de Sébaste (320 ? - 400 ?)

Né vers 340, Pierre de Sébastée est le frère cadet de Basile de Césarée et Grégoire de Nysse. Macrine, sa sœur aînée, prit en charge son instruction et l’initia à la vie ascétique. Vers 370, il fut ordonné prêtre. Il eut avec sa sœur la responsabilité de leur communauté cénobitique et fit preuve, au temps de famine, d’une remarquable charité. Après 380, il devint évêque de Sébastée en Arménie, et soutint ses frères dans leur combat contre l’arianisme. Il meurt sans doute en 391.

Détails
Philippe de Sidè (350 ? - 450 ?)
Détails
Philon de Carpasia (350 ? - 450 ?)
Détails
Philothée moine (1300 ? - 1400 ?)
Détails
Photius (810 ? - 900 ?)

Photius, né vers 810, est l’une des figures principales de l’époque byzantine. Il fut deux fois patriarche de Constantinople (857-867 et 878-886) et meurt vers 895. Il est en particulier l’auteur d’une Bibliothèque, composée avant son accession au patriarcat, qui recense environ 300 œuvres de la littérature grecque, dont certaines ne sont plus connues que par lui. Il en donne des notes de lecture, et des citations parfois abondantes. Il nous a notamment conservé le résumé des Actes du synode du Chêne (n° 59), publié dans le SC 342.

Détails
Photius (?) (800 ? - 900 ?)
Détails
Pionius de Smyrne (Pseudo-) (250 ? - 350 ?)
Détails
Polémon l'Apollinariste (300 ? - 400 ?)
Détails
Polychronius d'Apamée (330 ? - 430 ?)
Détails
Polychronius d'Apamée (?) (330 ? - 430 ?)
Détails
Proclus de Constantinople (390 ? - 470 ?)
Détails
Proclus de Constantinople (?) (400 ? - 500 ?)
Détails
Proclus de Constantinople (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Procope de Césarée (500 ? - 560 ?)
Détails
Procope diacre (0 ? - 1200 ?)
Détails
Pyrrhus de Constantinople (600 ? - 670 ?)
Détails
Quintianus (Pseudo-) (450 ? - 600 ?)
Détails
Sabbas le moine (450 ? - 550 ?)
Détails
Sérapion de Thmuis (300 ? - 380 ?)
Détails
Sérapion de Thmuis (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Serge de Constantinople (560 ? - 660 ?)

Cf. F. CARClONE. Sergio di Costantinopoli ed Onorio I nella controversia monotelita dei VII secolo (Collana "Ecclesia Mater"4), Roma, 1985.

Détails
Serge de Constantinople (?) (560 ? - 660 ?)
Détails
Serge le grammairien (460 ? - 560 ?)
Détails
Sévérien de Gabala (?) (370 ? - 500 ?)
Détails
Sévère d'Antioche (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Shenoute (370 ? - 466 ?)

Moine et abbé en Thébaïde ; un des personnages importants du monachisme égyptien, écrivain copte : Lettres et Homélies.

Détails
Socrate le Scolastique (380 ? - 450 ?)
Détails
Sophrone de Jérusalem (?) (550 ? - 638 ?)
Détails
Sophrone de Jérusalem (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Stephen the deacon (750 ? - 850 ?)

Étienne le diacre n'est connu que par sa Vie de saint Étienne le Jeune (du mont Saint Auxentius près de Nicomédie, martyr du culte des images), et tout ce que nous savons de lui - très peu - provient de cette Vie. Il était très probablement diacre de Sainte-Sophie et, compte tenu de sa familiarité avec les Actes de Nicée II, il a peut-être pris part au Concile.

Détails
Étienne d'Héracléopolis (550 ? - 650 ?)
Détails
Étienne d'Hiérapolis (550 ? - 650 ?)

Auteur d'un traité contre les Agnoètes, peut-être à identifier avec l'auteur de la Vie de la martyre perse Golianduch, conservée en géorgien.

Détails
Strategius (570 ? - 650 ?)

Témoin de la prise de Jérusalem par les Perses en 614. Auteur à identifier peut-être avec Antiochus le Pandecte, moine de Mar Saba, né près d'Ancyre.

Détails
Successus de Diocésarée (360 ? - 460 ?)
Détails
Sulpice Sévère (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Syméon Stylite le Jeune (521 - 592)
Détails
Synésios de Cyrène (370 ? - 413 ?)
Détails
Anonyme (Synode de Carthage) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Synodes de Constantinople) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Synodes de Jérusalem) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Synodes d'Ancyre) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Synode de Gangres) (240 ? - 340)
Détails
Anonyme (Synodes d'Antioche) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Synodes de Laodicée) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Synodes de Néocésarée) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Synodes de Rome) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Anonyme (Synode de Sardique) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Tarasios de Constantinople (740 ? - 820 ?)

Patriarche de Constantinople (784-806)

Détails
Thalassius (600 ? - 700 ?)
Détails
Thémistius d'Alexandrie (470 ? - 550 ?)
Détails
Théodoret d'Alexandrie (520 ? - 600 ?)
Détails
Théodore de Trimithonte (1000 ? - 1100 ?)

Auteur d'une Vie de Jean Chrysostome

Détails
Théodore Abou Qura (750 ? - 825 ?)
Détails
Théodore le Lecteur (450 ? - 550 ?)
Détails
Théodore Bestos (750 ? - 850 ?)
Détails
Théodore de Bostra (550 ? - 650 ?)
Détails
Théodore d'Héraclée (250 ? - 355)
Détails
Théodore de Jérusalem (800 ? - 900 ?)
Détails
Théodore de Paphos (0 ? - 1200 ?)
Détails
Théodore de Raïthou (520 ? - 625 ?)

Moine au Sinaï, puis évêque de Pharan en Arabie, défenseur du monoénergisme.

Détails
Théodore de Scythopolis (500 ? - 600 ?)
Détails
Théodore moine de Tabenna (300 ? - 400 ?)
Détails
Théodose (0 ? - 1200 ?)
Détails
Théodose Ier empereur (347 - 395)

Théodose Ier, dit « le Grand », empereur romain, est né en 347 près de l’actuelle Ségovie (Espagne). Issu d’une famille chrétienne nicéenne, il connaît une belle carrière militaire dans le sillage de son père et s’illustre particulièrement contre les Sarmates en 374. Proclamé empereur en 379, il règne sur l’Orient, la Macédoine et la Dacie. Se fixant comme objectif de stabiliser les frontières du Nord et de l’Est, il combat les Goths, avec qui il conclut un traité de paix controversé en 382, et un autre avec les Sassanides en 387. Il est l’auteur, avec Gratien, de l’édit de Thessalonique en 380, qui signe le triomphe du christianisme nicéen sur l’arianisme. En avril 390, responsable d’une répression très sanglante à Thessalonique, Théodose est excommunié par l’évêque Ambroise de Milan, et accepte finalement de faire pénitence pour obtenir sa réintégration dans l’Église. Il règne jusqu'à sa mort le 17 janvier 395.

Détails
Théodote d'Ancyre (350 ? - 450 ?)
Détails
Théodote d'Ancyre (?) (350 ? - 450 ?)
Détails
Théodote d'Ancyre (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Théodule (400 ? - 500 ?)
Détails
Theognius de Nicée (300 ? - 400 ?)
Détails
Theognius de Jérusalem (400 ? - 500 ?)
Détails
Théognoste moine (800 ? - 900 ?)
Détails
Théophile d'Alexandrie (300 ? - 412)
Détails
Théophile d'Alexandrie (?) (300 ? - 412)
Détails
Théophylacte de Bulgarie (ou d'Achrida) (1050 ? - 1108 ?)

Identique à Théophylacte d'Achrida

Détails
Théotécnus (500 ? - 600 ?)
Détails
Timothée Aélure (Pseudo-) (420 ? - 500 ?)
Détails
Timothée l'Apollinariste (320 ? - 400 ?)
Détails
Timothée de Jérusalem (500 ? - 600 ?)
Détails
Timothée de Jérusalem (?) (500 ? - 600 ?)
Détails
Timothée Ier d'Alexandrie (500 ? - 600 ?)
Détails
Timothée Ier d'Alexandrie (?) (500 ? - 600 ?)
Détails
Timothée II d'Alexandrie Aélure (420 ? - 500 ?)
Détails
Timothée IV d'Alexandrie (470 ? - 570)
Détails
Timothée de Constantinople (470 ? - 560 ?)
Détails
Titus de Bostra (300 ? - 380 ?)
Détails
Titus de Bostra (Pseudo) (300 ? - 380 ?)
Détails
Valentin l'Apollinariste (300 ? - 400 ?)
Détails
Zacharie le Rhéteur (460 ? - 553 ?)
Détails
Zacharie le Rhéteur (?) (460 ? - 553 ?)
Détails
Acace de Césarée (300 ? - 365 ?)

Successeur d'Eusèbe comme évêque de Césarée de Palestine en 340, Acace est un homéen modéré (mouvance arienne). En 343 il est au concile de Sardique. Vers 350 il favorise l'accession de Cyrille au siège de Jérusalem, avant de le faire déposer. Appuyé par d'autres évêques (les « acaciens »), en 359, au concile de Séleucie il s'oppose en vain à la tendance homéousienne en proposant une formule homéenne. Gagnant en influence auprès de Constance, il place Mélèce sur le siège d'Antioche en 360 et suit les méandres de la position doctrinale dominante. Il meurt vers 365. Jérôme mentionne son souci de conserver la bibliothèque d'Origène, ainsi, notamment, que son Commentaire de l'Ecclésiaste en 17 livres et ses Questions diverses en six livres. Il ne reste que des fragments.

Détails
Michel le moine (800 ? - 950 ?)

Michel le Moine était un moine studite et un habile rhétoricien. Il a vécu dans la seconde moitié du ixe siècle et était en contact étroit avec le patriarcat. Ses œuvres nous renseignent sur sa carrière au monastère constantinopolitain de Stoudios ainsi que sur son appartenance au cercle du patriarche Ignatios.

Détails
Oecumenius (Pseudo-) (600 ? - 700 ?)
Détails
Génnade de Constantinople (Pseudo-) (0 ? - 1200 ?)
Détails
Nicéphore Ier de Constantinople ? (760 ? - 811 ?)
Détails
Jean des Kellia, évêque (500 - 599 ?)

A peu près rien ...

Détails
Alexandre d'Alexandrie (?) (250 ? - 399 ?)

Sous le nom d'Alexandre d'Alexandrie est transmise une homélie Sur l'âme et le corps et sur la passion du Seigneur dont l'authenticité est contestée.

Détails
Anonyme (scholies sur Grégoire de Nazianze) (400 ? - 1500 ?)
Détails
Rusticus (455 ? - 501 ?)
Détails
Jean Ier de Thessalonique (?) (530 ? - 630)
Détails
Syméon de Thessalonique (1350 ? - 1429)
Détails
Victor d'Antioche (500 ? - 600 ?)
Détails
Vital l'Apolinariste (300 ? - 400 ?)

Cf. : H. LIETZMANN. Apollinaris von Laodicea und seine Schule. Texte und Untersuchungen J. Tübingen, 1904. p. 152 s.

Détails
Zacharie de Jérusalem (550 ? - 628 ?)
Détails
Jacob bar Salibi (1100 ? - 1171)
Détails
Moïse bar Cephas (813 ? - 903 ?)
Détails
Claudien Mamert (425 ? - 474 ?)

Prêtre à Vienne, auteur d'un De statu animae, dans la ligne augustinienne et néoplatonicienne.

Détails
Pierre le Vénérable (1092 ? - 1156)

Neuvième abbé de Cluny.

Détails
Colomban de Luxeuil (540 ? - 615)
Détails
Osbert de Clare (1100 ? - 1160 ?)
Détails
Lothaire de Segni (1160 ? - 1198 ?)
Détails
Sédulius (800 ? - 858 ?)

Ve siècle

Détails
Martyrios (Pseudo-) (360 ? - 450 ?)
Détails
Gennade de Marseille (400 ? - 496 ?)

Gennade, prêtre du clergé de Marseille (après avoir été moine à l'abbaye de Saint-Victor ?), était vraisemblablement d'origine grecque (peut-être même savait-il le syriaque). Son oeuvre est avant tout celle d'un historiographe (par la continuation du De viris illustribus de saint Jérôme), d'un théologien polémiste (traités divers contre Eutychès, Nestorius, Pélage, tous perdus, — ouvrage en huit livres Adversus omnes haereses, dont il reste sans doute quelques fragments sous le titre De ecclesiasticis dogmatibus) et d'un compilateur. Il est probablement aussi l'auteur d'un recueil juridique très important, les Statuta ecclesiae antiqua.

Détails
Dadisho’ Qatraya (600 ? - 700 ?)

Moine, puis « reclus », originaire du Bet Qatraye (Qatar), sur le Golfe Persique, nestorien, l’un des meilleurs auteurs de langue syriaque de la seconde moitié du VIIe siècle. La spiritualité de ce défenseur de la vie solitaire porte ouvertement la marque de l’influence d’Évagre le Pontique. Son oeuvre majeure, le Commentaire du livre d’Abba Isaïe, a été éditée et traduite dans le CSCO (n° 326-327) ; son Commentaire sur le Paradis des Pères est en préparation pour SC.

Détails
Jean de Salisbury (1115 ? - 1180)

Anglais, un grand humaniste chrétien et un personnage central pour son époque, ami de saint Thomas Becket, il devint évêque de Chartres († 1180) ; sa Correspondance est du plus grand intérêt.

Détails
Bonaventure (1217 ? - 1274)

Philosophe, théologien, exégète, prédicateur illustre, religieux de la famille franciscaine et cardinal, il a laissé une oeuvre abondante et variée. Mort à Lyon.

Détails
Jean Malalas (490 ? - 578 ?)
Détails
Jonas de Bobbio (600 ? - ?)
Détails
Zosime
Détails
Renaldus

Moine cistercien entré à Clairvaux en 1117, il fut envoyé par Bernard en 1121 comme abbé de Foigny, troisième fille de Clairvaux qui venait d’être fondée dans la forêt de Thiérache, au diocèse de Laon. Bernard lui écrivit trois lettres (Ep 72-74) alors qu’il était abbé. Raynaud participa au concile d’Arras en 1128. En 1131, Raynaud quitta Foigny et rentra à Clairvaux. Bernard le prit comme secrétaire, jusqu’en 1141 ou 1142, où il fut remplacé par Geoffroy. Il est encore en vie en 1155. Il est vraisemblablement l’auteur de fragments destinés à la rédaction de la Vie de saint Bernard.

Détails
Anonyme (Vie de Jean le Psich.) (800 ? - 1000 ?)

Inconnu.

Détails
Methodios I (775 ? - 847)

Méthode fut patriarche constantinopolitain (843-847). En tant que partisan des iconophiles, il fut condamné à l'exil vers 821 par le gouvernement iconoclaste, puis joua un rôle majeur dans la restauration des icônes en 843. Par la suite, il dut faire face à l'hostilité de certains groupes extrémistes (surtout les Stoudites) qui réclamaient des châtiments sévères pour les anciens iconoclastes.

Détails
Sabas le moine (818 ? - ?)

Né vers 818, Sabas était contemporain de saint Ioannikios et disciple de saint Pierre d'Atroa. En effet, il fut associé à la fédération monastique dirigée par ce dernier jusqu'en 837 environ. Ensuite, il est probablement passé au monastère d'Antidion, dont l'hégémon Ioseph a été chargé d'écrire la Vie de saint Ioannikios. Après 858, nous savons que Sabas était hégémon du monastère de Pissadinoi en Bithynie, mais probablement en raison de son passé pro-ignacien, il fut démis de ses fonctions et partit mener une vie ascétique dans la région du Mont Olympe. Après avoir manifesté son soutien à la politique de Photius (notamment dans la Vita retractata de saint Pierre d'Atroa), Sabas se retrouve actif à Constantinople. En 865, il prend même la direction du monastère de Saint-Jean de Stoudios. Lorsque Nikolaos prit ses fonctions au monastère de Stoudios, Sabas devint un simple moine, mais resta très probablement membre du cercle des Studites, comme le suggère son dernier ouvrage.

Détails
Pierre le moine (800 ? - 901 ?)

Nous savons très peu de choses sur l'auteur. Il s'agissait d'un moine nommé Pierre, qui : avait des liens familiaux avec un chef religieux ; avait un lien avec le monachisme bithynien ; dirigeait un monastère. Cette Vie a été commandée par l'hégoumène du monastère d'Agauroi et disciple préféré du saint Eustratios, mais elle était très probablement destinée à renforcer la position du patriarche Methodios et sa vision de l'orthodoxie.

Détails
Anonyme (Vie d'Athan.) (800 ? - 1000 ?)
Détails
Nicétas le maître (870 ? - 947 ?)

Haut fonctionnaire sous Romanos Ier Lekapenos, il est ensuite envoyé en exil dans l'Hellespont sous l'accusation de conspiration (928). Son écriture sophistiquée et riche en allusions classiques reflète sa formation.

Détails
Anonyme (Vie de Théod.) (820 ? - 900 ?)
Détails
Anonyme (Vie de Dav.) (820 - 900)
Détails
Nicétas David Paphlagon (885 ? - 963 ?)

Disciple d'Aréthas de Césarée, Nicétas David Paphlagon fut un auteur prolifique et un fervent opposant au quatrième mariage de Léon VI (l'affaire dite de la tétragamie). Aussi tenta-t-il de s'enfuir en Thrace, mais il fut arrêté et emprisonné.

Détails
Grégoire le clerc (830 ? - 930 ?)
Détails
Michel Italicus (1090 ? - 1157 ?)

Michel Italikos est un érudit byzantin, professeur de rhétorique, de philosophie, de médecine et d'exégèse biblique, nommé métropolite de Philippopolis peu après 1143. 
Notre source principale sur lui est une collection de ses lettres et discours, majoritairement regroupés dans un seul manuscrit daté du XIIIe siècle, le reste de ses écrits ayant disparu.

Détails
Anonyme (Vie d'Irène de Chrysobalanton) (900 ? - 1000 ?)
Détails
Anonyme (Vie de Marie la Jeune) (900 ? - 1100 ?)
Détails
Anonyme (Vie de Luc le Jeune) (900 ? - 1000 ?)
Détails
Nicétas le moine (700 ? - 800 ?)

Nicétas le moine était le petit-fils de Philarète. Il vécut dans la seconde moitié du huitième siècle et était originaire d'Amnia (Paphlagonia). Ses parents étaient Euanthia et Michael.

Détails
Burchard de Balerne (1100 ? - 1164)

Moine cistercien à Clairvaux, Burchard devient abbé de Balerne le 31 mai 1136, puis abbé de Bellevaux en 1158. Il a écrit quelques textes, dont l'Apologia de barbis.

Détails
Arnaud de Bonneval (1100 ? - 1159 ?)

Arnaud entre sans doute peu avant 1127 au monastère bénédictin de Bonneval, dans le diocèse de Chartres. Il en devient abbé avant le 16 août 1129. En 1130, il participe au concile d'Etampes avec Bernard de Clairvaux et fait partie des soutiens du pape Innocent II pendant le schisme. Il contribue aux négociations de paix de 1144 entre le roi Louis VII et Thibaud IV comte de Blois et de Champagne. On perd sa trace après 1159.

Détails
Hildegarde de Bingen (1098 - 1179)

Hildegarde, dixième enfant d’ une famille noble, est née en 1098 sur le territoire de l’ actuelle Rhénanie-Palatinat (Allemagne), sans doute à Bermersheim, près d’ Alzey.

Détails
Marcel of Carthage (250 ? - 350 ?)

Marcellus est un archiviste d’Afrique romaine au début du ive siècle. Il est connu pour avoir transcrit les actes de la Conférence de Carthage 411 qui opposa l'Église Catholique à l’Église Donatiste. Il fut chargé par cette mission par le tribun Marcellinus, lui-même chargé par l’empereur Honorius de superviser, administrativement, la conférence. Il annonce dans la préface de ces actes qu’il a fait de son mieux pour abréger et résumer soigneusement tout ce qui a été dit par les deux opposants.

Détails
Cyprian, Firminus and Viventius